Faute d'éléments suffisants contre les forces de l'ordre espagnoles, le parquet a classé l'enquête sur ce drame ayant provoqué une colère internationale, car il n'a "pas identifié de signes de délit dans les agissements des agents des forces de sécurité" espagnoles, a annoncé vendredi le ministère public.
"On ne peut pas conclure que l'action des agents ait augmenté le risque pesant sur la vie et l'intégrité physique des migrants et on ne peut donc pas les inculper d'homicide involontaire", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Pour rappel, le parquet espagnol avait annoncé l'ouverture de cette enquête quelques jours après le drame afin de "mettre la lumière sur ce qui s'est passé".
Selon le parquet, "aucun des agents n'a eu connaissance" de la chute de migrants les uns sur les autres depuis la clôture séparant l'enclave du Maroc "et de ses conséquences fatales".
D'après les éléments rassemblés durant les six mois d'enquête, "l'attitude des migrants" a été "constamment hostile et violente, envers les agents marocains et espagnols", souligne-t-il.
Toutefois, il précise avoir transmis aux responsables des éléments pour d'éventuelles poursuites disciplinaires contre des agents suspectés d'avoir jeté des pierres sur des migrants.
Enfin, il appelle les autorités espagnoles à "mettre en œuvre les mesures nécessaires" afin que les migrants puissent déposer des demandes d'asile en bonne et due forme.
Plusieurs ONG avaient d’ailleurs accusé les forces de l'ordre espagnoles de ne pas avoir prêté assistance aux migrants gravement blessés, évoquent un bilan d'au moins 37 morts.
"On ne peut pas conclure que l'action des agents ait augmenté le risque pesant sur la vie et l'intégrité physique des migrants et on ne peut donc pas les inculper d'homicide involontaire", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Pour rappel, le parquet espagnol avait annoncé l'ouverture de cette enquête quelques jours après le drame afin de "mettre la lumière sur ce qui s'est passé".
Selon le parquet, "aucun des agents n'a eu connaissance" de la chute de migrants les uns sur les autres depuis la clôture séparant l'enclave du Maroc "et de ses conséquences fatales".
D'après les éléments rassemblés durant les six mois d'enquête, "l'attitude des migrants" a été "constamment hostile et violente, envers les agents marocains et espagnols", souligne-t-il.
Toutefois, il précise avoir transmis aux responsables des éléments pour d'éventuelles poursuites disciplinaires contre des agents suspectés d'avoir jeté des pierres sur des migrants.
Enfin, il appelle les autorités espagnoles à "mettre en œuvre les mesures nécessaires" afin que les migrants puissent déposer des demandes d'asile en bonne et due forme.
Plusieurs ONG avaient d’ailleurs accusé les forces de l'ordre espagnoles de ne pas avoir prêté assistance aux migrants gravement blessés, évoquent un bilan d'au moins 37 morts.