C’est dans une annonce à intonation satirique, comme à son habitude, publiée le 29 août, que le journal parodique algérien « El Manchar » a déclaré son retour, « depuis la chambre de son fondateur Nazim Baya à depuis la cellule numéro 69 de la prison d’El Harrach », s’amuse la rédaction, faisant probablement allusion à l’oppression de l’expression en Algérie.
Le journal, volontairement suspendu le 12 mai dernier, devrait reprendre du service à partir du 6 septembre, rapporte-on.
A ce propos, la rédaction n’a pas manqué de lancer des blagues, soulignant « des raisons pratiques » derrière le choix du « nouveau siège », usant d’une parodie de l’adage de Victor Hugo pour le moins signifiante « le journal a choisi la prison comme siège et ce n’est pas anodin. Nazim Baya explique cette décision en revisitant le vieil adage de Victor Hugo : dans la nouvelle Algérie, ouvrir un journal c’est ouvrir une prison ».
In fine, la rédaction va jusqu’à enfiler l’habit de l'oracle prévoyant une fatalité désolante pour le journalisme algérien : « Le journal a donc choisi son futur point de chute qui est aussi son destin. La prison est en effet, le seul endroit où les journalistes trouvent refuge ».
Le journal, volontairement suspendu le 12 mai dernier, devrait reprendre du service à partir du 6 septembre, rapporte-on.
A ce propos, la rédaction n’a pas manqué de lancer des blagues, soulignant « des raisons pratiques » derrière le choix du « nouveau siège », usant d’une parodie de l’adage de Victor Hugo pour le moins signifiante « le journal a choisi la prison comme siège et ce n’est pas anodin. Nazim Baya explique cette décision en revisitant le vieil adage de Victor Hugo : dans la nouvelle Algérie, ouvrir un journal c’est ouvrir une prison ».
In fine, la rédaction va jusqu’à enfiler l’habit de l'oracle prévoyant une fatalité désolante pour le journalisme algérien : « Le journal a donc choisi son futur point de chute qui est aussi son destin. La prison est en effet, le seul endroit où les journalistes trouvent refuge ».