Jusqu’à fin octobre, 89.070 déclarations patrimoniales furent déposées auprès des différentes juridictions financières du Royaume, soit 96% du total personnes concernées, a fait savoir M. Jettou. Toutefois, Plusieurs retards et manquements ont été constatés sachant que les 4% (3740 responsables) restants n’ont pas encore déclaré leurs possessions à l’Etat.
Ainsi, un avertissement sera adressé aux retardataires par les juridictions financières compétentes, avant de passer à l’étape de radiation pour les récalcitrants, et ce, conformément de la réglementation en vigueur.
Ceci intervient au moment où le Parlement est en pleine discussion sur la réforme de l’Instance de Probité, qui constitue un grand chantier de moralisation de la vie publique. Étant indispensable pour ancrer la transparence et l’intégrité chez les responsables publics, le contrôle strict des déclarations de patrimoine est une exigence pour concrétiser le principe de reddition des comptes.
Dans ce sens, le groupe istiqlalien de l’Unité et de l'Égalitarisme à la Chambre des représentants avait déposé une proposition de loi pénalisation les conflits d’intérêts qui prévoit une extension de la déclaration du patrimoine obligatoire pour l’ensemble des responsables y compris les membres du Gouvernement et leurs cabinets.