Face à la pandémie Coronavirus, l’Afrique est au coeur de la guerre des chiffres, parfois les plus alarmistes, et qui prévoient un scénario catastrophique jamais égalé dans l’histoire de ce continent, si rien n’est fait. L’appel d’Antonio Guterres, Sg de l’ONU, donne une idée en la matière : d’abord, il faut 3000 milliards de dollars» pour le Sud contre le coronavirus.
Dans l’entretien qu’il a donné à RFI et France 24, Antonio Guterres interpelle la communauté internationale. Alors que la pandémie de coronavirus continue de gagner du terrain et que plus de 25.000 personnes sont mortes dans le monde, le secrétaire général de l’ONU plaide pour un sursaut dans la lutte contre le virus, car en Afrique, il est encore temps, selon lui, d’éviter des millions de morts. Vous l’avez bien entendu : des millions de morts.
Pourtant, les pays africains sont les moins touchés, sans oublier que les mesures préventives sont prises par les Etats pour éviter la propagation de ce virus à travers le confinement, restriction des déplacements de la population, fermeture des frontières, suspension des transports aériens. A la date du vendredi 27 mars, l’Afrique comptait 3.426 cas confirmés de coronavirus et 94 morts, selon le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’Union africaine.
Dans l’entretien qu’il a donné à RFI et France 24, Antonio Guterres interpelle la communauté internationale. Alors que la pandémie de coronavirus continue de gagner du terrain et que plus de 25.000 personnes sont mortes dans le monde, le secrétaire général de l’ONU plaide pour un sursaut dans la lutte contre le virus, car en Afrique, il est encore temps, selon lui, d’éviter des millions de morts. Vous l’avez bien entendu : des millions de morts.
Pourtant, les pays africains sont les moins touchés, sans oublier que les mesures préventives sont prises par les Etats pour éviter la propagation de ce virus à travers le confinement, restriction des déplacements de la population, fermeture des frontières, suspension des transports aériens. A la date du vendredi 27 mars, l’Afrique comptait 3.426 cas confirmés de coronavirus et 94 morts, selon le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’Union africaine.
Des questions sans réponses
On ne peut s’empêcher de se demander que reste-t-il pour l’Afrique si l’on n’arrivera pas à réunir cette somme ? A quoi serviront les mesures prises par les Etats étant donné que, d’ici fin avril, la plupart des Etats du continent reprendront les activités normales ? Du côté du FMI, les prévisions ne sont pas non plus au vert. Il a prévenu contre l’impact du coronavirus sur des systèmes de santé déjà fragiles en Afrique subsaharienne qui risque de subir un coût catastrophique au plan humain à l’image du reste du monde.
Selon le FMI, les pays d’Afrique subsaharienne agissent résolument en prenant des mesures radicales pour barrer la route au virus, notamment en limitant les rassemblements publics et en lançant des campagnes de sécurité publique. « Or nous savons que pour les populations les plus vulnérables de la région, les mesures de distanciation sociale» ne sont pas réalistes et que le télétravail est réservé à une minorité.
Il est donc encore plus important de prendre des décisions difficiles comme la fermeture des frontières, mais en l’appliquant aux personnes et non aux biens de première nécessité, d’autant qu’il faut éviter de surcharger des systèmes de santé déjà fragiles », indique l’institution financière basée à Washington dans un récent rapport.
Selon le FMI, les pays d’Afrique subsaharienne agissent résolument en prenant des mesures radicales pour barrer la route au virus, notamment en limitant les rassemblements publics et en lançant des campagnes de sécurité publique. « Or nous savons que pour les populations les plus vulnérables de la région, les mesures de distanciation sociale» ne sont pas réalistes et que le télétravail est réservé à une minorité.
Il est donc encore plus important de prendre des décisions difficiles comme la fermeture des frontières, mais en l’appliquant aux personnes et non aux biens de première nécessité, d’autant qu’il faut éviter de surcharger des systèmes de santé déjà fragiles », indique l’institution financière basée à Washington dans un récent rapport.
Mesures d’urgence
D’ailleurs, le FMI met à la disposition 50 milliards de dollars au moyen de dispositifs d’urgence à décaissement rapide, dont 10 milliards de dollars à des conditions hautement avantageuses en faveur des pays à faible revenu. Jusqu’à présent, près de vingt pays ont demandé des financements d’urgence, et au moins dix autres le feront probablement bientôt. Ce qui est très loin des 3000 milliards de dollars pour le Sud contre le coronavirus que demande le Sg de l’ONU.
Quant à l’OMS, la pandémie risque de faire ravage. On est encore dans une prévision catastrophique. Dans cette optique, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Rebecca Moeti, alerte sur l’évolution dramatique de l’épidémie de Covid-19 en Afrique, où désormais une quarantaine de pays sont touchés contre un seul il y a un mois. A l’entendre, la situation est très préoccupante avec une évolution dramatique : une augmentation géographique du nombre de pays et aussi l’augmentation du nombre de cas infectés.
Face à ces scénarii pessimistes et alarmants, le plaidoyer du président sénégalais Macky Sall vient résonner comme une lueur d’espoir pour le continent, car le chef de l’Etat du pays de la Téranga appelle tout simplement à une annulation de la dette de l’Afrique, gravement atteinte par la pandémie du Covid-19. En réalité, c’est le poids de la dette qui fait qu’aujourd’hui la plupart des pays africains sont sous-équipés en infrastructures sanitaires. Les autres pairs du continent se rejoindront-ils à l’appel de Macky Sall ? This is the question.
Quant à l’OMS, la pandémie risque de faire ravage. On est encore dans une prévision catastrophique. Dans cette optique, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Rebecca Moeti, alerte sur l’évolution dramatique de l’épidémie de Covid-19 en Afrique, où désormais une quarantaine de pays sont touchés contre un seul il y a un mois. A l’entendre, la situation est très préoccupante avec une évolution dramatique : une augmentation géographique du nombre de pays et aussi l’augmentation du nombre de cas infectés.
Face à ces scénarii pessimistes et alarmants, le plaidoyer du président sénégalais Macky Sall vient résonner comme une lueur d’espoir pour le continent, car le chef de l’Etat du pays de la Téranga appelle tout simplement à une annulation de la dette de l’Afrique, gravement atteinte par la pandémie du Covid-19. En réalité, c’est le poids de la dette qui fait qu’aujourd’hui la plupart des pays africains sont sous-équipés en infrastructures sanitaires. Les autres pairs du continent se rejoindront-ils à l’appel de Macky Sall ? This is the question.
Wolondouka SIDIBE