S’il vous arrive de rencontrer Latifa Tijani sur Facebook, dites-vous bien que c’est elle, celle dont le destin est lié à « Porte et kasbah », car née à la tour de la Kasbah de Cherarda à Fès (actuellement annexe de l’Université de la Qarawiyine). En hommage à son lieu de naissance, Latifa Tijani devait rassembler, en 1993, autour de « Fès, la cité et le sacré », chercheurs en anthropologie, musique, mystique et soufisme, au Batha en médina.
La porte, c’est Bab Boujloud, « grande porte » de son enfance, dira-t-elle, à la Talaâ Sghira à Fès, une porte qui se distingue par ses incrustations en zelliges : face verte intérieure vers la médina et face bleue extérieure vers Fès jdid , Mellah et ville nouvelle, un bleu qui peut renvoyer au bleu du ciel ou à celui de la mer, espaces propices au voyage. Et justement, Latifa Tijani est une voyageuse dans l’âme ! Gravure, peinture, photographie… parcourt en frissons poétiques, les plis et replis de sa sensibilité au monde, en ce qu’il a d’humain et de naturel. Dans un post sur Facebook où sa présence est « réelle », elle écrit ainsi « Je ne réponds pas aux défis virtuels, car j’ai eu des défis réels à affronter durant ma vie ».
Latifa Tijani a voué sa sensibilité, son intelligence à l’immatériel et non au viruel ! La nuance est d’importance : le virtuel est dans l’éphémère, l’immatériel dans la durée, celle qui transcende les siècles, voire les millénaires. Son rapport à la technologie est ainsi fait : il ne remplacera ni la toile, ni le livre de la vie qu’elle aime feuilleter comme un conteur. Cette dimension narrative se saisit dans son regard de peintre, de photographe et ses créations pour reconstituer l’histoire, non pas à la manière des historiens mais de Chahrazade, en son ton narratif, son inspiratrice de multiples toiles et gravures.
La porte, c’est Bab Boujloud, « grande porte » de son enfance, dira-t-elle, à la Talaâ Sghira à Fès, une porte qui se distingue par ses incrustations en zelliges : face verte intérieure vers la médina et face bleue extérieure vers Fès jdid , Mellah et ville nouvelle, un bleu qui peut renvoyer au bleu du ciel ou à celui de la mer, espaces propices au voyage. Et justement, Latifa Tijani est une voyageuse dans l’âme ! Gravure, peinture, photographie… parcourt en frissons poétiques, les plis et replis de sa sensibilité au monde, en ce qu’il a d’humain et de naturel. Dans un post sur Facebook où sa présence est « réelle », elle écrit ainsi « Je ne réponds pas aux défis virtuels, car j’ai eu des défis réels à affronter durant ma vie ».
Latifa Tijani a voué sa sensibilité, son intelligence à l’immatériel et non au viruel ! La nuance est d’importance : le virtuel est dans l’éphémère, l’immatériel dans la durée, celle qui transcende les siècles, voire les millénaires. Son rapport à la technologie est ainsi fait : il ne remplacera ni la toile, ni le livre de la vie qu’elle aime feuilleter comme un conteur. Cette dimension narrative se saisit dans son regard de peintre, de photographe et ses créations pour reconstituer l’histoire, non pas à la manière des historiens mais de Chahrazade, en son ton narratif, son inspiratrice de multiples toiles et gravures.
Abdallah BENSMAÏN