Professeur Aziza Benkirane
C’est un président de la république qui manifeste ainsi en direct l’inconfort du masque « grand public ». Il rougit (début d’hypercapnie), est pris d’une violente quinte de toux (petit encombrement) sous son masque en tissu. Il s’obstine à parler, s’enroue et tousse entre chaque phrase (hypersialorrhée, et inhalation salivaire probable), il enlève son masque, promet de retrouver sa voix après un verre d’eau, en toussant dans sa main à travers ou sans masque (désorientation suffisante pour lui faire faire un impair), il boit, remet son masque, sans se désinfecter les mains, commence à rougir de nouveau et continue à tousser, s’étrangle presque avant d’arracher son masque, et d’en demander un plus léger. La confusion est telle, qu’il ne respecte aucun geste barrière, touche le micro, le masque … à tel point aussi que les 8000 euros, du début de son discours deviennent 10.000.
Au lieu de continuer à dénoncer une moindre vigilance et une irresponsabilité collective des populations, peut-être qu’à présent les scientifiques français vont se pencher sur la définition technique des masques chirurgicaux, et « grand public », devenus un peu partout obligatoires et sanctionnables quand ils ne sont pas portés, et poser les questions que les manifestations anti-masques n’ont pas su soulever.
Rappel :
1. Les masques de type chirurgical
Les masques dits chirurgicaux sont définis comme des dispositifs médicaux, qui évitent la projection de gouttelettes émises par le porteur du masque (normalement la personne infectée), et limite ainsi la contamination de l'environnement extérieur et des autres personnes. Leurs mailles de 30 à 40 µm ne filtreraient selon les auteurs que 30-40 à 60% de virus, dont la taille varie entre 0,06 et 0,140 µm
Pour le public, il existe des modèles à usage unique non stériles. Théoriquement le port de ce dispositif ne peut excéder quatre heures, sans être changé. Néanmoins avec la chaleur, en cas de transpiration intense , le masque perd son efficacité en beaucoup moins que 4H.
Le masque doit être jeté une fois souillé. Néanmoins la majorité des usagers les lavent en machine 2 ou 3 fois, voire plus. En matière de respirabilité : dans les entreprises on est autorisé à quitter le travail pour s’aérer durant 20 mn toutes les 2H.
2. Les masques dits "grand public"
Les masques dits " grand public " sont des dispositifs textiles, lavables et réutilisables. Ils doivent présenter des propriétés de filtration supérieures à 90% des particules de 3 µm (catégorie 1) ou supérieures à 70% (catégorie 2). Ces masques aussi doivent être changés toutes les quatre heures. Le lavage doit être effectué en machine dont le cycle comprendra au minimum un plateau de 30 minutes à 60°C (exigé du moins jusqu’à ce jour). Le masque doit ensuite être séché dans son intégralité, au sèche-linge, au sèche-cheveux ou à l'air libre sur un support propre et désinfecté, puis repassé à la vapeur à la température indiquée par le fabricant (environ 120° à 130°)." Tout un programme !
3. Est-ce que ces masques étouffent ?
Bref que des signes qui évoquent une hypercapnie mal tolérée. Il ne s’agit pas là d’une étude scientifique, mais seulement une alerte pour que les scientifiques s’intéressent à la question. Merci Monsieur le Président pour votre démonstration magistrale. Cela nous permettra des remises en cause, sans risquer d’être sanctionné par les autorités sanitaires.
Si tant de personnes tombent le masque ou refusent de le porter, il faudrait peut-être :
D’autant qu’on ne voit le port du masque obligatoire aplatir les courbes de progression exponentielle du Covid-19, dans les pays qui ne trichent pas dans leurs déclarations, que sur les projections jouées par les « statisticiens », et pas dans la vraie vie. Donnez-nous un masque plus léger a dit le président français.
Par Professeur Aziza Benkirane
Au lieu de continuer à dénoncer une moindre vigilance et une irresponsabilité collective des populations, peut-être qu’à présent les scientifiques français vont se pencher sur la définition technique des masques chirurgicaux, et « grand public », devenus un peu partout obligatoires et sanctionnables quand ils ne sont pas portés, et poser les questions que les manifestations anti-masques n’ont pas su soulever.
Rappel :
1. Les masques de type chirurgical
Les masques dits chirurgicaux sont définis comme des dispositifs médicaux, qui évitent la projection de gouttelettes émises par le porteur du masque (normalement la personne infectée), et limite ainsi la contamination de l'environnement extérieur et des autres personnes. Leurs mailles de 30 à 40 µm ne filtreraient selon les auteurs que 30-40 à 60% de virus, dont la taille varie entre 0,06 et 0,140 µm
Pour le public, il existe des modèles à usage unique non stériles. Théoriquement le port de ce dispositif ne peut excéder quatre heures, sans être changé. Néanmoins avec la chaleur, en cas de transpiration intense , le masque perd son efficacité en beaucoup moins que 4H.
Le masque doit être jeté une fois souillé. Néanmoins la majorité des usagers les lavent en machine 2 ou 3 fois, voire plus. En matière de respirabilité : dans les entreprises on est autorisé à quitter le travail pour s’aérer durant 20 mn toutes les 2H.
2. Les masques dits "grand public"
Les masques dits " grand public " sont des dispositifs textiles, lavables et réutilisables. Ils doivent présenter des propriétés de filtration supérieures à 90% des particules de 3 µm (catégorie 1) ou supérieures à 70% (catégorie 2). Ces masques aussi doivent être changés toutes les quatre heures. Le lavage doit être effectué en machine dont le cycle comprendra au minimum un plateau de 30 minutes à 60°C (exigé du moins jusqu’à ce jour). Le masque doit ensuite être séché dans son intégralité, au sèche-linge, au sèche-cheveux ou à l'air libre sur un support propre et désinfecté, puis repassé à la vapeur à la température indiquée par le fabricant (environ 120° à 130°)." Tout un programme !
3. Est-ce que ces masques étouffent ?
- Il semblerait que l’oxygénation ne soit pas entravée par le port du masque chirurgical. L’oxymètre de pouls ne montre pratiquement pas de changement de la saturation en oxygène.
- Néanmoins le confinement sous le masque est-il tolérable, surtout quand il se prolonge au-delà de 1 H ? Le dioxyde de carbone, CO2 – plus lourd que l’air – s’accumule sous le masque. L’hypercapnie (augmentation de la pression partielle du CO2 dans le sang) générée par cette exposition à son propre CO2 expirée, pourrait provoquer une acidose respiratoire, que le métabolisme va tenter de compenser en larguant des bicarbonates.
- La concentration de CO2 dans l’air a largement augmentée avec l’émission des gaz à effet de serre, et donc le réchauffement climatique (>> 400 ppm selon OMM). Dans les expositions professionnelles on tolère une augmentation de cette concentration de CO2 (respiré) à 0,5%, 8H/jour, durant 5 jours. L’homme pourrait tolérer jusqu’à une concentration de 0,7% sans risque
- Dans ce petit espace clos que délimite le masque, les choses doivent être plus complexes, et il suffit d’interroger les personnes sur leur ressenti, et/ou monitorer les constantes de personnes qui portent un masque qui couvre le nez et la bouche avec un pince-nez métallique intégré, de couleur claire, qui n’est pas plaqué contre la bouche, pour pouvoir constater parfois :
- Une augmentation de température sous le masque de 2/10 à 3/10° toutes les 10 mn, puis à plus ou moins long terme, une sudation, une hypersalivation, parfois un encombrement avec toux.
- Une augmentation de la pression artérielle de 1 à 10 mm Hg au moins durant les premières 20 à 30 mn,
- Une vasodilatation des artérioles périphériques, avec un teint qui vire au rouge rutilant,
- Des céphalées chez certains, voir une chute du tonus des extenseurs de la main, une petite désorientation, ou de la confusion, etc.
Bref que des signes qui évoquent une hypercapnie mal tolérée. Il ne s’agit pas là d’une étude scientifique, mais seulement une alerte pour que les scientifiques s’intéressent à la question. Merci Monsieur le Président pour votre démonstration magistrale. Cela nous permettra des remises en cause, sans risquer d’être sanctionné par les autorités sanitaires.
Si tant de personnes tombent le masque ou refusent de le porter, il faudrait peut-être :
1-avoir une visibilité sur son impact biologique, mesurer notamment la concentration en CO2 sous le masque, dans le temps,
2-se demander pourquoi en Asie ce masque est respirable, et pas en Europe, ni en Afrique,
3-et surement revoir sa copie dans sa fabrication, avant que de le tester grandeur nature sur toutes les populations du monde.
D’autant qu’on ne voit le port du masque obligatoire aplatir les courbes de progression exponentielle du Covid-19, dans les pays qui ne trichent pas dans leurs déclarations, que sur les projections jouées par les « statisticiens », et pas dans la vraie vie. Donnez-nous un masque plus léger a dit le président français.
Par Professeur Aziza Benkirane