Le 10 décembre de chaque année, la communauté internationale célèbre la journée internationale des droits de l’Homme et commémore le jour de l'adoption la Déclaration universelle des droits de l'homme. Un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. Au Maroc, lacélébration s’est déroulée à Sala Al Jadida où ministres, responsables gouvernementaux ainsi que des experts nationaux et internationaux, ont mis en exergue les avancées réalisées par le Royaume en la matière, tout en listant les défis qui restent à surmonter.
A cet égard, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a cité plusieurs progrès accomplis par le Royaume, dont la récente décision de voter en faveur de la résolution de l'Assemblée générale de l’ONU relative au moratoire sur la peine de mort. «Un pas positif» vers la consolidation de l’Etat de droits, a affirmé le ministre, rappelant par la même occasion, certaines réformes entreprises qui vont dans ce même sens, notamment le Code de la famille, qui a consacré des droits destinés aux femmes en traitant nombre de problèmes sociaux, tels que le mariage des filles mineures, selon une approche participative. Il a par ailleurs salué le rôle pionnier joué par les établissements de tutelle, qui garantissent le respect des dispositions dictées par la Constitution.
Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), fait partie de ces dernières et dont le président, Mohamed Abdennabaoui, a souligné lors de la même rencontre son engagement à soutenir les efforts nationaux visant la promotion et la protection des droits de l'Homme, conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI.
Un modèle adapté aux spécificités marocaines
Il a précisé que le projet marocain est basé sur le renforcement des libertés, la protection des droits, le soutien de l'indépendance du pouvoir judiciaire, tout en faisant prévaloir le principe de corrélation entre responsabilité et reddition des comptes, et droits et devoirs. Abdennabaoui a profiter de cette occasion pour exposer les réalisations du pouvoir judiciaire dans le domaine juridique, démontrant l'implication de ses institutions judiciaires dans les politiques publiques visant à promouvoir la culture des droits de l'Homme. Il s’agit, notamment du programme de «Renforcement des compétences des magistrats dans le domaine des droits de l’Homme», lancé par la Présidence du ministère public, bénéficiant à plus de 1.000 participants, dont plus de 900 magistrats, ainsi que plus de 100 bénéficiaires issus de diverses professions liées aux droits de l'Homme. Le responsable a aussi expliqué la pertinence de mettre en place une nouvelle structure administrative au niveau de son administration centrale, chargée de recevoir et d'étudier les rapports nationaux et internationaux relatifs aux droits de l'Homme et de suivre l'action judiciaire dans ce domaine. Il a noté que cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'amélioration des mécanismes de suivi et d'évaluation des droits de l'Homme au sein du système judiciaire, pour qu'ils soient en phase avec les évolutions internationales dans ce domaine.
Inculquer la culture des droits de l’Homme
La présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Amina Bouayach, qui prenait également part à cette rencontre a souligné l'importance d'investir dans le savoir pour développer le système national en la matière. «Investir dans le savoir pour renforcer la protection des droits de l'Homme est une préoccupation quotidienne qui nous a permis de développer notre système national de protection des droits de l'Homme», a affirmé Bouayach. Mettant en avant le rôle central du savoir dans le renforcement des capacités des acteurs des droits de l'Homme, elle a relevé que le savoir constitue un facteur indispensable pour relever les défis liés à la protection des droits et des libertés.
Dans ce même ordre d’idées, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a déclaré que son département accorde une grande importance à la consécration de la culture des droits de l’Homme dans l'ensemble de ses politiques et programmes. La tutelle a œuvré durant les dernières années à renforcer la protection de l’enfance, promouvoir la culture pour consolider les valeurs de coexistence et de tolérance au sein de la société outre l'activation de la prévention et de la sensibilisation aux droits de l’Homme.
De son côté, la Coordinatrice Résidente des Nations Unies au Maroc, Nathalie Fustier, a souligné, dans une allocution lue en son nom, que le Maroc, à travers sa lutte contre toutes les formes de discrimination, notamment celle relative au genre, contribue à l’édification d’une société où tous les individus, indépendamment de leurs origines, de leurs sexes ou de leurs croyances, peuvent trouver un lieu sûr où règnent la paix et le respect mutuel.
Elle a aussi mis en avant l’excellence et la richesse du partenariat liant le système des Nations unies avec la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme, le ministère de la Justice et les différents partenaires dans le système judiciaire et les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux autour des questions des droits de l’Homme, soulignant que le Maroc œuvre à l'édification d'un avenir où les droits de citoyens sont garantis dans un environnement sain et prospère.
Batteries de convention et un nouveau plan national
Notons que cette journée a été couronnée par la signature de plusieurs conventions de partenariat pour promouvoir les droits de l'Homme ont été paraphées entre la Délégation interministérielle aux droits de l'Homme, des départements gouvernementaux et des instances professionnelles.
La première convention cadre de partenariat, a été scellé entre le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et la Délégation interministérielle aux Droits de l'Homme, vise à définir des mécanismes de coopération et de partenariat dans des domaines d'intérêt commun et à renforcer la coopération dans le domaine de la justice pénale et des droits de l'Homme.
Une autre convention cadre de partenariat paraphé par le ministre de l'inclusion Économique, de la Petite Entreprise et de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri et la Délégation Interministérielle aux Droits de l'Homme, vise à développer la coopération dans des domaines d'intérêt commun liés au renforcement des droits économiques et sociaux et à la diffusion de la culture des droits de l'Homme auprès des inspecteurs et inspectrices du travail et au niveau des lieux de travail.
La convention cadre de partenariat paraphée par le ministre de l'Enseignement et la Délégation Interministérielle aux Droits de l'Homme vise, quant à elle, à développer la coopération dans des domaines d'intérêt commun liés au renforcement des droits de l'Homme dans les politiques, programmes et projets liés à l'enseignement supérieur et à la recherche scientifique.
S'agissant de celle signée par Mohamed Mehdi Bensaid, elle vise à développer la coopération dans les domaines d'intérêt commun liés au renforcement des droits de l'Homme dans les politiques, programmes et projets liés aux questions de la jeunesse, de la culture et de la communication et à la diffusion de la culture des droits de l'Homme auprès des jeunes, des foyers féminins, des centres de protection de l'enfance et des instituts de formation.
Il a également été procédé à la signature d'un Plan d'action (2025-2027) entre la Délégation interministérielle aux Droits de l'Homme et l'Organisation des Nations Unies pour l'égalité entre les sexes et l'autonomisation des femmes au Maroc ONU-FEMMES Maroc.
Ce Plan d'action vise à apporter l'appui et l'accompagnement pour l'intégration de l'approche genre dans les programmes et activités de la délégation interministérielle, la réalisation de l'analyse genre et la mise en œuvre de sa feuille de route, ainsi que l'organisation conjointe de rencontres, de séminaires et de missions d'études.
A cet égard, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a cité plusieurs progrès accomplis par le Royaume, dont la récente décision de voter en faveur de la résolution de l'Assemblée générale de l’ONU relative au moratoire sur la peine de mort. «Un pas positif» vers la consolidation de l’Etat de droits, a affirmé le ministre, rappelant par la même occasion, certaines réformes entreprises qui vont dans ce même sens, notamment le Code de la famille, qui a consacré des droits destinés aux femmes en traitant nombre de problèmes sociaux, tels que le mariage des filles mineures, selon une approche participative. Il a par ailleurs salué le rôle pionnier joué par les établissements de tutelle, qui garantissent le respect des dispositions dictées par la Constitution.
Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), fait partie de ces dernières et dont le président, Mohamed Abdennabaoui, a souligné lors de la même rencontre son engagement à soutenir les efforts nationaux visant la promotion et la protection des droits de l'Homme, conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI.
Un modèle adapté aux spécificités marocaines
Il a précisé que le projet marocain est basé sur le renforcement des libertés, la protection des droits, le soutien de l'indépendance du pouvoir judiciaire, tout en faisant prévaloir le principe de corrélation entre responsabilité et reddition des comptes, et droits et devoirs. Abdennabaoui a profiter de cette occasion pour exposer les réalisations du pouvoir judiciaire dans le domaine juridique, démontrant l'implication de ses institutions judiciaires dans les politiques publiques visant à promouvoir la culture des droits de l'Homme. Il s’agit, notamment du programme de «Renforcement des compétences des magistrats dans le domaine des droits de l’Homme», lancé par la Présidence du ministère public, bénéficiant à plus de 1.000 participants, dont plus de 900 magistrats, ainsi que plus de 100 bénéficiaires issus de diverses professions liées aux droits de l'Homme. Le responsable a aussi expliqué la pertinence de mettre en place une nouvelle structure administrative au niveau de son administration centrale, chargée de recevoir et d'étudier les rapports nationaux et internationaux relatifs aux droits de l'Homme et de suivre l'action judiciaire dans ce domaine. Il a noté que cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'amélioration des mécanismes de suivi et d'évaluation des droits de l'Homme au sein du système judiciaire, pour qu'ils soient en phase avec les évolutions internationales dans ce domaine.
Inculquer la culture des droits de l’Homme
La présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Amina Bouayach, qui prenait également part à cette rencontre a souligné l'importance d'investir dans le savoir pour développer le système national en la matière. «Investir dans le savoir pour renforcer la protection des droits de l'Homme est une préoccupation quotidienne qui nous a permis de développer notre système national de protection des droits de l'Homme», a affirmé Bouayach. Mettant en avant le rôle central du savoir dans le renforcement des capacités des acteurs des droits de l'Homme, elle a relevé que le savoir constitue un facteur indispensable pour relever les défis liés à la protection des droits et des libertés.
Dans ce même ordre d’idées, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a déclaré que son département accorde une grande importance à la consécration de la culture des droits de l’Homme dans l'ensemble de ses politiques et programmes. La tutelle a œuvré durant les dernières années à renforcer la protection de l’enfance, promouvoir la culture pour consolider les valeurs de coexistence et de tolérance au sein de la société outre l'activation de la prévention et de la sensibilisation aux droits de l’Homme.
De son côté, la Coordinatrice Résidente des Nations Unies au Maroc, Nathalie Fustier, a souligné, dans une allocution lue en son nom, que le Maroc, à travers sa lutte contre toutes les formes de discrimination, notamment celle relative au genre, contribue à l’édification d’une société où tous les individus, indépendamment de leurs origines, de leurs sexes ou de leurs croyances, peuvent trouver un lieu sûr où règnent la paix et le respect mutuel.
Elle a aussi mis en avant l’excellence et la richesse du partenariat liant le système des Nations unies avec la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme, le ministère de la Justice et les différents partenaires dans le système judiciaire et les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux autour des questions des droits de l’Homme, soulignant que le Maroc œuvre à l'édification d'un avenir où les droits de citoyens sont garantis dans un environnement sain et prospère.
Batteries de convention et un nouveau plan national
Notons que cette journée a été couronnée par la signature de plusieurs conventions de partenariat pour promouvoir les droits de l'Homme ont été paraphées entre la Délégation interministérielle aux droits de l'Homme, des départements gouvernementaux et des instances professionnelles.
La première convention cadre de partenariat, a été scellé entre le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et la Délégation interministérielle aux Droits de l'Homme, vise à définir des mécanismes de coopération et de partenariat dans des domaines d'intérêt commun et à renforcer la coopération dans le domaine de la justice pénale et des droits de l'Homme.
Une autre convention cadre de partenariat paraphé par le ministre de l'inclusion Économique, de la Petite Entreprise et de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri et la Délégation Interministérielle aux Droits de l'Homme, vise à développer la coopération dans des domaines d'intérêt commun liés au renforcement des droits économiques et sociaux et à la diffusion de la culture des droits de l'Homme auprès des inspecteurs et inspectrices du travail et au niveau des lieux de travail.
La convention cadre de partenariat paraphée par le ministre de l'Enseignement et la Délégation Interministérielle aux Droits de l'Homme vise, quant à elle, à développer la coopération dans des domaines d'intérêt commun liés au renforcement des droits de l'Homme dans les politiques, programmes et projets liés à l'enseignement supérieur et à la recherche scientifique.
S'agissant de celle signée par Mohamed Mehdi Bensaid, elle vise à développer la coopération dans les domaines d'intérêt commun liés au renforcement des droits de l'Homme dans les politiques, programmes et projets liés aux questions de la jeunesse, de la culture et de la communication et à la diffusion de la culture des droits de l'Homme auprès des jeunes, des foyers féminins, des centres de protection de l'enfance et des instituts de formation.
Il a également été procédé à la signature d'un Plan d'action (2025-2027) entre la Délégation interministérielle aux Droits de l'Homme et l'Organisation des Nations Unies pour l'égalité entre les sexes et l'autonomisation des femmes au Maroc ONU-FEMMES Maroc.
Ce Plan d'action vise à apporter l'appui et l'accompagnement pour l'intégration de l'approche genre dans les programmes et activités de la délégation interministérielle, la réalisation de l'analyse genre et la mise en œuvre de sa feuille de route, ainsi que l'organisation conjointe de rencontres, de séminaires et de missions d'études.