Donald Trump, cherche, en vain jusqu’ici, à rebondir. «Excellentes nouvelles sur les vaccins!», a-t-il tweeté mercredi matin, désireux de tourner à tout prix la page du Covid-19 à l’approche de l’élection présidentielle du 3 novembre.
Mais la réalité est sombre: le nombre de cas déclarés est à la hausse dans près de 40 Etats sur 50. La Californie a annoncé mardi qu’elle refermait une partie de son économie.
Avec des courbes d’infection qui ont pris des trajectoires radicalement différentes que celles de l’Europe, les Etats-Unis sont en mauvaise posture.
Le locataire de la Maison Blanche esquive autant que faire se peut le sujet. Mais sa seule arme consiste à dénoncer la Chine et vilipender Biden, comme ce fut le cas lors d’une conférence de presse organisée à la hâte mardi dernier, et pendant laquelle à peine a-t-il évoqué la politique de son gouvernement face au coronavirus. Sa tentative visant à discréditer le célèbre immunologiste Anthony Fauci, qui dit sans détour que la stratégie américaine face au virus ne fonctionne pas, a fait un flop.
Au sein même de son camp, certaines voix s’élèvent pour appeler le président et son cercle rapproché à s’attaquer avec sérieux au problème plutôt que de chercher des boucs émissaires.
Biden surfe sur les sondages
Plutôt discret, se contentant d’une campagne a minima, Joe Biden profite lui pour l’heure pleinement de ce délitement du pouvoir trumpien.
Surfant sur des sondages favorables, y compris en terres républicaines, il dénonce «l’échec de la réponse» de Trump face au Covid-19 et fait évoluer sa stratégie sur la carte électorale.
Le candidat démocrate devance le président républicain de neuf points de pourcentage dans la moyenne des sondages nationaux effectuée par le site RealClearPolitics.
Il est aussi en tête dans au moins cinq des Etats-clés qui pourraient décider de l’élection: Arizona, Floride, Caroline du Nord, Pennsylvanie et Wisconsin.
Donald Trump s’en tient, lui, à un angle d’attaque qui ne rencontre qu’un écho limité: dépeindre son adversaire démocrate comme un vieil homme sans énergie manipulé par la gauche radicale.
Par ailleurs, l’on apprend que Donald Trump a changé son directeur de campagne mercredi, quatre mois avant l’élection présidentielle, dans une tentative de rebondir alors qu’il est critiqué de toutes parts pour ses atermoiements face à la crise sanitaire et ses attaques contre le célèbre immunologiste Anthony Fauci.
«Je suis ravi d’annoncer que Bill Stepien a été promu au poste de directeur de la campagne Trump» à la place de Brad Parscale, a écrit le président dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux. M. Stepien était jusqu’à présent chef de campagne adjoint. Chargé de la stratégie numérique en 2016, Brad Parscale gardera toutefois ce rôle.
Mais la réalité est sombre: le nombre de cas déclarés est à la hausse dans près de 40 Etats sur 50. La Californie a annoncé mardi qu’elle refermait une partie de son économie.
Avec des courbes d’infection qui ont pris des trajectoires radicalement différentes que celles de l’Europe, les Etats-Unis sont en mauvaise posture.
Le locataire de la Maison Blanche esquive autant que faire se peut le sujet. Mais sa seule arme consiste à dénoncer la Chine et vilipender Biden, comme ce fut le cas lors d’une conférence de presse organisée à la hâte mardi dernier, et pendant laquelle à peine a-t-il évoqué la politique de son gouvernement face au coronavirus. Sa tentative visant à discréditer le célèbre immunologiste Anthony Fauci, qui dit sans détour que la stratégie américaine face au virus ne fonctionne pas, a fait un flop.
Au sein même de son camp, certaines voix s’élèvent pour appeler le président et son cercle rapproché à s’attaquer avec sérieux au problème plutôt que de chercher des boucs émissaires.
Biden surfe sur les sondages
Plutôt discret, se contentant d’une campagne a minima, Joe Biden profite lui pour l’heure pleinement de ce délitement du pouvoir trumpien.
Surfant sur des sondages favorables, y compris en terres républicaines, il dénonce «l’échec de la réponse» de Trump face au Covid-19 et fait évoluer sa stratégie sur la carte électorale.
Le candidat démocrate devance le président républicain de neuf points de pourcentage dans la moyenne des sondages nationaux effectuée par le site RealClearPolitics.
Il est aussi en tête dans au moins cinq des Etats-clés qui pourraient décider de l’élection: Arizona, Floride, Caroline du Nord, Pennsylvanie et Wisconsin.
Donald Trump s’en tient, lui, à un angle d’attaque qui ne rencontre qu’un écho limité: dépeindre son adversaire démocrate comme un vieil homme sans énergie manipulé par la gauche radicale.
Par ailleurs, l’on apprend que Donald Trump a changé son directeur de campagne mercredi, quatre mois avant l’élection présidentielle, dans une tentative de rebondir alors qu’il est critiqué de toutes parts pour ses atermoiements face à la crise sanitaire et ses attaques contre le célèbre immunologiste Anthony Fauci.
«Je suis ravi d’annoncer que Bill Stepien a été promu au poste de directeur de la campagne Trump» à la place de Brad Parscale, a écrit le président dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux. M. Stepien était jusqu’à présent chef de campagne adjoint. Chargé de la stratégie numérique en 2016, Brad Parscale gardera toutefois ce rôle.