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Actu Maroc

De la réalité tangible dans les régions du Sud : Les représentants légitimes des Sahraouis font barrage

Sidi Hamdi Ould Rachid et Ynja Khattat font barrage à la propagande algéro-polisarienne


Rédigé par Ahmed NAJI Mardi 7 Juillet 2020

«Nous comptons sur vous pour tenir compte de cette situation tragique qui appartient à une époque révolue», indiquent Sidi Hamdi Ould Rachid et Ynja Khattat à Michelle Bachelet à propos du sort tragique des habitants des camps de Tindouf, dont on ne connaît même pas le nombre.



Hamdi Ould Errachid et Ynja Khattat accompagnant Nasser Bourita à Lisbonne. Ph archives.
Hamdi Ould Errachid et Ynja Khattat accompagnant Nasser Bourita à Lisbonne. Ph archives.
La tenue des travaux de la 44ème édition Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, du 30 juin au 17 juillet à Genève, est une occasion dont l’Algérie ne pouvait pas manquer de profiter pour déverser à nouveau son fiel sur le Maroc. Une nouvelle instrumentalisation bassement politique par l’Algérie de la noble cause des droits humains, réduite à la narration d’histoires inventées de toutes pièces dans une vaine tentative d’occulter la réalité.

C’est cette même réalité, tant honnie par le régime algérien, que les présidents des régions de LaâyouneSakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab, Sidi Hamdi Ould Rachid et Ynja Khattat, ont tenu à mettre en évidence à Michelle Bachelet, Haut commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, à travers une lettre qu’ils lui ont adressée.

Démocratie représentative vs dictature idéologique

Les habitants des régions du Sud du Royaume sont-ils opprimés ? Qui pour répondre à cette question ? Les mercenaires polisariens, qui sont, de notoriété publique, à la solde d’Alger, détournent les aides alimentaires et refusent qu’un organisme onusien, le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), procède au recensement des habitants des camps de la honte à Tindouf, en Algérie ? Où les élus des habitants des régions du Sud, dont la légitimité représentative est issue des urnes ?

Un seul taux suffit à répondre à cette question : 70%. C’est celui de la participation des habitants des régions du Sud du Maroc aux scrutins électoraux, supérieur à la moyenne nationale (52%), une véritable leçon de civisme donnée à leurs compatriotes des autres régions du Royaume. Non seulement les habitants des régions sahariennes ont ainsi explicitement proclamé leur identité marocaine, mais se montrent plus impliqués dans la gestion de leurs collectivités que ceux des autres régions. Ce qui est, d’ailleurs, de bon augure pour le succès de l’autonomie avancée proposée par le Maroc comme solution au conflit.

Exemples frappants de la fausseté polisarienne

Sidi Hamdi Ould Rachid et Ynja Khattat, cadres militants istiqlaliens et présidents des régions de LaâyouneSakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab, auteurs de la lettre suscitée, également membres de la délégation marocaine aux tables-rondes de Genève, sont eux-mêmes les preuves vivantes de la fausseté des allégations algéro-polisariennes. 

Sidi Hamdi Ould Rachid est issu de la même tribu des Rguibat que les dirigeants du polisario. Tandis que le premier est au service de ses électeurs dans une région LaâyouneSakia El Hamra qui prospère depuis sa récupération par le Maroc, les seconds briment les séquestrés des camps de Tindouf, en Algérie, qui ne les ont pas élus.

L’exemple d’Ynja Khattat est encore plus parlant. Il a fui le polisario et les camps de Tindouf pour rejoindre la mère patrie, alors que c’était un membre-dirigeant. Depuis lors, il s’est lancé dans l’arène politique avec passion et l’opinion publique marocaine le connaît surtout pour sa gestion de sa région ou il a été élu, Dakhla-Oued Eddahab, qui a brillé à l’international en accueillant, depuis 2015, le forum de Crans-Montana. Le polisario n’est plus qu’un triste souvenir.

Les mensonges à l’épreuve des faits

Comme l’ont rappelé Ould Rachid et Khattat, le Maroc a consacré 8 milliards de dollars à la mise en œuvre du nouveau modèle de développement pour les régions du Sud. Port de Dakhla, centrales éolienne et solaire, dessalement de l’eau de mer, pôles technologiques, unités industrielles, autant de grands chantiers dans la réalisation desquels les opérateurs économiques de ces régions sont impliqués. Normalement, il n’y a pas à en dire plus. Sauf que les sempiternelles et lassantes manœuvres algéro-polisariennes sont toujours là pour tenter de gâcher le plaisir.

Pour 200 Dhs par jour, il n’est pas difficile de recruter des adolescents pour manifester quand une ONG étrangère, tout aussi stipendiée sur fonds algériens, débarque dans une ville du Sud justement pour les filmer. Mais un observateur objectif peut facilement voir que la population vaque normalement à ses occupations.

Il y a les mensonges de l’Algérie, dont toute la communauté internationale est consciente qu’ils sont motivés par sa guerre froide contre le Maroc, en faisant malheureusement semblant de ne pas le voir. Ould Rachid et Khattat doivent être écoutés si l’avis des électeurs a vraiment un sens.

Ahmed NAJI 

Repères

Le polisario appelle à l’appauvrissement du Sahara
Le polisario et ses sympathisants n’arrêtent pas d’appeler à stopper immédiatement l’exploitation des ressources des régions du Sud et se prononcent contre les investissements étrangers dans ces régions, et ce, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée au conflit. Ils n’ont jamais précisé de quoi vont vivre les habitants de ces régions d’ici là. Une bien étrange manière de vouloir du bien pour les habitants des provinces du Sud qui fait plus que douter des prétentions progressistes de ceux qui les avancent. 
Humanitarisme de pieds-nickelés
Pourquoi le polisario refuse-t-il le recensement des habitants des camps de la honte à Tindouf, en Algérie, par le Haut Commissariat aux Réfugiés? Si les aides alimentaires devaient être calibrées sur le nombre exact des personnes qui végètent dans leur triste sort là-bas, les dirigeants du polisario seraient obligés de réduire encore plus la part de chacun pour pouvoir maintenir le volume volé et vendu dans les pays avoisinants. Les ONG pro-polisariennes vivent également des dons collectés sur le dos des sahraouis.
Un pont entre le Maroc et l’Afrique
Le Maroc affiche fièrement sa politique de co-développement avec les pays d’Afrique subsaharienne, avec lesquels il est relié par voie terrestre par ses régions du Sud et la Mauritanie. La dimension géopolitique des confins méridionaux du Royaume est aussi évidente que déterminante pour son développement à venir. Encore plus que l’accès aux eaux de l’océan atlantique, par Etat-croupion interposé, l’objectif premier des dirigeants algériens est de déchirer la toile de partenariats économique et politique que le Maroc tisse patiemment avec les pays d’Afrique subsaharienne. 








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