Les salles de cinéma de la ville blanche s’éteignent l’une après l’autre, laissant place à des édifices fantômes présents mais absents, en attente d’une nouvelle vie. Les jeunes apprentis des cours de photographie du Centre culturel Étoiles de Sidi Moumen se sont donné un défi de rendre hommage et d’immortaliser ces lieux mythiques de culture casablancaise à travers des clichés photographiques en noir et blanc marquant la nostalgie que chaque famille casablancaise détient avec les cinémas de Casablanca.
Prises selon une approche artistique qui mixe entre la photographie documentaire et la street photographie, les photos des jeunes de Sidi Moumen ont pu tisser un lien entre le passé de ces édifices architecturaux et leur présent caractérisé par une indifférence de l’entourage et des passants.
« Nos salles de cinéma sont toujours à l’honneur avec une belle exposition à découvrir, bravo aux jeunes du Centre Les Étoiles de Sidi Moumen ! », s’est félicitée la présidente de l’Association Casamémoire, Rabéa Ridaoui, ajoutant qu’une cinquantaine de photographies qui figent à jamais l’image actuelle des cinémas de Casablanca, ou de ce qui en reste, sont en attente d’une éventuelle renaissance de ces lieux de culture dans un nouvel esprit en symbiose avec l’ère actuelle.
De son côté, le réalisateur Hicham Lasri a regretté l’état actuel de ces édifices « quelle émotion de voir les clichés de ces cinémas où les souvenirs s’accrochent à ce qui reste, aux chaises pouilleuses, aux affiches atomisées par le soleil, aux façades défigurées, et surtout à l’indifférence des passants zombifiés par cette époque harassante », a-t-il déploré.
C’est dans le dessein d’éveiller la conscience collective sur l’importance de préserver les salles de cinéma en voie de disparition, un des piliers du patrimoine architectural et culturel, de faire découvrir aux Casablancais et aux visiteurs de la ville les différentes salles qui ont marqué l’âge d’or du cinéma, de documenter et d’immortaliser la mémoire de ce patrimoine casablancais, d’intensifier l’implication de la jeune génération, les photographes en particulier, dans la préservation du patrimoine casablancais et de contribuer à la démocratisation de l’accès à l’art que cette exposition, ENTR’ACTE, a été organisée par la Fondation Ali Zaoua dans le cadre de la 11ème édition des Journées du patrimoine de l’association Casamémoire. Une initiative collective qui oeuvre via 50 photos de 16 jeunes de Sidi Moumen à la sauvegarde du patrimoine architectural et culturel de leur ville.
Prises selon une approche artistique qui mixe entre la photographie documentaire et la street photographie, les photos des jeunes de Sidi Moumen ont pu tisser un lien entre le passé de ces édifices architecturaux et leur présent caractérisé par une indifférence de l’entourage et des passants.
« Nos salles de cinéma sont toujours à l’honneur avec une belle exposition à découvrir, bravo aux jeunes du Centre Les Étoiles de Sidi Moumen ! », s’est félicitée la présidente de l’Association Casamémoire, Rabéa Ridaoui, ajoutant qu’une cinquantaine de photographies qui figent à jamais l’image actuelle des cinémas de Casablanca, ou de ce qui en reste, sont en attente d’une éventuelle renaissance de ces lieux de culture dans un nouvel esprit en symbiose avec l’ère actuelle.
De son côté, le réalisateur Hicham Lasri a regretté l’état actuel de ces édifices « quelle émotion de voir les clichés de ces cinémas où les souvenirs s’accrochent à ce qui reste, aux chaises pouilleuses, aux affiches atomisées par le soleil, aux façades défigurées, et surtout à l’indifférence des passants zombifiés par cette époque harassante », a-t-il déploré.
C’est dans le dessein d’éveiller la conscience collective sur l’importance de préserver les salles de cinéma en voie de disparition, un des piliers du patrimoine architectural et culturel, de faire découvrir aux Casablancais et aux visiteurs de la ville les différentes salles qui ont marqué l’âge d’or du cinéma, de documenter et d’immortaliser la mémoire de ce patrimoine casablancais, d’intensifier l’implication de la jeune génération, les photographes en particulier, dans la préservation du patrimoine casablancais et de contribuer à la démocratisation de l’accès à l’art que cette exposition, ENTR’ACTE, a été organisée par la Fondation Ali Zaoua dans le cadre de la 11ème édition des Journées du patrimoine de l’association Casamémoire. Une initiative collective qui oeuvre via 50 photos de 16 jeunes de Sidi Moumen à la sauvegarde du patrimoine architectural et culturel de leur ville.
Une crise exacerbée par le Covid
Le marasme provoqué par l’épidémie du Coronavirus a exacerbé la crise qui affecte les exploitants du peu de cinémas toujours opérationnels, ce qui a poussé la Chambre marocaine des salles de cinéma (CMSC) à tirer à nouveau la sonnette d’alarme sur la situation du secteur.
Cette situation, qui a fait l’objet de plusieurs correspondances avec le ministère de tutelle en vue d’oeuvrer pour sortir de la crise qui affecte les professionnels du secteur, constitue une menace existentielle pour les salles encore ouvertes et qui pourraient venir allonger la liste des cinémas fermés. La CMSC avait fait état, l’année dernière, d’une chute des revenus estimée à 85% de chiffre d’affaires annuel pour les exploitants et distributeurs de cinéma entre 2019 et 2020.
Cette situation, qui a fait l’objet de plusieurs correspondances avec le ministère de tutelle en vue d’oeuvrer pour sortir de la crise qui affecte les professionnels du secteur, constitue une menace existentielle pour les salles encore ouvertes et qui pourraient venir allonger la liste des cinémas fermés. La CMSC avait fait état, l’année dernière, d’une chute des revenus estimée à 85% de chiffre d’affaires annuel pour les exploitants et distributeurs de cinéma entre 2019 et 2020.