C’était connu d’avance que l’année 2020 allait être celle des joutes électorales en Afrique de l’Ouest. Il s’agit de la Côte d’Ivoire et la Guinée en octobre, du Burkina Faso en novembre, du Ghana et du Niger en décembre. Ces cinq pays doivent tenir des scrutins présidentiels au cours de ce second semestre 2020. Mais avec la crise sanitaire liée à Coronavirus et son impact sur l’activité économique, ces élections seront sans aucun doute une symphonie inachevée, et auront certes un arrière-goût. Elles pourraient être aussi source de tension. Car la pandémie de Covid- 19 a conduit à la suspension ou au report des préparations des élections, y compris l’enregistrement des électeurs, dans certains des pays organisant des scrutins présidentiels. Une inquiétude qui fait dire à l’envoyé de l’ONU dans la région, Mohammed Ibn Chambas, que ces élections présidentielles, qui seront organisées en Afrique de l›Ouest avant la fin de l’année, doivent être l’occasion de consolider la démocratie et la paix.
Pour ce faire, son organisation travaillera avec les partenaires importants afin d’appuyer les efforts du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée et du Niger dans l’organisation d’élections inclusives, transparentes et crédibles. Car dit-il, la tenue de telles élections dans les conditions précitées sont cruciales pour la stabilité et le développement de la région.
Projet de sécurité
C’est dans ce contexte que la Guinée a ouvert le bal de ces scrutins présidentiels. Le président Alpha Condé, candidat à sa propre succession, a fait l’annonce jeudi. Ainsi, la campagne pour la présidentielle du 18 octobre prochain s’est ouverte le 18 septembre 2020, à 00h et prendra fin le samedi 17 octobre 2020, sur l’ensemble du pays. Près de 5,4 millions de Guinéens devront se rendre aux urnes pour départager les prétendants à la magistrature suprême.
Durant un mois, 12 candidats en lice devront séduire leurs électeurs et vendre leur projet de société. Ils vont ainsi rivaliser devant les Guinéens, qui, au finish, décideront qui leur gouvernera durant les prochaines années.
Par ailleurs, dans cette élection présidentielle, deux candidats, non des moindres, vont de nouveau s’affronter pour la troisième fois consécutive: Alpha Condé qui brigue le premier mandat de la nouvelle Constitution révisée en mars dernier, et l’ancien Premier ministre, principal opposant au régime de Conakry, qui souhaite prendre sa vengeance de 2010 et 2015.
Pour la Côte d’Ivoire, l’effervescence gagne déjà la population depuis que la Cour Constitutionnelle a validé quatre candidatures sur 44 à la présidentielle du 31 octobre. Ici, la campagne électorale débute le jeudi 15 octobre à 00 heure et sera close le jeudi 29 octobre 2020 à minuit, soit une durée de 15 jours.
Près de 7,5 millions Ivoiriens sont appelés aux urnes pour élire leur Président.
Pour sa part, le Maroc suivra de près ces élections étant donné que la Guinée et la Côte d’Ivoire sont des partenaires de choix du royaume. Rabat entretient des relations de coopération et d’amitié exemplaires avec Conakry et Yamoussokoro. En outre, le Maroc abrite une forte communauté de ces deux pays. Mieux encore, à chaque consultation présidentielle, le royaume est retenu pour le vote. Ce qui dénote de l’importance et de l’estime dont jouit le Maroc auprès de ces deux Etats.
Sincérité du scrutin
Pour les Guinéens du Maroc, ce scrutin se déroulera d’une façon différente des précédents, Covid-19 oblige. Dans ce cadre, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) demande aux Commissions électorales d’Ambassades indépendantes (CEAMI) dans les 25 pays dont le Maroc, retenus pour le vote des Guinéens de l’étranger, de prendre les dispositions nécessaires afin de s’assurer de la tenue du scrutin le 18 octobre.
Pour ce faire, la CENI invite ses structures à se mobiliser utilement en collaboration avec les représentations diplomatiques et/ou consulaires pour faciliter la tenue de l’élection présidentielle dans ces circonscriptions respectives.
Mais l’inconnu reste incontestablement le climat dans lequel ces élections vont se dérouler dans une région en proie à plusieurs crises dont celles sanitaires mais aussi la sécurité. En plus du terrorisme qui sévit dans le pays, le Mali (pays frontalier) est sous embargo de la CEDEA suite au coup d’Etat militaire ayant renversé IBK.
Le Burkina Faso confronté également à l’islamisme radical tout comme le Niger. Quant à la Guinée et la Côte d’Ivoire les contestataires jouent aux troubles fête face à des partisans déterminés, sans compter le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) qui appelle à une série de manifestations dans les jours à venir en pleine pandémie de Coronavirus. Dossier à suivre.
Pour ce faire, son organisation travaillera avec les partenaires importants afin d’appuyer les efforts du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée et du Niger dans l’organisation d’élections inclusives, transparentes et crédibles. Car dit-il, la tenue de telles élections dans les conditions précitées sont cruciales pour la stabilité et le développement de la région.
Projet de sécurité
C’est dans ce contexte que la Guinée a ouvert le bal de ces scrutins présidentiels. Le président Alpha Condé, candidat à sa propre succession, a fait l’annonce jeudi. Ainsi, la campagne pour la présidentielle du 18 octobre prochain s’est ouverte le 18 septembre 2020, à 00h et prendra fin le samedi 17 octobre 2020, sur l’ensemble du pays. Près de 5,4 millions de Guinéens devront se rendre aux urnes pour départager les prétendants à la magistrature suprême.
Durant un mois, 12 candidats en lice devront séduire leurs électeurs et vendre leur projet de société. Ils vont ainsi rivaliser devant les Guinéens, qui, au finish, décideront qui leur gouvernera durant les prochaines années.
Par ailleurs, dans cette élection présidentielle, deux candidats, non des moindres, vont de nouveau s’affronter pour la troisième fois consécutive: Alpha Condé qui brigue le premier mandat de la nouvelle Constitution révisée en mars dernier, et l’ancien Premier ministre, principal opposant au régime de Conakry, qui souhaite prendre sa vengeance de 2010 et 2015.
Pour la Côte d’Ivoire, l’effervescence gagne déjà la population depuis que la Cour Constitutionnelle a validé quatre candidatures sur 44 à la présidentielle du 31 octobre. Ici, la campagne électorale débute le jeudi 15 octobre à 00 heure et sera close le jeudi 29 octobre 2020 à minuit, soit une durée de 15 jours.
Près de 7,5 millions Ivoiriens sont appelés aux urnes pour élire leur Président.
Pour sa part, le Maroc suivra de près ces élections étant donné que la Guinée et la Côte d’Ivoire sont des partenaires de choix du royaume. Rabat entretient des relations de coopération et d’amitié exemplaires avec Conakry et Yamoussokoro. En outre, le Maroc abrite une forte communauté de ces deux pays. Mieux encore, à chaque consultation présidentielle, le royaume est retenu pour le vote. Ce qui dénote de l’importance et de l’estime dont jouit le Maroc auprès de ces deux Etats.
Sincérité du scrutin
Pour les Guinéens du Maroc, ce scrutin se déroulera d’une façon différente des précédents, Covid-19 oblige. Dans ce cadre, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) demande aux Commissions électorales d’Ambassades indépendantes (CEAMI) dans les 25 pays dont le Maroc, retenus pour le vote des Guinéens de l’étranger, de prendre les dispositions nécessaires afin de s’assurer de la tenue du scrutin le 18 octobre.
Pour ce faire, la CENI invite ses structures à se mobiliser utilement en collaboration avec les représentations diplomatiques et/ou consulaires pour faciliter la tenue de l’élection présidentielle dans ces circonscriptions respectives.
Mais l’inconnu reste incontestablement le climat dans lequel ces élections vont se dérouler dans une région en proie à plusieurs crises dont celles sanitaires mais aussi la sécurité. En plus du terrorisme qui sévit dans le pays, le Mali (pays frontalier) est sous embargo de la CEDEA suite au coup d’Etat militaire ayant renversé IBK.
Le Burkina Faso confronté également à l’islamisme radical tout comme le Niger. Quant à la Guinée et la Côte d’Ivoire les contestataires jouent aux troubles fête face à des partisans déterminés, sans compter le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) qui appelle à une série de manifestations dans les jours à venir en pleine pandémie de Coronavirus. Dossier à suivre.
Wolondouka SIDIBE