Dans un exposé sur la situation économique à fin juin et les perspectives pour fin 2020, présenté jeudi en Conseil de gouvernement, Mohammed Benchaâboun a indiqué que l’économie nationale fera face à trois chocs dus à la forte déflation de l’économie mondiale, aux mesures sanitaires liées au Covid-19 et à la succession de deux années de sécheresse.
Il a noté que le taux de croissance de l’économie marocaine accusera une déflation d’environ 5 %, pour la première fois depuis fin des années 1990, alors que les équilibres macroéconomiques vont être fortement impactés, notamment en ce qui concerne le déficit du budget et du compte courant de la balance des paiements.
Le tableau noir des échanges extérieurs
S’agissant des échanges extérieurs, le ministre a indiqué que le déficit commercial s’est amélioré à fin juin, alors que les transferts des marocains résidant à l’étranger et les revenus du tourisme et des investissements étrangers ont accusé un net repli. Néanmoins, les réserves en devises se sont améliorées à la faveur de la mobilisation des financements étrangers, au moment où le marché des changes s’est stabilisé sans intervention aucune de Bank Al Maghrib.
Il a noté que le taux de croissance de l’économie marocaine accusera une déflation d’environ 5 %, pour la première fois depuis fin des années 1990, alors que les équilibres macroéconomiques vont être fortement impactés, notamment en ce qui concerne le déficit du budget et du compte courant de la balance des paiements.
Le tableau noir des échanges extérieurs
S’agissant des échanges extérieurs, le ministre a indiqué que le déficit commercial s’est amélioré à fin juin, alors que les transferts des marocains résidant à l’étranger et les revenus du tourisme et des investissements étrangers ont accusé un net repli. Néanmoins, les réserves en devises se sont améliorées à la faveur de la mobilisation des financements étrangers, au moment où le marché des changes s’est stabilisé sans intervention aucune de Bank Al Maghrib.
La balance des paiements à fin 2020 atteindra 8 % du PIB
Il a prédit, dans ce sens, que le déficit du compte courant de la balance des paiements à fin 2020 atteindra 8 % du PIB, alors que, relativement aux finances publiques, le ministre a fait savoir que la mise en œuvre, à fin juin 2020, de la loi de finance fait ressortir une nette baisse des ressources fiscales comparativement aux estimations préliminaires, alors que les dépenses sont au même niveau que les estimations, grâce aux mesures prises pour soutenir l’économie nationale.
Il a relevé qu’au vu de ces développements, le déficit budgétaire s’établirait à 7,5 % et le taux d’endettement à 75,5 % du PIB. Mohammed Benchaaboun a précisé que ces estimations demeurent toutefois tributaires des risques liés à l’évolution de l’épidémie lors des prochains mois.