Des élèves se suicident parce qu’ils n’ont pas réussi au baccalauréat. D’autres sont en dépression parce qu’ils n’ont pas eu la note souhaitée. Et la majorité poursuivent leurs études à contre coeur parce qu’ils n’ont pas intégré l’école dont ils rêvent. Mais c’est quoi réussir en fin de compte ? Et pourquoi associer la réussite à l’école ?
Le problème est d’abord lié au système éducatif qui forme des générations des employables, en se basant sur l’esprit de la compétition au lieu de développer l’esprit critique et créatif chez les élèves. Ainsi, on a affaire à des gens qui cherchent à écraser les uns les autres pour obtenir une bonne note et un bon classement. Donc loin de parler de la formation, il est plutôt question d’un processus de robotisation. Le problème s’aggrave quand on encourage les élèves, à travers des coefficients disproportionnés, à donner plus d’importance à des matières dites essentielles et de négliger des matières dites secondaires.
En deuxième lieu vient la responsabilité des parents qui, dans la plupart des cas, utilisent leurs enfants pour exaucer leurs rêves ratés. On entend souvent des petits enfants dire qu’ils vont exercer tel ou tel métier, souvent les plus « prisés ».
Mais sont- ils vraiment les métiers qu’ils souhaitent exercer ? Ou ce sont les parents qui les ont choisis à leur place ? Dans la plupart des cas, les enfants finissent par adopter un rêve qui n’est pas le leur. Et pour faire plaisir à leurs parents, ils se donnent beaucoup de peine tout au long de leur parcours estudiantin.
Par ailleurs, certains professeurs qui jugent leurs élèves sur la base de la note, assument aussi leur part de responsabilité. Combien de professeurs jugent leurs élèves stupides parce qu’ils n’ont pas réussi un tel ou tel examen ! Et il s’est avéré par la suite qu’ils ont très bien réussi leur vie.
La vraie réussite n’est pas donc liée à la note obtenue ou à l’école intégrée. Mais à notre capacité d’être en harmonie avec soi-même. Comme dit Confucius, « choisis le travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler aucun jour dans ta vie ». D’autre part, la réussite ne se mesure pas par ce qu’on devient mais par la façon de le devenir. Autrement dit, la personne réussie c’est la personne qui a réalisé son propre rêve avec les moyens dont il dispose. Si quelqu’un a tous les moyens de faire ce qu’il veut, on peut dire qu’il n’a pas réussi au même titre que quelqu’un d’autre qui a réalisé le même rêve en déployant ses propres efforts.
En deuxième lieu vient la responsabilité des parents qui, dans la plupart des cas, utilisent leurs enfants pour exaucer leurs rêves ratés. On entend souvent des petits enfants dire qu’ils vont exercer tel ou tel métier, souvent les plus « prisés ».
Mais sont- ils vraiment les métiers qu’ils souhaitent exercer ? Ou ce sont les parents qui les ont choisis à leur place ? Dans la plupart des cas, les enfants finissent par adopter un rêve qui n’est pas le leur. Et pour faire plaisir à leurs parents, ils se donnent beaucoup de peine tout au long de leur parcours estudiantin.
Par ailleurs, certains professeurs qui jugent leurs élèves sur la base de la note, assument aussi leur part de responsabilité. Combien de professeurs jugent leurs élèves stupides parce qu’ils n’ont pas réussi un tel ou tel examen ! Et il s’est avéré par la suite qu’ils ont très bien réussi leur vie.
La vraie réussite n’est pas donc liée à la note obtenue ou à l’école intégrée. Mais à notre capacité d’être en harmonie avec soi-même. Comme dit Confucius, « choisis le travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler aucun jour dans ta vie ». D’autre part, la réussite ne se mesure pas par ce qu’on devient mais par la façon de le devenir. Autrement dit, la personne réussie c’est la personne qui a réalisé son propre rêve avec les moyens dont il dispose. Si quelqu’un a tous les moyens de faire ce qu’il veut, on peut dire qu’il n’a pas réussi au même titre que quelqu’un d’autre qui a réalisé le même rêve en déployant ses propres efforts.
Hassan EL MOUDEN
