Qualifiée d’ambassadrice de bonne volonté de la culture bulgare par la radio nationale, Petya Ilieva considère l’art comme un moyen de rapprochement entre les peuples. Son objectif est de toujours toucher « le public le plus large possible », dit-elle.
L’artiste bulgare s’est déjà vue exposer dans plusieurs galeries de Sofia dont celle de l’Institut culturel d’État auprès du ministre des affaires étrangères de Bulgarie, à l’Assemblée nationale de la République de Bulgarie et au Palais de « Vrana » de Sofia.
Pour illustrer sa participation internationale et ses nombreuses expositions à l’étranger, on peut citer celles de Vienne (2007), Kiev (2010), Paris (2013, 2014), Bruxelles (2014), Valence (2015), Delhi (2015), Prague (2016), Chicago (2016), New York (2017), Tokyo (2017), Beyrouth (2017), Doha (2018), La Havane (2024) et São Paulo (2024), ainsi que d’autres villes à travers le monde.
En plus de travailler dans le domaine de l’illustration de publications imprimées, dans l’art décoratif appliqué et dans la restauration de peintures et de meubles de valeur artistique, elle organise des ateliers dans des écoles d’art et pour des groupes privés.
Fouziya Saidi est quant à elle une peintre acrylique marocaine reconnue pour allier tendances nouvelles et classiques dans ses œuvres. Dans un style proche du naïf de couleurs vives et variées, elle parvient à créer des pièces exceptionnelles qui captivent et inspirent ses observateurs.
Sa carrière artistique s’est progressivement construite sur une solide formation technique et un engagement constant dans l’exploration de la peinture acrylique. Cette discipline lui permet de repousser sans cesse les limites de son art.
Avant de se consacrer pleinement à l’art, Fouziya Saidi a occupé des postes administratifs, notamment en tant qu’assistante de facturation à la Carrosserie industrielle du Maroc (1977) et à la Compagnie Marocaine des Hydrocarbures (1978) à Casablanca. Elle est diplômée en automatisation de l’Institut d’Automatisation de Casablanca (1976) et a étudié au Lycée Fatima Zahra où elle a terminé sa 5ème année en 1975.
La visite de Petya Ilieva au Maroc est la première du genre. Ses peintures devraient être accueillies avec intérêt, étant donné l’éventail de motifs communs entre l’art textile traditionnel bulgare et amazigh. Les œuvres de Fouziya Saidi répondent quant à elles aux œuvres de l’artiste bulgare à travers leur foisonnement de couleurs souvent similaires, leurs toiles dévoilent ainsi des ressemblances qui dépassent les frontières.
Le vernissage de l’exposition a eu lieu ce jeudi 21 novembre au soir, à la galerie INEX by Chaoui Bois, sous l’intitulé « ART4DIPLOMATIE », sous la présence de son excellence M. Plamen Tzolov, ambassadeur de Bulgarie au Maroc. L’exposition se prolongera jusqu’au 11 décembre 2024.
L’artiste bulgare s’est déjà vue exposer dans plusieurs galeries de Sofia dont celle de l’Institut culturel d’État auprès du ministre des affaires étrangères de Bulgarie, à l’Assemblée nationale de la République de Bulgarie et au Palais de « Vrana » de Sofia.
Pour illustrer sa participation internationale et ses nombreuses expositions à l’étranger, on peut citer celles de Vienne (2007), Kiev (2010), Paris (2013, 2014), Bruxelles (2014), Valence (2015), Delhi (2015), Prague (2016), Chicago (2016), New York (2017), Tokyo (2017), Beyrouth (2017), Doha (2018), La Havane (2024) et São Paulo (2024), ainsi que d’autres villes à travers le monde.
En plus de travailler dans le domaine de l’illustration de publications imprimées, dans l’art décoratif appliqué et dans la restauration de peintures et de meubles de valeur artistique, elle organise des ateliers dans des écoles d’art et pour des groupes privés.
Fouziya Saidi est quant à elle une peintre acrylique marocaine reconnue pour allier tendances nouvelles et classiques dans ses œuvres. Dans un style proche du naïf de couleurs vives et variées, elle parvient à créer des pièces exceptionnelles qui captivent et inspirent ses observateurs.
Sa carrière artistique s’est progressivement construite sur une solide formation technique et un engagement constant dans l’exploration de la peinture acrylique. Cette discipline lui permet de repousser sans cesse les limites de son art.
Avant de se consacrer pleinement à l’art, Fouziya Saidi a occupé des postes administratifs, notamment en tant qu’assistante de facturation à la Carrosserie industrielle du Maroc (1977) et à la Compagnie Marocaine des Hydrocarbures (1978) à Casablanca. Elle est diplômée en automatisation de l’Institut d’Automatisation de Casablanca (1976) et a étudié au Lycée Fatima Zahra où elle a terminé sa 5ème année en 1975.
La visite de Petya Ilieva au Maroc est la première du genre. Ses peintures devraient être accueillies avec intérêt, étant donné l’éventail de motifs communs entre l’art textile traditionnel bulgare et amazigh. Les œuvres de Fouziya Saidi répondent quant à elles aux œuvres de l’artiste bulgare à travers leur foisonnement de couleurs souvent similaires, leurs toiles dévoilent ainsi des ressemblances qui dépassent les frontières.
Le vernissage de l’exposition a eu lieu ce jeudi 21 novembre au soir, à la galerie INEX by Chaoui Bois, sous l’intitulé « ART4DIPLOMATIE », sous la présence de son excellence M. Plamen Tzolov, ambassadeur de Bulgarie au Maroc. L’exposition se prolongera jusqu’au 11 décembre 2024.
Entretien avec l’ambassadeur de Bulgarie au Maroc, son excellence M. Plamen Tzolov.
Pouvez-vous nous parler de l'opportunité d'avoir, dans le cadre de cette exposition, une artiste bulgare à laquelle répond une artiste marocaine ? Mais aussi des liens qui unissent les deux pays ?
D'abord, je peux dire que les liens entre les deux pays sont excellents. Nous avons 62 ans de relations bilatérales et ces dernières continuent de se développer. Cette année, le 10 janvier, la vice-première ministre et ministre des Affaires étrangère de l’époque, Mariya Gabriel, est venue au Maroc pour un jour.
Elle a signé trois documents : la déclaration conjointe que vous pouvez trouver sur le site du ministère, une convention de coopération dans le domaine de la cinématographie et le programme triennal de coopération dans le domaine de l'enseignement, de l'éducation, de la culture et du sport.
Cet événement s'inscrit dans les activités culturelles bilatérales.
L'échange culturel n'est pas d'aujourd'hui, chaque année, des groupes marocains vont en Bulgarie pour des danses folkloriques.
J’aimerais par ailleurs vous faire connaître M. Driss El Korri, qui a organisé la participation bulgare et la venue de la télévision bulgare au Maroc pour le Festival International de la Photographique Rabat Lumière 2022.
Cet échange culturel est donc permanent et ce soir, cette exposition s'inscrit en parallèle avec la participation d’une artiste marocaine, dans le cadre de cette coopération culturelle qui a pour objet d'enrichir la connaissance mutuelle des deux pays.
Quelles sont les similarités entre l’art amazigh et l’art bulgare ?
Mme Petya Ilieva est une artiste réputée en Bulgarie qui présente ce soir une exposition de tableaux folkloriques.
Mais les Marocains qui regardent ces tableaux se disent : « non, c'est amazigh ». C’est parce qu’il y a des ressemblances entre les peuples. Dans le passé, on ne sait pas où se sont croisées les routes et comment. Nous avons, dans la ville de Tchiprovtsi, des tapis qui ressemblent à cent pour cent à des tapis berbères. C’est même difficile à croire : ce sont les mêmes formes et les mêmes couleurs.
De plus, on peut découvrir des lettres de l'ancien alphabet bulgare qui font partie de l'alphabet amazigh.
Dans cette exposition, avec l'artiste marocaine Fouzia Saidi, on va retrouver la ressemblance des couleurs et de leurs vibrations.
Par ailleurs, je suis en coopération en tant qu’ambassadeur avec la galerie INEX. Je veux donc remercier ce soir Najib Mtoul, directeur artistique de la galerie INEX, avec lequel nous travaillons sur des projets qui sont tous très intéressants.
D'abord, je peux dire que les liens entre les deux pays sont excellents. Nous avons 62 ans de relations bilatérales et ces dernières continuent de se développer. Cette année, le 10 janvier, la vice-première ministre et ministre des Affaires étrangère de l’époque, Mariya Gabriel, est venue au Maroc pour un jour.
Elle a signé trois documents : la déclaration conjointe que vous pouvez trouver sur le site du ministère, une convention de coopération dans le domaine de la cinématographie et le programme triennal de coopération dans le domaine de l'enseignement, de l'éducation, de la culture et du sport.
Cet événement s'inscrit dans les activités culturelles bilatérales.
L'échange culturel n'est pas d'aujourd'hui, chaque année, des groupes marocains vont en Bulgarie pour des danses folkloriques.
J’aimerais par ailleurs vous faire connaître M. Driss El Korri, qui a organisé la participation bulgare et la venue de la télévision bulgare au Maroc pour le Festival International de la Photographique Rabat Lumière 2022.
Cet échange culturel est donc permanent et ce soir, cette exposition s'inscrit en parallèle avec la participation d’une artiste marocaine, dans le cadre de cette coopération culturelle qui a pour objet d'enrichir la connaissance mutuelle des deux pays.
Quelles sont les similarités entre l’art amazigh et l’art bulgare ?
Mme Petya Ilieva est une artiste réputée en Bulgarie qui présente ce soir une exposition de tableaux folkloriques.
Mais les Marocains qui regardent ces tableaux se disent : « non, c'est amazigh ». C’est parce qu’il y a des ressemblances entre les peuples. Dans le passé, on ne sait pas où se sont croisées les routes et comment. Nous avons, dans la ville de Tchiprovtsi, des tapis qui ressemblent à cent pour cent à des tapis berbères. C’est même difficile à croire : ce sont les mêmes formes et les mêmes couleurs.
De plus, on peut découvrir des lettres de l'ancien alphabet bulgare qui font partie de l'alphabet amazigh.
Dans cette exposition, avec l'artiste marocaine Fouzia Saidi, on va retrouver la ressemblance des couleurs et de leurs vibrations.
Par ailleurs, je suis en coopération en tant qu’ambassadeur avec la galerie INEX. Je veux donc remercier ce soir Najib Mtoul, directeur artistique de la galerie INEX, avec lequel nous travaillons sur des projets qui sont tous très intéressants.