Les fossiles d'un auroch (Bos primigenius) et d'un rhinocéros blanc (Ceratotherium simum), ayant vécu il y a des dizaines de milliers d’années au Maroc ont permis à des chercheurs de comprendre comment le Sahara nord-africain s'est désertifié. En effet, ces fossiles découverts dans le gisement de l'Oued el Haï, situé au Sud-Est de Jerada, dans l’Oriental, vont permettre aux paléontologues de définir l’époque où l’ancêtre des rhinocéros blancs actuels a remplacé les espèces les plus anciennes et aussi, de savoir à quoi ressemblait le climat à cette époque, fait savoir le quotidien argentin, La Nacion.
Ainsi, grâce à ces fossiles, les chercheurs pensent mieux comprendre les changements climatiques qui ont fait que l'Afrique du Nord se situe dans l’écozone paléarctique. «La plupart des biogéographes considéraient le Maghreb comme faisant partie de l’écozone paléarctique, même si c'est relativement récemment que la proportion d'espèces paléarctiques y a augmenté. Le Comment et le quand des changements biogéographiques ne sont toutefois pas connus, mais ils sont probablement le résultat de l'aridification croissante du Sahara et de la baisse des températures mondiales», explique l’étude.
Selon Jan van der Made, chercheur au Musée national des sciences naturelles (MNCN-CSIC), et membre de l’équipe internationale de recherche sur ces fossiles, le Sahara a commencé à se former il y a des millions d’années du fait des changements climatiques. « C’est une région où la vie n’est plus possible aujourd’hui pour la plupart des grands mammifères. Mais il est important de savoir quelles espèces l’ont peuplé et à quelles périodes »,a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « Il est curieux de voir comment ’C. simum’ est passé de la vie au sud du Sahara vers le nord et a occupé l’espace de ’C. mauritanicum’. Cela s’est produit dans l’une des deux périodes avec un climat plus humide, entre 85 000 et 80 000 ou entre 105 000 et 100 000 ans, et c’était possible parce que la région du Sahara avait dans ces périodes une végétation appropriée ».
Les résultats de ces recherches menées par l’Institut catalan de paléoécologie humaine et de l’évolution sociale (IPHES-CERCA), le Centre national de recherche sur l’évolution humaine (CENIEH) et l’Université Mohamed I d’Oujda, ont été publiés dans la revue « Historical Biology ». Ce projet de recherche développé au Maroc, est financé par la Fondation Palarq, le ministère marocain de la Jeunesse, de la culture et de la communication, le ministère espagnol de la Science et de l'innovation et les groupes de recherche de María de Maeztu, et la Generalitat de Catalunya.
Ainsi, grâce à ces fossiles, les chercheurs pensent mieux comprendre les changements climatiques qui ont fait que l'Afrique du Nord se situe dans l’écozone paléarctique. «La plupart des biogéographes considéraient le Maghreb comme faisant partie de l’écozone paléarctique, même si c'est relativement récemment que la proportion d'espèces paléarctiques y a augmenté. Le Comment et le quand des changements biogéographiques ne sont toutefois pas connus, mais ils sont probablement le résultat de l'aridification croissante du Sahara et de la baisse des températures mondiales», explique l’étude.
Selon Jan van der Made, chercheur au Musée national des sciences naturelles (MNCN-CSIC), et membre de l’équipe internationale de recherche sur ces fossiles, le Sahara a commencé à se former il y a des millions d’années du fait des changements climatiques. « C’est une région où la vie n’est plus possible aujourd’hui pour la plupart des grands mammifères. Mais il est important de savoir quelles espèces l’ont peuplé et à quelles périodes »,a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « Il est curieux de voir comment ’C. simum’ est passé de la vie au sud du Sahara vers le nord et a occupé l’espace de ’C. mauritanicum’. Cela s’est produit dans l’une des deux périodes avec un climat plus humide, entre 85 000 et 80 000 ou entre 105 000 et 100 000 ans, et c’était possible parce que la région du Sahara avait dans ces périodes une végétation appropriée ».
Les résultats de ces recherches menées par l’Institut catalan de paléoécologie humaine et de l’évolution sociale (IPHES-CERCA), le Centre national de recherche sur l’évolution humaine (CENIEH) et l’Université Mohamed I d’Oujda, ont été publiés dans la revue « Historical Biology ». Ce projet de recherche développé au Maroc, est financé par la Fondation Palarq, le ministère marocain de la Jeunesse, de la culture et de la communication, le ministère espagnol de la Science et de l'innovation et les groupes de recherche de María de Maeztu, et la Generalitat de Catalunya.