« Dans chacun d’eux, le Maroc est un partenaire tout en étant, ou ayant le potentiel d’être à court terme, un leader régional et un exportateur de connaissances et de meilleures pratiques », souligne le département d’Etat US dans un document sur la stratégie nationale intégrée du Maroc, daté du 7 avril 2022.
« Compte tenu de la profondeur et de l’étendue des relations américano-marocaines, la Mission fera progresser les priorités de sécurité nationale des États-Unis en s’appuyant sur les acquis du passé pour élargir notre engagement dans une gamme toujours croissante de problèmes contemporains dans lesquels le Maroc est, ou sera bientôt, un leader. Nos intérêts communs et notre longue histoire de coopération en matière de paix et de sécurité régionales et de prospérité partagée nous donnent beaucoup sur quoi bâtir », est-il indiqué. Dans un document similaire en 2018, les domaines prioritaires étaient : la sécurité, la politique, l’économie et la culture.
Le Maroc, un partenaire fiable pour faire avancer les intérêts américains en Afrique
Ainsi, sur le plan sécuritaire, le rapport note que les États-Unis et le Maroc se sont engagés dans un partenariat de sécurité stratégique pour gérer les menaces et agir de manière décisive pour relever les défis communs. Ce partenariat se reflète dans la feuille de route 2020-2030 pour la coopération de défense, qui définit des objectifs communs aux niveaux opérationnel et tactique dans cinq lignes d’effort : interopérabilité militaire, modernisation et préparation des forces dans les domaines aérien, terrestre et maritime.
Dans le même sillage, le même document souligne que la Mission renforcera la contribution positive du Maroc à la sécurité et à la stabilité régionale en renforçant ses capacités de défense et l’interopérabilité conjointe. « En tant qu’allié majeur non membre de l’OTAN, poursuit la même source, le Maroc est un partenaire fiable et essentiel pour faire avancer les intérêts américains en Afrique et exporter la sécurité dans la région », ressort-il du rapport.
Par ailleurs, en matière d’économie, le document note que les progrès substantiels du Maroc dans le renforcement de la croissance au cours de la dernière décennie ont contribué à une solide performance macroéconomique et à la réduction de la pauvreté.
Citant le FMI, il rappelle que l’activité économique a récupéré l’essentiel du terrain perdu lors de la grave récession mondiale de 2020, à cause de la pandémie du Covid-19, enregistrant une croissance de 6,3% en 2021, l’une des plus élevées de la région MENA. « La reprise économique devrait se poursuivre au cours des prochaines années, même si la pandémie laissera quelques cicatrices. La croissance du PIB devrait atteindre environ 3% en 2022, alors que la production agricole revient à des niveaux moyens et que l’activité non agricole continue de se redresser », prévoit le rapport.
Toutefois, poursuit la même source, le taux de chômage national de 12% masque des disparités importantes parmi les femmes et les jeunes, ainsi que des problèmes d’emploi dans les zones géographiques urbaines.
Le gouvernement cherche à stimuler les investissements et la création d’emplois
Malgré quelques difficultés, le rapport indique que le gouvernement marocain cherche à stimuler les investissements du secteur privé et la création d’emplois dans le développement industriel, l’énergie propre et d’autres secteurs en croissance de l’économie afin de promouvoir une croissance économique plus robuste et la réduction de la pauvreté, en particulier parmi les jeunes et les populations marginalisées.
L’aide au développement de la Mission se concentrera donc sur la collaboration avec le gouvernement pour faire face aux principales contraintes économiques de l’économie, notamment par des investissements dans les secteurs de la productivité des terres, de l’énergie et de l’environnement, la promotion de l’entrepreneuriat et la qualité de l’éducation, l’employabilité des jeunes et le gouvernement participatif, lit-on dans le document.
Le rapport rappelle, au passage, que le Nouveau Modèle de Développement (NMD) envisage une économie productive et diversifiée, en mettant l’accent sur la production à valeur ajoutée, des emplois de qualité et un capital humain renforcé pour mener au succès d’ici 2030. Les progrès du Maroc sur ces axes sont importants pour les États-Unis, « car cela permettra à un plus grand nombre de citoyens marocains de réaliser leurs aspirations, en renforçant la stabilité interne et en réduisant les pressions migratoires ».
Un déficit notable que le NDM cherche à combler est le faible taux de participation des femmes au marché du travail, fait remarquer le département d’Etat US, ajoutant que l’USAID maintient sa programmation ciblée et son équipe politique cherche à aider le Maroc à poursuivre les réformes nécessaires pour réaliser une croissance économique à laquelle aspire le NMD.
« Nous aiderons le Maroc à se doter d’une infrastructure de télécommunications moderne »
En matière de gouvernance, le rapport souligne que la Mission américaine continuera de plaider pour des progrès soutenus en matière de droits civils et politiques au Maroc. « Ce faisant, nous ferons progresser non seulement la stabilité, mais aussi les propres aspirations du Maroc, telles que les engagements pris dans sa Constitution de 2011, et en tant que signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques », indique le rapport.
La Mission plaidera également en faveur des droits humains fondamentaux et des valeurs démocratiques clés telles que la liberté d’expression et l’égalité de traitement devant la loi pour tous les Marocains, et soutiendra les organisations de la société civile pour servir et défendre tous.
Le rapport fait observer, par ailleurs, que la Mission américaine soutiendra les efforts du Maroc, leader mondial de l’énergie verte, pour réduire les émissions et mettre en place des stratégies d’adaptation au changement climatique.
Pour conclure, le document estime que plusieurs risques pourraient avoir une incidence sur les opérations de la Mission, soulignant que le Covid-19 pourrait déprimer davantage l’économie mondiale, impactant négativement la croissance économique nationale. «Le Maroc pourrait même connaître une sécheresse importante, endommageant l’industrie agricole, entravant la croissance économique», prévoit le rapport.
« Compte tenu de la profondeur et de l’étendue des relations américano-marocaines, la Mission fera progresser les priorités de sécurité nationale des États-Unis en s’appuyant sur les acquis du passé pour élargir notre engagement dans une gamme toujours croissante de problèmes contemporains dans lesquels le Maroc est, ou sera bientôt, un leader. Nos intérêts communs et notre longue histoire de coopération en matière de paix et de sécurité régionales et de prospérité partagée nous donnent beaucoup sur quoi bâtir », est-il indiqué. Dans un document similaire en 2018, les domaines prioritaires étaient : la sécurité, la politique, l’économie et la culture.
Le Maroc, un partenaire fiable pour faire avancer les intérêts américains en Afrique
Ainsi, sur le plan sécuritaire, le rapport note que les États-Unis et le Maroc se sont engagés dans un partenariat de sécurité stratégique pour gérer les menaces et agir de manière décisive pour relever les défis communs. Ce partenariat se reflète dans la feuille de route 2020-2030 pour la coopération de défense, qui définit des objectifs communs aux niveaux opérationnel et tactique dans cinq lignes d’effort : interopérabilité militaire, modernisation et préparation des forces dans les domaines aérien, terrestre et maritime.
Dans le même sillage, le même document souligne que la Mission renforcera la contribution positive du Maroc à la sécurité et à la stabilité régionale en renforçant ses capacités de défense et l’interopérabilité conjointe. « En tant qu’allié majeur non membre de l’OTAN, poursuit la même source, le Maroc est un partenaire fiable et essentiel pour faire avancer les intérêts américains en Afrique et exporter la sécurité dans la région », ressort-il du rapport.
Par ailleurs, en matière d’économie, le document note que les progrès substantiels du Maroc dans le renforcement de la croissance au cours de la dernière décennie ont contribué à une solide performance macroéconomique et à la réduction de la pauvreté.
Citant le FMI, il rappelle que l’activité économique a récupéré l’essentiel du terrain perdu lors de la grave récession mondiale de 2020, à cause de la pandémie du Covid-19, enregistrant une croissance de 6,3% en 2021, l’une des plus élevées de la région MENA. « La reprise économique devrait se poursuivre au cours des prochaines années, même si la pandémie laissera quelques cicatrices. La croissance du PIB devrait atteindre environ 3% en 2022, alors que la production agricole revient à des niveaux moyens et que l’activité non agricole continue de se redresser », prévoit le rapport.
Toutefois, poursuit la même source, le taux de chômage national de 12% masque des disparités importantes parmi les femmes et les jeunes, ainsi que des problèmes d’emploi dans les zones géographiques urbaines.
Le gouvernement cherche à stimuler les investissements et la création d’emplois
Malgré quelques difficultés, le rapport indique que le gouvernement marocain cherche à stimuler les investissements du secteur privé et la création d’emplois dans le développement industriel, l’énergie propre et d’autres secteurs en croissance de l’économie afin de promouvoir une croissance économique plus robuste et la réduction de la pauvreté, en particulier parmi les jeunes et les populations marginalisées.
L’aide au développement de la Mission se concentrera donc sur la collaboration avec le gouvernement pour faire face aux principales contraintes économiques de l’économie, notamment par des investissements dans les secteurs de la productivité des terres, de l’énergie et de l’environnement, la promotion de l’entrepreneuriat et la qualité de l’éducation, l’employabilité des jeunes et le gouvernement participatif, lit-on dans le document.
Le rapport rappelle, au passage, que le Nouveau Modèle de Développement (NMD) envisage une économie productive et diversifiée, en mettant l’accent sur la production à valeur ajoutée, des emplois de qualité et un capital humain renforcé pour mener au succès d’ici 2030. Les progrès du Maroc sur ces axes sont importants pour les États-Unis, « car cela permettra à un plus grand nombre de citoyens marocains de réaliser leurs aspirations, en renforçant la stabilité interne et en réduisant les pressions migratoires ».
Un déficit notable que le NDM cherche à combler est le faible taux de participation des femmes au marché du travail, fait remarquer le département d’Etat US, ajoutant que l’USAID maintient sa programmation ciblée et son équipe politique cherche à aider le Maroc à poursuivre les réformes nécessaires pour réaliser une croissance économique à laquelle aspire le NMD.
« Nous aiderons le Maroc à se doter d’une infrastructure de télécommunications moderne »
En matière de gouvernance, le rapport souligne que la Mission américaine continuera de plaider pour des progrès soutenus en matière de droits civils et politiques au Maroc. « Ce faisant, nous ferons progresser non seulement la stabilité, mais aussi les propres aspirations du Maroc, telles que les engagements pris dans sa Constitution de 2011, et en tant que signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques », indique le rapport.
La Mission plaidera également en faveur des droits humains fondamentaux et des valeurs démocratiques clés telles que la liberté d’expression et l’égalité de traitement devant la loi pour tous les Marocains, et soutiendra les organisations de la société civile pour servir et défendre tous.
Le rapport fait observer, par ailleurs, que la Mission américaine soutiendra les efforts du Maroc, leader mondial de l’énergie verte, pour réduire les émissions et mettre en place des stratégies d’adaptation au changement climatique.
Pour conclure, le document estime que plusieurs risques pourraient avoir une incidence sur les opérations de la Mission, soulignant que le Covid-19 pourrait déprimer davantage l’économie mondiale, impactant négativement la croissance économique nationale. «Le Maroc pourrait même connaître une sécheresse importante, endommageant l’industrie agricole, entravant la croissance économique», prévoit le rapport.
A. CHANNAJE
Accord de libre-échange Maroc-USA
Depuis l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange (ALE) entre les États-Unis et le Maroc en 2006, le commerce bilatéral avec le Maroc a augmenté de 300%. Les États-Unis sont désormais le troisième partenaire commercial du Maroc en termes de commerce total, mais il reste encore beaucoup de place pour la croissance de nos relations commerciales, estime le département d’Etat US.
Les entreprises américaines ont besoin alors du soutien de la Mission américaine au Maroc pour remporter des appels d’offres, accéder aux marchés et tirer parti, entre autres, de l’environnement politique stable du Maroc.
La Mission Maroc promouvra les intérêts économiques stratégiques des États-Unis au Maroc en faisant pression pour des réformes marocaines visant à libéraliser le commerce, à augmenter les opportunités d’emploi dans le secteur privé et à favoriser un environnement qui encourage et récompense l’entrepreneuriat.
Les entreprises américaines ont besoin alors du soutien de la Mission américaine au Maroc pour remporter des appels d’offres, accéder aux marchés et tirer parti, entre autres, de l’environnement politique stable du Maroc.
La Mission Maroc promouvra les intérêts économiques stratégiques des États-Unis au Maroc en faisant pression pour des réformes marocaines visant à libéraliser le commerce, à augmenter les opportunités d’emploi dans le secteur privé et à favoriser un environnement qui encourage et récompense l’entrepreneuriat.