Le rapport de Crisis Group néglige le fait que la question du Sahara n’est pas un simple différend bilatéral. (Crédit AFP)
Depuis sa publication, le rapport de «International Crisis Group» sur les tensions entre l’Algérie et le Maroc fait couler beaucoup d’encre. Le thinktank, basé à Bruxelles, juge le statuquo fragile vu la course effrénée à l’armement, l’essor de la désinformation en ligne et le bellicisme du Polisario. Or, le rapport manque de nuance sur les racines de cette situation, avec une lecture déformée du contexte géopolitique. Trop indulgent sur la responsabilité de l’Algérie et son rôle déstabilisateur, le think-tank semble mettre dos à dos les deux pays, oubliant ainsi de mentionner quelques réalités qu’il convient de rétablir. Acculée dans une impasse, l’Algérie, qui a perdu tout espoir dans le dossier du Sahara, continue une fuite en avant qui demeure l’unique facteur d’escalade face à la retenue dont le Maroc fait preuve depuis des décennies. Décryptage.
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