La Havane a annoncé mardi la libération de 553 prisonniers, à la suite de l'annonce de l'administration du président américain Joe Biden de retirer le pays de la liste des États soutenant le terrorisme.
Le président cubain Miguel Diaz-Canel a envoyé une lettre au pape François pour l'informer de "la décision d'accorder la liberté à 553 personnes sanctionnées dans le cadre d'une procédure régulière pour divers délits prévus par la loi". La lettre ne mentionne pas les annonces de Joe Biden.
Ces mesures d'assouplissement des restrictions économiques à l'égard de Cuba annuleront également une note publiée par le président élu Donald Trump en 2017, durant son précédent mandat, qui durcissait considérablement la politique des États-Unis à l'égard de Cuba.
Diaz-Canel a exprimé sa gratitude à l'égard de "tous ceux qui ont contribué à la décision annoncée aujourd'hui par les États-Unis d'exclure Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme, une désignation qu'elle n'aurait jamais dû recevoir".
Le président cubain Miguel Diaz-Canel a envoyé une lettre au pape François pour l'informer de "la décision d'accorder la liberté à 553 personnes sanctionnées dans le cadre d'une procédure régulière pour divers délits prévus par la loi". La lettre ne mentionne pas les annonces de Joe Biden.
Ces mesures d'assouplissement des restrictions économiques à l'égard de Cuba annuleront également une note publiée par le président élu Donald Trump en 2017, durant son précédent mandat, qui durcissait considérablement la politique des États-Unis à l'égard de Cuba.
Diaz-Canel a exprimé sa gratitude à l'égard de "tous ceux qui ont contribué à la décision annoncée aujourd'hui par les États-Unis d'exclure Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme, une désignation qu'elle n'aurait jamais dû recevoir".
Trump pourrait réimposer les sanctions
Les autres pays figurant actuellement sur cette liste sont la Corée du Nord, l'Iran et la Syrie.
Le gouvernement cubain a précisé que les libérations seront effectuées "sur la base d'une analyse minutieuse" de chaque cas individuel.
En janvier 2021, l'ancien secrétaire d'État Mike Pompeo a ajouté Cuba à la liste des États soutenant le terrorisme, après que le gouvernement cubain a refusé d'extrader les dirigeants d'une organisation de guérilla colombienne qui se trouvaient à La Havane pour des pourparlers de paix, au moment d'un attentat à la bombe en Colombie. Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, pourrait chercher à réimposer les sanctions dès son retour au pouvoir.
Ce n'est pas la première fois que le gouvernement cubain libère un nombre important de prisonniers à la suite de négociations menées sous l'égide du Vatican. En 1998, à l'occasion de la visite du pape Jean-Paul II, Fidel Castro a libéré 200 personnes. En 2003, 75 dissidents détenus ont été libérés à l'issue de pourparlers avec le Vatican, puis des milliers d'autres ont été libérés à la veille de la visite du pape Benoît XVI à Cuba en 2011. Près de 3.500 prisonniers ont également été libérés avant l'arrivée du pape François en 2015.
La déclaration officielle ne précise pas quels prisonniers seront libérés ni la date exacte.