En dépit des progrès réalisés par le Maroc en matière d’accélération du numérique, la pandémie du Covid-19 a dévoilé les diverses failles auxquelles le secteur de l’enseignement continue de faire face, spécialement lorsqu’il s’agit des cours à distance.
Un dispositif mis en place par le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, sans garantir les conditions d’une formation adéquate aux élèves, surtout ceux qui se trouvent dans les régions enclavées, a indiqué le Secrétaire général national de la Fédération Nationale de l’Enseignement (FNE), Drissi Abderrazzak.
Ce dernier a pointé du doigt la gestion hasardeuse du ministère de tutelle qui, à travers ces décisions, ne prend pas en considération les disparités socio-économiques des parents qui peinent à mettre à disposition de leurs enfants la logistique nécessaire pour l’elearning (ordinateurs, tablettes, lecteur ebook, etc.), sans parler des insuffisances infrastructurelles dans certaines régions.
Un scénario « qui risque de se répéter »
Il s’agit, selon lui, d’un scénario qui risque de se répéter pour la prochaine rentrée scolaire, puisque le département d’Amzazi n’a pas tiré des leçons « concrètes » des années précédentes, qui ont mis à nu les défaillances du système éducatif national. Ils se sont, en effet, soldés par la baisse du niveau des élèves et le nombre de l’abandon scolaire, maquillés par ledit ministère du taux de réussite record du baccalauréat, 81,83%, et les chiffres qu’il a dévoilés démontrant une légère baisse quant au décrochage scolaire, apprend-on de même source.
Notre interlocuteur a renouvelé son refus catégorique de l’enseignement à distance, appelant le gouvernement et le ministère à doter les établissements éducatifs et à les équiper des matériels scolaires nécessaires, suffisants et adaptés, pour la réussite du digital learning.
« Nous avons adressé une lettre au chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, et au ministre de l’Education nationale, Saaïd Amzazi, mais nous n’avons eu droit à aucune réponse, sachant que l’une de nos doléances est de faire bénéficier les enseignants de formations quant à l’utilisation des outils technologiques », a ajouté M. Drissi.
Notre source a, in fine, reproché à la fois au gouvernement et au ministère de l’Éducation « la grave détérioration du secteur et les attaques systématiques contre les droits et acquis des femmes et des hommes de l’Education et de tous les travailleurs du secteur ».
Un dispositif mis en place par le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, sans garantir les conditions d’une formation adéquate aux élèves, surtout ceux qui se trouvent dans les régions enclavées, a indiqué le Secrétaire général national de la Fédération Nationale de l’Enseignement (FNE), Drissi Abderrazzak.
Ce dernier a pointé du doigt la gestion hasardeuse du ministère de tutelle qui, à travers ces décisions, ne prend pas en considération les disparités socio-économiques des parents qui peinent à mettre à disposition de leurs enfants la logistique nécessaire pour l’elearning (ordinateurs, tablettes, lecteur ebook, etc.), sans parler des insuffisances infrastructurelles dans certaines régions.
Un scénario « qui risque de se répéter »
Il s’agit, selon lui, d’un scénario qui risque de se répéter pour la prochaine rentrée scolaire, puisque le département d’Amzazi n’a pas tiré des leçons « concrètes » des années précédentes, qui ont mis à nu les défaillances du système éducatif national. Ils se sont, en effet, soldés par la baisse du niveau des élèves et le nombre de l’abandon scolaire, maquillés par ledit ministère du taux de réussite record du baccalauréat, 81,83%, et les chiffres qu’il a dévoilés démontrant une légère baisse quant au décrochage scolaire, apprend-on de même source.
Notre interlocuteur a renouvelé son refus catégorique de l’enseignement à distance, appelant le gouvernement et le ministère à doter les établissements éducatifs et à les équiper des matériels scolaires nécessaires, suffisants et adaptés, pour la réussite du digital learning.
« Nous avons adressé une lettre au chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, et au ministre de l’Education nationale, Saaïd Amzazi, mais nous n’avons eu droit à aucune réponse, sachant que l’une de nos doléances est de faire bénéficier les enseignants de formations quant à l’utilisation des outils technologiques », a ajouté M. Drissi.
Notre source a, in fine, reproché à la fois au gouvernement et au ministère de l’Éducation « la grave détérioration du secteur et les attaques systématiques contre les droits et acquis des femmes et des hommes de l’Education et de tous les travailleurs du secteur ».
Siham MDIJI