Profitant de l’état d’urgence sanitaire, des plongeurs de la région de Moulay Abdellah et plus exactement d’Oulad Al Ghadbane, n’ont pas hésité à caillasser les véhicules d’une commission provinciale mixte, venue contrôler les lieux, suite à une requête faisant état de ramassage sauvage d’algues marines, adressée peu de temps auparavant par la Fédération Provinciale de la Pêche Maritime, au gouverneur de la province et autres services compétents. L’agression a fait des blessés parmi les éléments de la commission et porté de sérieux dégâts à leurs véhicules, rapportent des sources provinciales fiables.
Une attitude irresponsable qui ouvre grandes les portes à toute sorte d’abus et de surexploitation de cette précieuse ressource halieutique, précise une source de la Fédération Provinciale de la Pêche Maritime.
Et ce ne sont pas des algologues de la faculté des sciences d’El Jadida qui vous diront le contraire. Ils avaient déjà prouvé dans un premier temps que la surexploitation de cette ressource a provoqué l’envahissement des côtes de la région par l’algue brune japonaise invasive baptisée Sargassum muticum.
Une bien triste réalité aujourd’hui, si l’on connaît qu’à El Jadida, berceau de l’algue rouge, l’année 2017 a été parmi les meilleures au Maroc. Les 4.914 tonnes d’algues sèches d’agarophytes allouées pour la zone représentaient une hausse du quota de 12% par rapport à l’année précédente, indique une source bien informée. La ressource étant particulièrement abondante. Chaque embarcation, un peu plus d’un millier, ramassait près de 1.700 kg par jour. Réglementation oblige, leur traçabilité est opérée informatiquement via les 21 coopératives d’El Jadida.
Dans le même ordre d’idée, signalons également que « Setexam » est la seule usine spécialisée qui monopolise le secteur au Maroc. La société dispose d’une flotte de 10 alguiers, de cinq agences de ramassage des algues : El Jadida, Kénitra, Safi, Essaouira et Boujdour. Elle emploie près de 200 personnes et 120 plongeurs. Le secteur du ramassage emploie quelque 7.000 personnes temporaires.
Cette entreprise familiale créée en 1960 produit l’agar-agar pour les secteurs alimentaire et pharmaceutique. Une gelée tirée de la plante marine sert à la fois à la conception de desserts, biscuits, bonbons, soupes, sauces… sans modification de saveur. Un gel également utilisé comme matrice solide dans les cultures de tissus, la duplication de gels en dentisterie ou le moulage en céramique. Une gélose qui pourrait remplacer avantageusement et efficacement la gélatine animale. Le développement du savoir-faire de Setexam s’est traduit par l’octroi des technologies modernes telles que l’automatisation du process de production, l’adoption des bonnes pratiques de fabrication, l’application du système de management qualité ISO 9001-2000 et du système HACCP, sans oublier une veille scientifique active afin d’assurer une production continue de produits de grande qualité.
Signalons enfin que les autorités provinciales ont ouvert une enquête sur l’incident de Moulay Abdellah, pour remettre de l’ordre et réhabiliter ce secteur.
Une attitude irresponsable qui ouvre grandes les portes à toute sorte d’abus et de surexploitation de cette précieuse ressource halieutique, précise une source de la Fédération Provinciale de la Pêche Maritime.
Et ce ne sont pas des algologues de la faculté des sciences d’El Jadida qui vous diront le contraire. Ils avaient déjà prouvé dans un premier temps que la surexploitation de cette ressource a provoqué l’envahissement des côtes de la région par l’algue brune japonaise invasive baptisée Sargassum muticum.
Une bien triste réalité aujourd’hui, si l’on connaît qu’à El Jadida, berceau de l’algue rouge, l’année 2017 a été parmi les meilleures au Maroc. Les 4.914 tonnes d’algues sèches d’agarophytes allouées pour la zone représentaient une hausse du quota de 12% par rapport à l’année précédente, indique une source bien informée. La ressource étant particulièrement abondante. Chaque embarcation, un peu plus d’un millier, ramassait près de 1.700 kg par jour. Réglementation oblige, leur traçabilité est opérée informatiquement via les 21 coopératives d’El Jadida.
Dans le même ordre d’idée, signalons également que « Setexam » est la seule usine spécialisée qui monopolise le secteur au Maroc. La société dispose d’une flotte de 10 alguiers, de cinq agences de ramassage des algues : El Jadida, Kénitra, Safi, Essaouira et Boujdour. Elle emploie près de 200 personnes et 120 plongeurs. Le secteur du ramassage emploie quelque 7.000 personnes temporaires.
Cette entreprise familiale créée en 1960 produit l’agar-agar pour les secteurs alimentaire et pharmaceutique. Une gelée tirée de la plante marine sert à la fois à la conception de desserts, biscuits, bonbons, soupes, sauces… sans modification de saveur. Un gel également utilisé comme matrice solide dans les cultures de tissus, la duplication de gels en dentisterie ou le moulage en céramique. Une gélose qui pourrait remplacer avantageusement et efficacement la gélatine animale. Le développement du savoir-faire de Setexam s’est traduit par l’octroi des technologies modernes telles que l’automatisation du process de production, l’adoption des bonnes pratiques de fabrication, l’application du système de management qualité ISO 9001-2000 et du système HACCP, sans oublier une veille scientifique active afin d’assurer une production continue de produits de grande qualité.
Signalons enfin que les autorités provinciales ont ouvert une enquête sur l’incident de Moulay Abdellah, pour remettre de l’ordre et réhabiliter ce secteur.
Mohamed LOKHNATI