Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une rencontre tenue dans le cadre des sessions du dialogue social, M. Allakouch, qui était à la tête d'une délégation de la Centrale syndicale, a réitéré la nécessité "de ne pas porter atteinte aux droits acquis de la classe ouvrière et de protéger son pouvoir d’achat".
La rencontre a abordé trois points centraux, à savoir l’amélioration du revenu "de manière à l'aligner au niveau de vie de la classe ouvrière", la loi sur la grève et le régime de retraite, a-t-il ajouté.
D’après M. Allakouch, la Centrale syndicale a appelé, lors de cette session, à la hausse du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), l’augmentation générale des salaires et la baisse des impôts, conformément à l’accord du 30 avril 2022, insistant sur "la nécessité pour le gouvernement de respecter les règles relatives aux libertés syndicales".
Il a, dans ce contexte, salué la disposition du gouvernement à soutenir les réformes structurelles inscrites dans l’accord du 30 avril 2022, ainsi que la fréquence des sessions du dialogue social, dans la perspective de "finaliser l’accord avant le 1er mai".
Pour sa part, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration, Ghita Mezzour, a noté que les sessions du dialogue social constituent, dans leur ensemble, "des dialogues concrets" ayant permis de s’arrêter sur un ensemble de points essentiels concernant les secteurs public et privé, notamment l’augmentation générale des salaires, ajoutant qu'elles "se poursuivent dans des conditions empreintes de confiance".
Outre Mme Mezzour, cette rencontre s'est déroulée en présence, notamment, de la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, du ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, et du ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, qui s’est réuni plus tôt dans la journée avec une délégation de l’Union marocaine du travail (UMT).