Qui l'eût cru ? Aux dernières nouvelles, une campagne contre la «négrisation» de la population marocaine fait rage sur les réseaux sociaux, non sans provoquer le courroux des partisans du bon sens et du vivre-ensemble intercommunautaire.
Véhiculée par des hermétiques d’esprit, cette campagne préconise l'interdiction de mariage des Marocaines avec des Subsahariens et autres citoyens de pays africains de couleur, sous l’alibi de «la disparition de la beauté marocaine» ou «la disparition de la peau laiteuse héritée de nos ancêtres européens, les Andalous».
Pis, ces prosélytes de l’absurde mettent en garde quant à un « complot noir » dont le but serait de faire disparaître les Amazighs et les Arabes du continent africain. Mais toutes ces palabres ne sont que déraison, car il va sans dire que le Maroc, portail de l’Afrique, est le berceau de tous les métissages ethniques : ses Amazighs et Arabes sont d’origines afro-asiatiques, et ses Touaregs sont des Sahraouis en provenance du grand désert malien.
Ces communautés cohabitent depuis bien des siècles au Royaume faisant de lui un pays cosmopolite par essence. Et c’est grâce à ses valeurs que le Maroc s’est vu octroyer le statut de Terre de tolérance et de vivre-ensemble.
Cette controverse demeure tout aussi saugrenue que la sornette de cette YouTubeuse d’un pays du Golfe qui encourageait ses compatriotes, il y a quelques années, à se marier avec des réfugiés syriens, ces beaux gosses blancs, pour favoriser l’eugénisme, au lieu de convoler en justes noces avec des Marocains en mal de réputation.
Car à tout point de vue, répandre une couleur ou vouloir en empêcher l’expansion a tout d’un complexe contre-nature qui revêt une haine raciale, somme toute. Voici donc pourquoi Albert Einstein disait que deux choses demeurent illimitées : l’Univers et la bêtise humaine.
Véhiculée par des hermétiques d’esprit, cette campagne préconise l'interdiction de mariage des Marocaines avec des Subsahariens et autres citoyens de pays africains de couleur, sous l’alibi de «la disparition de la beauté marocaine» ou «la disparition de la peau laiteuse héritée de nos ancêtres européens, les Andalous».
Pis, ces prosélytes de l’absurde mettent en garde quant à un « complot noir » dont le but serait de faire disparaître les Amazighs et les Arabes du continent africain. Mais toutes ces palabres ne sont que déraison, car il va sans dire que le Maroc, portail de l’Afrique, est le berceau de tous les métissages ethniques : ses Amazighs et Arabes sont d’origines afro-asiatiques, et ses Touaregs sont des Sahraouis en provenance du grand désert malien.
Ces communautés cohabitent depuis bien des siècles au Royaume faisant de lui un pays cosmopolite par essence. Et c’est grâce à ses valeurs que le Maroc s’est vu octroyer le statut de Terre de tolérance et de vivre-ensemble.
Cette controverse demeure tout aussi saugrenue que la sornette de cette YouTubeuse d’un pays du Golfe qui encourageait ses compatriotes, il y a quelques années, à se marier avec des réfugiés syriens, ces beaux gosses blancs, pour favoriser l’eugénisme, au lieu de convoler en justes noces avec des Marocains en mal de réputation.
Car à tout point de vue, répandre une couleur ou vouloir en empêcher l’expansion a tout d’un complexe contre-nature qui revêt une haine raciale, somme toute. Voici donc pourquoi Albert Einstein disait que deux choses demeurent illimitées : l’Univers et la bêtise humaine.