Ces sauvetages sont inespérés car ils sont intervenus bien au-delà de la période cruciale des 72 heures après la catastrophe qui a frappé les deux pays.
Au cours de la nuit de dimanche à lundi, sept personnes ont été dégagées vivantes en Turquie, selon la presse, dont un enfant de trois ans à Kahramanmaras et une femme de 60 ans à Besni. Une autre, de 40 ans, a aussi été sauvée au bout de 170 heures à Gaziantep.
Un membre d'une équipe de secouristes britanniques a diffusé dimanche une vidéo sur Twitter montrant un secouriste emprunter un tunnel creusé dans les ruines de cette même ville et en ressortir une personnes bloquée pendant cinq jours.
Et dans la cité méridionale de Kahramanmaras, proche de l'épicentre du séisme, des excavateurs étaient à l'oeuvre, pendant que des sinistrés, blottis autour d'un feu, attendaient des nouvelles de leurs proches.
Au total, plus de 34.000 personnes travaillent actuellement à la recherche de survivants, a souligné le vice-président turc Fuat Oktay. Quelque 1,2 million de personnes ont été logées dans des résidences pour étudiants et 400.000 évacuées, a-t-il ajouté.
A Antakya, l'Antioche de l'Antiquité grecque, après les trois ou quatre premiers jours d'abandon, les secours sont désormais organisés.
Des toilettes basiques, sans eau, ont été installées, au grand soulagement des rescapés, et le réseau téléphonique a été rétabli dans plusieurs quartiers.
A Kahramanmaras, à l'épicentre du tremblement de terre, 30.000 tentes ont été dressées, tandis que 48.000 personnes sont hébergées dans les écoles et 11.500 dans des salles de sport, a fait savoir le ministre de l'Intérieur Suleyman Soylu.
Une forte présence policière et militaire est dorénavant visible, les autorités précisant qu'il s'agit d'empêcher les pillages, après des incidents ce week-end.
Nombre d'habitants d'Antakya interrogés par l'AFP expliquent néanmoins les vols dans les supermarchés les premiers jours par la nécessité absolue dans laquelle beaucoup se trouvaient, dépourvus d'eau, d'électricité et d'argent, faute de soutien des autorités.
Désormais, d'après les équipes de l'AFP, à Antakya comme à Kahramanmaras, l'aide afflue.
Dans cette deuxième ville également, des toilettes commencent à apparaître.
Et l'AFP a partout noté une très forte solidarité de la population envers les habitants des zones sinistrées.
Toutefois, dans la province d'Hatay, des camions ont juste abandonné des colis d'aide dans la rue pour éviter d'attendre dans un centre de secours.
De plus, a-t-on pu voir sur une vidéo, certains travailleurs humanitaires ont jeté au hasard des vêtements dans la foule.
Dans le même temps, les opérations de recherche ont pris fin à Sanliurfa, Kilis, Osmaniye et Adana, selon les médias turcs.
En revanche, a noté le ministre de l'Intérieur, elles se poursuivent en 308 endroits à Kahramanmaras.
Quant aux écoles primaires et secondaires de 10 villes ayant souffert du tremblement de terre, elles resteront fermées jusqu'au 1er mars, a déclaré le ministre de l'Education Mahmut Ozer.
Dans les autres cités, les écoles rouvriront le 20 février.
Le séisme a aussi réduit en poussière d'importants lieux de culte.
A Antakya, Havva Pamukcu, une fidèle de la mosquée Habib-I Nejjar, n'en revient pas.
"Cet endroit signifie beaucoup pour nous", soupire-t-elle. "Les gens avaient l'habitude de venir ici avant d'aller en pèlerinage à la Mecque".
L'église orthodoxe y a connu le même sort, constate Sertac Paul Bozkurt, membre du conseil administrant ce lieu de culte.
"Tous ses murs se sont écroulés et elle n'est pas en état d'abriter des prières", déplore-t-il.
En Syrie, la situation demeure très difficile.
Bab-al Hawa, dans le nord-ouest, reste le seul point de passage opérationnel à partir de la Turquie vers les zones rebelles, elles aussi ravagées par le séisme.
Des camions, avec à leur bord de quoi confectionner des abris d'urgence à l'aide de bâches en plastique, ainsi que des couvertures, des matelas, des cordes ou encore des vis et des clous, ont franchi la frontière.
Une aide insuffisante, a admis l'ONU.
"Jusqu'à présent, nous avons fait défaut aux gens du nord-ouest de la Syrie", a reconnu le chef de l'agence humanitaire de l'ONU Martin Griffiths. "Ils se sentent à juste titre abandonnés" et il faut "corriger cet échec au plus vite".
Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a rencontré le président syrien Bachar al-Assad dimanche à Damas, assurant que ce dernier s'était montré prêt à envisager l'ouverture de nouveaux points de passage pour acheminer l'aide aux zones rebelles.
Selon un responsable du ministère syrien des Transports Suleiman Khalil, 62 avions chargés d'aide ont jusqu'à présent atterri en Syrie et d'autres sont attendus dans les heures et les jours à venir, en provenance en particulier d'Arabie saoudite.
D'après les derniers bilans officiels, le tremblement de terre du 6 février, de magnitude 7,8, a fait au moins 35.224 morts: 31.643 dans le sud de la Turquie et 3.581 en Syrie. L'ONU a indiqué dimanche que le bilan pourrait encore "doubler".
Au cours de la nuit de dimanche à lundi, sept personnes ont été dégagées vivantes en Turquie, selon la presse, dont un enfant de trois ans à Kahramanmaras et une femme de 60 ans à Besni. Une autre, de 40 ans, a aussi été sauvée au bout de 170 heures à Gaziantep.
Un membre d'une équipe de secouristes britanniques a diffusé dimanche une vidéo sur Twitter montrant un secouriste emprunter un tunnel creusé dans les ruines de cette même ville et en ressortir une personnes bloquée pendant cinq jours.
Et dans la cité méridionale de Kahramanmaras, proche de l'épicentre du séisme, des excavateurs étaient à l'oeuvre, pendant que des sinistrés, blottis autour d'un feu, attendaient des nouvelles de leurs proches.
Au total, plus de 34.000 personnes travaillent actuellement à la recherche de survivants, a souligné le vice-président turc Fuat Oktay. Quelque 1,2 million de personnes ont été logées dans des résidences pour étudiants et 400.000 évacuées, a-t-il ajouté.
A Antakya, l'Antioche de l'Antiquité grecque, après les trois ou quatre premiers jours d'abandon, les secours sont désormais organisés.
Des toilettes basiques, sans eau, ont été installées, au grand soulagement des rescapés, et le réseau téléphonique a été rétabli dans plusieurs quartiers.
A Kahramanmaras, à l'épicentre du tremblement de terre, 30.000 tentes ont été dressées, tandis que 48.000 personnes sont hébergées dans les écoles et 11.500 dans des salles de sport, a fait savoir le ministre de l'Intérieur Suleyman Soylu.
Une forte présence policière et militaire est dorénavant visible, les autorités précisant qu'il s'agit d'empêcher les pillages, après des incidents ce week-end.
Nombre d'habitants d'Antakya interrogés par l'AFP expliquent néanmoins les vols dans les supermarchés les premiers jours par la nécessité absolue dans laquelle beaucoup se trouvaient, dépourvus d'eau, d'électricité et d'argent, faute de soutien des autorités.
Désormais, d'après les équipes de l'AFP, à Antakya comme à Kahramanmaras, l'aide afflue.
Dans cette deuxième ville également, des toilettes commencent à apparaître.
Et l'AFP a partout noté une très forte solidarité de la population envers les habitants des zones sinistrées.
Toutefois, dans la province d'Hatay, des camions ont juste abandonné des colis d'aide dans la rue pour éviter d'attendre dans un centre de secours.
De plus, a-t-on pu voir sur une vidéo, certains travailleurs humanitaires ont jeté au hasard des vêtements dans la foule.
Dans le même temps, les opérations de recherche ont pris fin à Sanliurfa, Kilis, Osmaniye et Adana, selon les médias turcs.
En revanche, a noté le ministre de l'Intérieur, elles se poursuivent en 308 endroits à Kahramanmaras.
Quant aux écoles primaires et secondaires de 10 villes ayant souffert du tremblement de terre, elles resteront fermées jusqu'au 1er mars, a déclaré le ministre de l'Education Mahmut Ozer.
Dans les autres cités, les écoles rouvriront le 20 février.
Le séisme a aussi réduit en poussière d'importants lieux de culte.
A Antakya, Havva Pamukcu, une fidèle de la mosquée Habib-I Nejjar, n'en revient pas.
"Cet endroit signifie beaucoup pour nous", soupire-t-elle. "Les gens avaient l'habitude de venir ici avant d'aller en pèlerinage à la Mecque".
L'église orthodoxe y a connu le même sort, constate Sertac Paul Bozkurt, membre du conseil administrant ce lieu de culte.
"Tous ses murs se sont écroulés et elle n'est pas en état d'abriter des prières", déplore-t-il.
En Syrie, la situation demeure très difficile.
Bab-al Hawa, dans le nord-ouest, reste le seul point de passage opérationnel à partir de la Turquie vers les zones rebelles, elles aussi ravagées par le séisme.
Des camions, avec à leur bord de quoi confectionner des abris d'urgence à l'aide de bâches en plastique, ainsi que des couvertures, des matelas, des cordes ou encore des vis et des clous, ont franchi la frontière.
Une aide insuffisante, a admis l'ONU.
"Jusqu'à présent, nous avons fait défaut aux gens du nord-ouest de la Syrie", a reconnu le chef de l'agence humanitaire de l'ONU Martin Griffiths. "Ils se sentent à juste titre abandonnés" et il faut "corriger cet échec au plus vite".
Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a rencontré le président syrien Bachar al-Assad dimanche à Damas, assurant que ce dernier s'était montré prêt à envisager l'ouverture de nouveaux points de passage pour acheminer l'aide aux zones rebelles.
Selon un responsable du ministère syrien des Transports Suleiman Khalil, 62 avions chargés d'aide ont jusqu'à présent atterri en Syrie et d'autres sont attendus dans les heures et les jours à venir, en provenance en particulier d'Arabie saoudite.
D'après les derniers bilans officiels, le tremblement de terre du 6 février, de magnitude 7,8, a fait au moins 35.224 morts: 31.643 dans le sud de la Turquie et 3.581 en Syrie. L'ONU a indiqué dimanche que le bilan pourrait encore "doubler".