Lorsqu'il se rend à la Chambre des Représentants pour répondre aux questions orales de la session du lundi 8 juillet, Talbi Alami est loin de se douter que ses propos vont provoquer la risée de la Toile et qu'ils lui vaudront un recadrage majestueux de la pépite du Onze marocain.
La question sur la prestation des Lions en Egypte ne figurait pourtant pas dans le planning de l'hémicycle ce jour là. Au grand dam du ministre RNIste, les présidents des groupes parlementaires avaient, dans leur réunion avec le président de la première Chambre vers 10h du matin, décidé d'introduire ce sujet dans leurs questions orales. Plus tard dans la journée, Talbi Alami, qui ne s'était préparé qu'à des questions sur les infrastructures sportives, s'est contenté de rappeler aux députés que la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) va établir son rapport technique sur cette participation. Peu convaincant, Alami s'est trouvé obligé de sortir son talent d'analyste sportif et d'expliquer la décevante sortie du Maroc de la compétition africaine. Désinvolte, il a alors fustigé "les bourdonnements de quelques uns" autour de l'équipe nationale, avant de blâmer "les erreurs d'arbitrage et le manque de chance".
Mais le grand tort de l'ex-président de la Chambre des Représentants aura surtout été de s'attaquer à la coqueluche des Marocains, le footballeur Ziyach, bien que peu performant lors de la CAN. "Il n’a pas répondu à 23 appels téléphoniques et pense, dans ces conditions, à mettre un terme à sa carrière internationale", a-t-il lancé, avant de sombrer dans le surnaturel: "Quelqu'un a dû lui porter un mauvais oeil [...]. Le penalty raté (contre le Bénin, ndlr), c'est par la force du destin!". Ni une ni deux, la star de l'Ajax Amsterdam a riposté par deux « story » sur Instagram avec un message glaçant: "Quand ils n'ont pas d'histoire, ils en inventent. La prochaine fois, quand vous voulez parler, apportez quelque chose de vraie, et non pas des mensonges".
Sans doute pour contenir l’orage que les propos de Talbi Alami ont provoqué, le site du parti de la colombe a tenté de sauver la mise par un article qui met en avant les déclarations du ministre, sans la moindre mention de ses explications intempestives.
Ni enquête ni audit interne de la FRMF, donc, ni même un discours rassurant en temps de frustration générale, mais des bévues verbales qu'on croyait révolues depuis l'époque du trublion Abdelilah Benkirane. Mais ce n’est plus drôle du tout. A l'heure du principe constitutionnel de la reddition des comptes, les gaffes, les approximations, les échecs, l’incompétence dissimulée sous un vernis de complotisme ou du "bourdonnement" des médias ne passent plus.
La question sur la prestation des Lions en Egypte ne figurait pourtant pas dans le planning de l'hémicycle ce jour là. Au grand dam du ministre RNIste, les présidents des groupes parlementaires avaient, dans leur réunion avec le président de la première Chambre vers 10h du matin, décidé d'introduire ce sujet dans leurs questions orales. Plus tard dans la journée, Talbi Alami, qui ne s'était préparé qu'à des questions sur les infrastructures sportives, s'est contenté de rappeler aux députés que la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) va établir son rapport technique sur cette participation. Peu convaincant, Alami s'est trouvé obligé de sortir son talent d'analyste sportif et d'expliquer la décevante sortie du Maroc de la compétition africaine. Désinvolte, il a alors fustigé "les bourdonnements de quelques uns" autour de l'équipe nationale, avant de blâmer "les erreurs d'arbitrage et le manque de chance".
Mais le grand tort de l'ex-président de la Chambre des Représentants aura surtout été de s'attaquer à la coqueluche des Marocains, le footballeur Ziyach, bien que peu performant lors de la CAN. "Il n’a pas répondu à 23 appels téléphoniques et pense, dans ces conditions, à mettre un terme à sa carrière internationale", a-t-il lancé, avant de sombrer dans le surnaturel: "Quelqu'un a dû lui porter un mauvais oeil [...]. Le penalty raté (contre le Bénin, ndlr), c'est par la force du destin!". Ni une ni deux, la star de l'Ajax Amsterdam a riposté par deux « story » sur Instagram avec un message glaçant: "Quand ils n'ont pas d'histoire, ils en inventent. La prochaine fois, quand vous voulez parler, apportez quelque chose de vraie, et non pas des mensonges".
Sans doute pour contenir l’orage que les propos de Talbi Alami ont provoqué, le site du parti de la colombe a tenté de sauver la mise par un article qui met en avant les déclarations du ministre, sans la moindre mention de ses explications intempestives.
Ni enquête ni audit interne de la FRMF, donc, ni même un discours rassurant en temps de frustration générale, mais des bévues verbales qu'on croyait révolues depuis l'époque du trublion Abdelilah Benkirane. Mais ce n’est plus drôle du tout. A l'heure du principe constitutionnel de la reddition des comptes, les gaffes, les approximations, les échecs, l’incompétence dissimulée sous un vernis de complotisme ou du "bourdonnement" des médias ne passent plus.
10/7/2019