Animée avec brio par le professeur Abdelali Errehouni, cette rencontre a transcendé le simple dialogue littéraire pour devenir un véritable « voyage sensoriel », selon les termes d’un spectateur. Entre éclats de rire et silences éloquents, Binebine a dévoilé les « fissures et les lumières » ayant nourri son écriture, tout en esquissant des ponts entre sa pratique picturale – exposée jusqu’au mois d’août à l’Institut français – et sa prose, « deux langages d’un même souffle ».
La jeunesse, fer de lance de cette soirée, a surpris par la maturité de ses interrogations. « Comment écrire sans trahir ceux qui nous ont précédés ? », a lancé une étudiante, suscitant un moment de grâce où l’auteur, visiblement touché, a confessé : « La littérature est un art du tremblement – on n’écrit pas sur les morts, on écrit avec eux. » Une déclaration saluée par une salve d’applaudissements, scellant la complicité entre l’artiste et son public.
L’Institut français d'El Jadida, acteur clé de ce dialogue culturel franco-marocain, a salué « une collaboration incarnant l’essence même de notre mission : des passeurs d’humanité, des mots contre les frontières ». La soirée s’est prolongée lors d’une séance de dédicaces où l’écrivain, inlassable, a transformé chaque échange en « conversation minuscule et nécessaire », selon les mots d’un lecteur.
« Ce roman est un miroir tendu à nos racines invisibles », a soufflé Mahi Binebine, résumant l’esprit d’une œuvre déjà pressentie pour les sélections littéraires de la rentrée. Disponible à la médiathèque d’El Jadida, « La nuit nous emportera » promet de résonner bien au-delà des frontières, porté par l’accompagnement de l’Institut français et l’engouement d’un public conquis.
La jeunesse, fer de lance de cette soirée, a surpris par la maturité de ses interrogations. « Comment écrire sans trahir ceux qui nous ont précédés ? », a lancé une étudiante, suscitant un moment de grâce où l’auteur, visiblement touché, a confessé : « La littérature est un art du tremblement – on n’écrit pas sur les morts, on écrit avec eux. » Une déclaration saluée par une salve d’applaudissements, scellant la complicité entre l’artiste et son public.
L’Institut français d'El Jadida, acteur clé de ce dialogue culturel franco-marocain, a salué « une collaboration incarnant l’essence même de notre mission : des passeurs d’humanité, des mots contre les frontières ». La soirée s’est prolongée lors d’une séance de dédicaces où l’écrivain, inlassable, a transformé chaque échange en « conversation minuscule et nécessaire », selon les mots d’un lecteur.
« Ce roman est un miroir tendu à nos racines invisibles », a soufflé Mahi Binebine, résumant l’esprit d’une œuvre déjà pressentie pour les sélections littéraires de la rentrée. Disponible à la médiathèque d’El Jadida, « La nuit nous emportera » promet de résonner bien au-delà des frontières, porté par l’accompagnement de l’Institut français et l’engouement d’un public conquis.
Mohamed LOKHNATI