Le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, devait rendre compte aux sénateurs de ce qui s’est passé le 24 juin devant le point de passage de Mellilia, où plusieurs migrants d’origine subsaharienne ont péri lors de leur tentative d’assaut. Le locataire du Palais Moncloa a échappé de juste à cette comparution qui l’aurait exposé aux critiques des sénateurs.
Le Bureau de la deuxième Chambre du "Cortes Generales" a finalement rejeté la demande du sénateur gauchiste Carles Mulet, rapporte Lavanguardia. Ce dernier, connu pour être un fervent défenseur du polisario, a échoué à convaincre la deuxième chambre.
Le Bureau du Sénat a justifié son refus en prétextant que le Règlement intérieur ne réglemente pas les comparutions des membres de l’Exécutif devant l’hémicycle en séance plénière.
Carles Mulet n’a pas du tout apprécié le refus de sa demande. Dans une déclaration à la presse, il a reproché au Sénat de ne pas vouloir froisser le Chef du gouvernement en le convoquant à une audition sur les événements de Mellilia.
Le sénateur espagnol, rappelons-le, a enregistré sa demande le dimanche 26 juin, aussitôt que les premières images du drame de Mellilia ont été diffusées.
Ce dernier s’est montré très critique du gouvernement dans sa façon de gérer la politique migratoire. Dans un Tweet, il a fait part de son indignation de ce qui s’est passé près du point de passage de Mellilia et la politique migratoire de son gouvernement.