Les professionnels protestent, ainsi, contre « le mutisme » du gouvernement face aux multiples appels au dialogue lancés par les syndicats d’ingénieurs en vue de résoudre les problématiques spécifiques à leur profession.
D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que les ingénieurs montent au créneau contre l’approche de dialogue adoptée par l’Exécutif. Les professionnels ont exprimé leur mécontentement lors un sit-in devant le Parlement le 25 avril dernier, appelant à l’ouverture d’un dialogue « sérieux », « responsable » et « exclusif et direct » pour améliorer la situation des ingénieurs, renforçant ainsi les acquis réalisés auparavant.
Joint par « l’Opinion », Aziz Hilali, membre du Conseil d'administration de l’Union nationale des Ingénieurs Marocains (UNIM) et président de l’Alliance des Ingénieurs Istiqlaliens, a soulevé l’échec des tentatives d’ouverture du dialogue avec le gouvernement, face à l’absence de la réaction de ce dernier.
En ce qui concerne les revendications des professionnels, notre interlocuteur appelle à l’adaptation du Statut général de la profession aux évolutions qu’a connu son exercice, de manière à améliorer les conditions de travail des concernés, à unifié le statut des ingénieurs en général qu’ils exercent dans le secteur public ou privé.
Dans le même sens, les professionnels appellent à l'amélioration de la qualité de la formation initiale au niveau des écoles privées, prenant en compte la particularité de chaque spécialité, et ce, en exigeant un cahier de charge restreint à la formation des futurs ingénieurs.
Il est également question, selon notre interlocuteur, d'introduire un système de formation continue, consolidant les efforts occasionnels menés dans le secteur.
Prenant en compte les doléances de l'ingénieur exerçant dans le secteur privé, l’UNIM exige l’adoption d’un Statut spécifique à cette catégorie, de manière à assurer une meilleure protection de ses droits, notamment financiers.
Ce texte devrait permettre également de garantir l’indépendance des ingénieurs dans les projets de terrain où les professionnels obéissent généralement à la vision du patron qui n’est pas spécialiste, permettant ainsi de responsabiliser chaque partie et de protéger les droits des citoyens.
D’autre part, les professionnels exigent l’organisation de la profession d'ingénieur à travers la création d’un Ordre national concernant le secteur. « Cette institution devrait permettre de s’assurer que le professionnel exerçant remplit les conditions nécessaires, notamment l'obtention du diplôme de spécialité », ajoute Aziz Hilali, soulignant l’importance d’ouvrir le débat sur ce sujet, jugé très stratégique pour la profession.
D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que les ingénieurs montent au créneau contre l’approche de dialogue adoptée par l’Exécutif. Les professionnels ont exprimé leur mécontentement lors un sit-in devant le Parlement le 25 avril dernier, appelant à l’ouverture d’un dialogue « sérieux », « responsable » et « exclusif et direct » pour améliorer la situation des ingénieurs, renforçant ainsi les acquis réalisés auparavant.
Joint par « l’Opinion », Aziz Hilali, membre du Conseil d'administration de l’Union nationale des Ingénieurs Marocains (UNIM) et président de l’Alliance des Ingénieurs Istiqlaliens, a soulevé l’échec des tentatives d’ouverture du dialogue avec le gouvernement, face à l’absence de la réaction de ce dernier.
En ce qui concerne les revendications des professionnels, notre interlocuteur appelle à l’adaptation du Statut général de la profession aux évolutions qu’a connu son exercice, de manière à améliorer les conditions de travail des concernés, à unifié le statut des ingénieurs en général qu’ils exercent dans le secteur public ou privé.
Dans le même sens, les professionnels appellent à l'amélioration de la qualité de la formation initiale au niveau des écoles privées, prenant en compte la particularité de chaque spécialité, et ce, en exigeant un cahier de charge restreint à la formation des futurs ingénieurs.
Il est également question, selon notre interlocuteur, d'introduire un système de formation continue, consolidant les efforts occasionnels menés dans le secteur.
Prenant en compte les doléances de l'ingénieur exerçant dans le secteur privé, l’UNIM exige l’adoption d’un Statut spécifique à cette catégorie, de manière à assurer une meilleure protection de ses droits, notamment financiers.
Ce texte devrait permettre également de garantir l’indépendance des ingénieurs dans les projets de terrain où les professionnels obéissent généralement à la vision du patron qui n’est pas spécialiste, permettant ainsi de responsabiliser chaque partie et de protéger les droits des citoyens.
D’autre part, les professionnels exigent l’organisation de la profession d'ingénieur à travers la création d’un Ordre national concernant le secteur. « Cette institution devrait permettre de s’assurer que le professionnel exerçant remplit les conditions nécessaires, notamment l'obtention du diplôme de spécialité », ajoute Aziz Hilali, soulignant l’importance d’ouvrir le débat sur ce sujet, jugé très stratégique pour la profession.