« La belle époque du Théâtre Municipal de Mazagan / El Jadida (1946-1954) » - Hadj Abdelmajid Nejdi, Elmostafa Lekhiar et Moulay Ahmed Sdaïki – Edité avec le soutien de la fondation Chouaïb Sdaïki Doukkali.
Dès l’abord, l’ouvrage de 378 pages, apparaît comme un précieux outil pour le lecteur en quête de repères touchant à la culture et l’art à Mazagan.
Les auteurs de ce nouvel ouvrage précisent que « ce livre ne porte pas seulement l’histoire d’une institution théâtrale qui est la deuxième du Maroc après celle de Casablanca, qui la précède d’une année. Ni une simple commémoration du centenaire du Théâtre d’El Jadida, pour rappeler aux Jdidis, aux Marocains et au monde ses heures de gloire, hélas oubliées dans les méandres du temps, et le déclin culturel et intellectuel que nous connaissons depuis un certain temps. Il porte aussi un regard aimant, plein de tendresse, mais aussi de colère, il faut le dire, de trois Jdidis, envers toute une ville, à travers un monument qui garde par ses lignes et reliefs, par sa touche néo-mauresque et son aspiration art-déco, la mémoire jdidie qui disparait en silence au rythme des démolitions des monuments d’El Jadida, les uns après les autres ».
« Le Deauville du Maroc se meurt dans une indifférence coupable, ajoutent les auteurs. Le cinéma Marhaba n’est plus, à l’instar du Rif et Le Paris, qui par leurs disparitions ont privé El Jadida de toutes activités cinématographiques. La maison Rikita qui a été démolie, il y a peu, l’Hôtel Maghreb-France et l’immeuble Cohen, siège de la première poste du pays, attendent à leurs tours, leurs bourreaux, tapis dans l’obscurité, guettant une nuit sans lune, pour exécuter leurs basses oeuvres. C’est donc une institution, mais aussi un monument que nous célébrons, à qui il faut rendre son rôle, ainsi que quelques détails architecturaux qu’il a perdu en salle, au cours des derniers travaux, et qui ont eu un effet dévastateur sur son acoustique ».
Bref, conclut Haj Abdelmajid Nejdi, « le Théâtre d’El Jadida est notre Globe et notre Odéon, le préserver, comme les quelques témoins de la grandeur du Deauville Marocain, qui subsistent encore tant bien que mal, est notre honneur, à nous Jdidis. Il en va de notre conscience et de notre mémoire collective. Ces planches qui ont un jour porté les plus grandes stars arabes et internationales, nous obligent autant qu’ils nous offrent les plus agréables souvenirs d’un passé que nous avons toujours l’espoir de revoir revivre ».
Les auteurs de ce nouvel ouvrage précisent que « ce livre ne porte pas seulement l’histoire d’une institution théâtrale qui est la deuxième du Maroc après celle de Casablanca, qui la précède d’une année. Ni une simple commémoration du centenaire du Théâtre d’El Jadida, pour rappeler aux Jdidis, aux Marocains et au monde ses heures de gloire, hélas oubliées dans les méandres du temps, et le déclin culturel et intellectuel que nous connaissons depuis un certain temps. Il porte aussi un regard aimant, plein de tendresse, mais aussi de colère, il faut le dire, de trois Jdidis, envers toute une ville, à travers un monument qui garde par ses lignes et reliefs, par sa touche néo-mauresque et son aspiration art-déco, la mémoire jdidie qui disparait en silence au rythme des démolitions des monuments d’El Jadida, les uns après les autres ».
« Le Deauville du Maroc se meurt dans une indifférence coupable, ajoutent les auteurs. Le cinéma Marhaba n’est plus, à l’instar du Rif et Le Paris, qui par leurs disparitions ont privé El Jadida de toutes activités cinématographiques. La maison Rikita qui a été démolie, il y a peu, l’Hôtel Maghreb-France et l’immeuble Cohen, siège de la première poste du pays, attendent à leurs tours, leurs bourreaux, tapis dans l’obscurité, guettant une nuit sans lune, pour exécuter leurs basses oeuvres. C’est donc une institution, mais aussi un monument que nous célébrons, à qui il faut rendre son rôle, ainsi que quelques détails architecturaux qu’il a perdu en salle, au cours des derniers travaux, et qui ont eu un effet dévastateur sur son acoustique ».
Bref, conclut Haj Abdelmajid Nejdi, « le Théâtre d’El Jadida est notre Globe et notre Odéon, le préserver, comme les quelques témoins de la grandeur du Deauville Marocain, qui subsistent encore tant bien que mal, est notre honneur, à nous Jdidis. Il en va de notre conscience et de notre mémoire collective. Ces planches qui ont un jour porté les plus grandes stars arabes et internationales, nous obligent autant qu’ils nous offrent les plus agréables souvenirs d’un passé que nous avons toujours l’espoir de revoir revivre ».
Mohamed LOKHNATI