Le vernissage de la «Carte blanche à Yamou» s’est déroulé mercredi 30 septembre, par la Fondation de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), dans son « Espace Expressions ».
Pour la directrice générale de la Fondation, Dina Naciri, la «Carte blanche à Yamou» a la « particularité de faire la part belle au dessein ».
« Yamou a voulu mettre en exergue le dessin invitant Mariam Abouzid Souali, Chourouk Hriech, Hassan Darsi et Yassine Balbzioui à investir l’Espace de leurs œuvres », a-t-elle expliqué.
Dina Naciri a, par ailleurs, confié que « l’exposition était déjà prête pour le mois de mars dernier, dans le cadre des festivités célébrant la ville de Rabat en tant que Capitale Africaine de la Culture. Elle est restée, depuis, en suspens pour des raisons sanitaires ». La DG de la Fondation CDG a, en outre, relevé qu’aujourd’hui « on ouvre notre espace au public pour visiter cette belle exposition particulièrement appréciée, dont le concept est en perpétuelle évolution ». Selon l’artiste Abderrahim Yamou, le concept de cette «Carte blanche» repose sur la question de ce qui est visible. Il déduit de cette visibilité première ce qui peut être caché derrière, « invisible dans notre regard mais, des fois, extrêmement riche dans ce laissé-pourcompte ». L’artiste de renommée ajoute qu’il a « choisi des artistes, dont certains ont développé cette thématique et d’autres ont accompli un travail artistique très intéressant, en vue de voir leur réponse à cette question ». Yamou ne manque pas de noter que « chaque artiste apporte son lot de réponses à la part invisible ».
Il a rappelé que le concept de la «Carte blanche» repose sur le choix d’un artiste confirmé, afin de collaborer autour d’un thème ou d’un projet artistique précis.
De son côté, Yassine Balbzioui a confié que sa participation avec Yamou, dans le cadre de la «Carte blanche», est une expression artistique mélangeant le dessin et la broderie, en collaboration avec l’atelier de broderie de Touria Tazi.
Balbzioui développe, « dans une veine néo expressionniste, une production d’une grande richesse formelle et sémantique, dans laquelle la représentation de l’humaine animalité, le plus souvent sous le couvert du masque, croise les notions de dérision, de l’idiotie, du grotesque, appréhendés comme postures artistiques ». Dans une plus ample explication, l’artiste affirme qu’il «travaille depuis dix ans sur le masque comme un matériel basé sur l’expérience personnelle ».
Cet événement pictural a été marqué par la présence de plusieurs personnalités, notamment le Directeur général de la CDG, Abdellatif Zeghnoun, le Secrétaire perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, Abdeljalil Lahjomri, et l’Ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, en plus d’un panel d’artistes-peintres dont Mariam Abouzid Souali, Hassan Darsi et Fatiha Zemmouri.
L’exposition «Carte blanche à Yamou» se poursuivra jusqu’au 10 novembre 2020 à l’Espace Expressions CDG, Place Moulay El Hassan.
Pour la directrice générale de la Fondation, Dina Naciri, la «Carte blanche à Yamou» a la « particularité de faire la part belle au dessein ».
« Yamou a voulu mettre en exergue le dessin invitant Mariam Abouzid Souali, Chourouk Hriech, Hassan Darsi et Yassine Balbzioui à investir l’Espace de leurs œuvres », a-t-elle expliqué.
Dina Naciri a, par ailleurs, confié que « l’exposition était déjà prête pour le mois de mars dernier, dans le cadre des festivités célébrant la ville de Rabat en tant que Capitale Africaine de la Culture. Elle est restée, depuis, en suspens pour des raisons sanitaires ». La DG de la Fondation CDG a, en outre, relevé qu’aujourd’hui « on ouvre notre espace au public pour visiter cette belle exposition particulièrement appréciée, dont le concept est en perpétuelle évolution ». Selon l’artiste Abderrahim Yamou, le concept de cette «Carte blanche» repose sur la question de ce qui est visible. Il déduit de cette visibilité première ce qui peut être caché derrière, « invisible dans notre regard mais, des fois, extrêmement riche dans ce laissé-pourcompte ». L’artiste de renommée ajoute qu’il a « choisi des artistes, dont certains ont développé cette thématique et d’autres ont accompli un travail artistique très intéressant, en vue de voir leur réponse à cette question ». Yamou ne manque pas de noter que « chaque artiste apporte son lot de réponses à la part invisible ».
Il a rappelé que le concept de la «Carte blanche» repose sur le choix d’un artiste confirmé, afin de collaborer autour d’un thème ou d’un projet artistique précis.
De son côté, Yassine Balbzioui a confié que sa participation avec Yamou, dans le cadre de la «Carte blanche», est une expression artistique mélangeant le dessin et la broderie, en collaboration avec l’atelier de broderie de Touria Tazi.
Balbzioui développe, « dans une veine néo expressionniste, une production d’une grande richesse formelle et sémantique, dans laquelle la représentation de l’humaine animalité, le plus souvent sous le couvert du masque, croise les notions de dérision, de l’idiotie, du grotesque, appréhendés comme postures artistiques ». Dans une plus ample explication, l’artiste affirme qu’il «travaille depuis dix ans sur le masque comme un matériel basé sur l’expérience personnelle ».
Cet événement pictural a été marqué par la présence de plusieurs personnalités, notamment le Directeur général de la CDG, Abdellatif Zeghnoun, le Secrétaire perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, Abdeljalil Lahjomri, et l’Ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, en plus d’un panel d’artistes-peintres dont Mariam Abouzid Souali, Hassan Darsi et Fatiha Zemmouri.
L’exposition «Carte blanche à Yamou» se poursuivra jusqu’au 10 novembre 2020 à l’Espace Expressions CDG, Place Moulay El Hassan.
(avec MAP)