Situé au centre d’un quartier de la ville, le phare se dresse à des dizaines de mètres du dôme du marabout du même nom. Outre le rôle naturel de signaler les zones dangereuses, le port et l’estuaire, le phare de Sidi Bouafi est réputé dans la région pour son pouvoir thérapeutique. Chef d’œuvre architectural, de section ronde, diminuant légèrement de la base au sommet, la tour du phare est accessible par un escalier à vis, de 248 marches.
Vu l’importance commerciale du port pendant le 19e et au début du 20e siècle, l’édification dans la région d’un grand phare et d’un feu de la rade [feu Sidi Mosbâa] était une nécessité dans le projet du système d’éclairage de la côte atlantique marocaine. Ce projet consistait en la construction de quatre phares et de sept feux, précise Jilali Derif, secrétaire général de l’Association Mazagan pour le Patrimoine
En 1909, le Sultan Moulay Abdelhafid a donné son accord pour l’exécution de ce projet. Le 12 Mars 1913, à l’aube du protectorat français, le comité des travaux publics à Tanger, avait pris connaissance du rapport sur le marché de gré à gré, après concours, de la construction des phares à Casablanca (phare Al Hank), à El Jadida (phare Sidi Bouafi), au Cap Cantin (Beddouza), au Cap Sim et sept feux pour diverses rades.
A cette date le cahier des charges de la construction de la tour et des bâtiments annexes du Phare Sidi Bouafi a été approuvé et l’adjudication a eu lieu le 06 Août 1914 à Dar En-niaba à Tanger. Le total pour les travaux à l’entreprise a été évalué dans le cahier des charges à 214.775 francs français, précise la même source.
« Allez gravir avec votre enfant le phare Sidi Bouafi » : c’était un conseil que donnait M. Magneti, le pharmacien Jdidi, aux parents des enfants coquelucheux, poursuit Jilali Derif, notant qu’il n’avait rien à leur expliquer quant au secret de cette thérapie de gravir les 248 marches du phare, que certains essayent de l’attribuer à la baraka du Marabout Sidi Bouafi. Il semble que l’altitude a une influence sur la toux liée à la coqueluche. « Avion et coqueluche » est une croyance vivace, rapporte-til. « Le lecteur serait censé ne pas nous croire, on arrête efficacement la toux du coquelucheux en lui faisant prendre l’avion, de façon à le mettre en hypoxie légère !... il est très vrai et prouvé à maintes reprises, que prendre l’avion est très efficace, devrait-il ajouter, car beaucoup de pilotes emmènent leurs enfants faire un petit tour en avion lorsqu’ils ont la coqueluche. Pour ce faire, il faut que ce soit un petit avion léger qui soit capable de prendre très rapidement de l’altitude et descendre aussi très rapidement ; il semblerait que la coqueluche ne supporte pas du tout ce genre de « voyage ».
En Italie et Suisse italienne, ce genre de voyage est même conseillé par certains médecins », conclut Jilali Derif.
Vu l’importance commerciale du port pendant le 19e et au début du 20e siècle, l’édification dans la région d’un grand phare et d’un feu de la rade [feu Sidi Mosbâa] était une nécessité dans le projet du système d’éclairage de la côte atlantique marocaine. Ce projet consistait en la construction de quatre phares et de sept feux, précise Jilali Derif, secrétaire général de l’Association Mazagan pour le Patrimoine
En 1909, le Sultan Moulay Abdelhafid a donné son accord pour l’exécution de ce projet. Le 12 Mars 1913, à l’aube du protectorat français, le comité des travaux publics à Tanger, avait pris connaissance du rapport sur le marché de gré à gré, après concours, de la construction des phares à Casablanca (phare Al Hank), à El Jadida (phare Sidi Bouafi), au Cap Cantin (Beddouza), au Cap Sim et sept feux pour diverses rades.
A cette date le cahier des charges de la construction de la tour et des bâtiments annexes du Phare Sidi Bouafi a été approuvé et l’adjudication a eu lieu le 06 Août 1914 à Dar En-niaba à Tanger. Le total pour les travaux à l’entreprise a été évalué dans le cahier des charges à 214.775 francs français, précise la même source.
« Allez gravir avec votre enfant le phare Sidi Bouafi » : c’était un conseil que donnait M. Magneti, le pharmacien Jdidi, aux parents des enfants coquelucheux, poursuit Jilali Derif, notant qu’il n’avait rien à leur expliquer quant au secret de cette thérapie de gravir les 248 marches du phare, que certains essayent de l’attribuer à la baraka du Marabout Sidi Bouafi. Il semble que l’altitude a une influence sur la toux liée à la coqueluche. « Avion et coqueluche » est une croyance vivace, rapporte-til. « Le lecteur serait censé ne pas nous croire, on arrête efficacement la toux du coquelucheux en lui faisant prendre l’avion, de façon à le mettre en hypoxie légère !... il est très vrai et prouvé à maintes reprises, que prendre l’avion est très efficace, devrait-il ajouter, car beaucoup de pilotes emmènent leurs enfants faire un petit tour en avion lorsqu’ils ont la coqueluche. Pour ce faire, il faut que ce soit un petit avion léger qui soit capable de prendre très rapidement de l’altitude et descendre aussi très rapidement ; il semblerait que la coqueluche ne supporte pas du tout ce genre de « voyage ».
En Italie et Suisse italienne, ce genre de voyage est même conseillé par certains médecins », conclut Jilali Derif.
Mohamed LOKHNATI