Dans les Doukkala ce sont plutôt les figues des zones sud qui sont les plus en vogue, couvrant presque tous les marchés des régions d’El Jadida et de Sidi Bennour. Pour cause, l’infestation des plantations de figuiers dans les Doukkala par la cochenille du cactus a considérablement réduit la production.
Alors que les prix se situaient entre 0,50 et 1 DH l’unité trois années auparavant, les prix des figues de barbarie, variant d’un vendeur à l’autre, sont actuellement parmi les plus chers. Les magasins de grande surface affichaient pas moins de 35 DH/kg pour des fruits sans épines. Et les rares vendeurs ambulants proposent de gros calibres entre 3 à 5 DHS la pièce, tandis que les petits et moyens se négocient entre 1 et 2 DH.
Malgré sa résistance aux maladies et aux ravageurs, le cactus a connu ces derniers temps une expansion sans précédent de la cochenille. Les premiers foyers de la forte présence de cet insecte phytophage ont été signalés à Sidi Bennour, Rhamna puis à Youssoufia, précise une source de l’ORMVAD.
Quelques semaines seulement après l’apparition du fléau, le département de l’Agriculture a décidé de mesures d’urgence pour y faire face. Parmi ces mesures, assure une source responsable, il y a lieu de citer la suspension du programme de nouvelles plantations de cactus dans le cadre du Pilier II du Plan Maroc vert jusqu’à ce que la situation soit maîtrisée, mais aussi le renforcement et l’accélération des opérations d’arrachage et d’enfouissement des cactus infestés. Mieux encore, il a été également décidé d’intensifier les traitements phytosanitaires des plantations faiblement infestées. Sans oublier, la mise en place d’un cordon sanitaire pour empêcher la contamination des zones encore indemnes.
Ainsi, la lutte intégrée contre la cochenille du cactus s’est-elle articulée autour de quatre axes principaux. D’abord, la lutte chimique combinée à l’arrachage et l’enfouissement des plants infestés et endommagés. Ensuite, la lutte biologique utilisant des insectes prédateurs de la cochenille. Et enfin, la sélection génétique de variétés résistantes, indique-t-on à L’Opinion.
Un premier bilan des différentes interventions à plusieurs niveaux élaboré en 2018, fait état d’une distance de 1.700 km de cactus attaqués qui ont été traités chimiquement. Quant aux opérations d’arrachage et de destruction des cactus infestés, elles ont été réalisées dans un premier temps sur une distance de 260 km avec une largeur variant entre 2 et 4 mètres. Opérations effectuées en trois étapes durant la période s’étalant du début de 2016 jusqu’à fin juin 2017. C’est ce qui a permis de freiner la dissémination de la cochenille vers d’autres zones, précise-t-on à l’ORMVAD.
La bataille continue pour déterminer exactement les distances aptes pour l’arrachage au niveau de chaque commune et le classement des douars selon le degré d’attaque d’une part, mais surtout pour élaborer la stratégie d’intervention. La distance totale a été évaluée à 4.000 km de cactus différemment attaqués, dont 3.440 km au niveau de la seule province de Sidi Bennour et 560 autres au niveau de la province d’El Jadida.
Alors que les prix se situaient entre 0,50 et 1 DH l’unité trois années auparavant, les prix des figues de barbarie, variant d’un vendeur à l’autre, sont actuellement parmi les plus chers. Les magasins de grande surface affichaient pas moins de 35 DH/kg pour des fruits sans épines. Et les rares vendeurs ambulants proposent de gros calibres entre 3 à 5 DHS la pièce, tandis que les petits et moyens se négocient entre 1 et 2 DH.
Malgré sa résistance aux maladies et aux ravageurs, le cactus a connu ces derniers temps une expansion sans précédent de la cochenille. Les premiers foyers de la forte présence de cet insecte phytophage ont été signalés à Sidi Bennour, Rhamna puis à Youssoufia, précise une source de l’ORMVAD.
Quelques semaines seulement après l’apparition du fléau, le département de l’Agriculture a décidé de mesures d’urgence pour y faire face. Parmi ces mesures, assure une source responsable, il y a lieu de citer la suspension du programme de nouvelles plantations de cactus dans le cadre du Pilier II du Plan Maroc vert jusqu’à ce que la situation soit maîtrisée, mais aussi le renforcement et l’accélération des opérations d’arrachage et d’enfouissement des cactus infestés. Mieux encore, il a été également décidé d’intensifier les traitements phytosanitaires des plantations faiblement infestées. Sans oublier, la mise en place d’un cordon sanitaire pour empêcher la contamination des zones encore indemnes.
Ainsi, la lutte intégrée contre la cochenille du cactus s’est-elle articulée autour de quatre axes principaux. D’abord, la lutte chimique combinée à l’arrachage et l’enfouissement des plants infestés et endommagés. Ensuite, la lutte biologique utilisant des insectes prédateurs de la cochenille. Et enfin, la sélection génétique de variétés résistantes, indique-t-on à L’Opinion.
Un premier bilan des différentes interventions à plusieurs niveaux élaboré en 2018, fait état d’une distance de 1.700 km de cactus attaqués qui ont été traités chimiquement. Quant aux opérations d’arrachage et de destruction des cactus infestés, elles ont été réalisées dans un premier temps sur une distance de 260 km avec une largeur variant entre 2 et 4 mètres. Opérations effectuées en trois étapes durant la période s’étalant du début de 2016 jusqu’à fin juin 2017. C’est ce qui a permis de freiner la dissémination de la cochenille vers d’autres zones, précise-t-on à l’ORMVAD.
La bataille continue pour déterminer exactement les distances aptes pour l’arrachage au niveau de chaque commune et le classement des douars selon le degré d’attaque d’une part, mais surtout pour élaborer la stratégie d’intervention. La distance totale a été évaluée à 4.000 km de cactus différemment attaqués, dont 3.440 km au niveau de la seule province de Sidi Bennour et 560 autres au niveau de la province d’El Jadida.
Mohamed LOKHNATI