Le rideau s’est levé sur la 21ᵉ édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), transformant la cité ocre en un écrin de célébration cinématographique. Dès vendredi soir, le Palais des Congrès a accueilli un défilé éblouissant d’acteurs, réalisateurs et figures emblématiques du 7ᵉ art, foulant le tapis rouge sous le regard émerveillé des festivaliers et les flashes incessants des photographes.
Cette édition, placée sous le signe de la diversité et de l’excellence, est présidée par Luca Guadagnino, réalisateur italien acclamé pour son approche esthétique et narrative. À ses côtés, des personnalités aussi éclectiques que l’actrice belge Virginie Efira, l’actrice américaine Patricia Arquette, l’acteur britannico-américain Andrew Garfield, ou encore la réalisatrice indienne Zoya Akhtar. Une véritable mosaïque de talents, réunis pour juger une sélection de 14 longs métrages internationaux en compétition pour l’Étoile d’Or, parmi lesquels des œuvres venant d’Égypte, de Turquie, de Chine et du Maroc.
Dans son discours d’ouverture, Luca Guadagnino a exprimé son admiration pour Marrakech et son lien unique avec le cinéma. Il a salué l’essence visuelle et narrative de la ville, qu’il considère comme une source d’inspiration inépuisable. "Pour moi, Marrakech incarne le mystère et la puissance du cinéma, un espace où l’imaginaire s’entrelace avec le réel", a-t-il confié.
Cette édition, placée sous le signe de la diversité et de l’excellence, est présidée par Luca Guadagnino, réalisateur italien acclamé pour son approche esthétique et narrative. À ses côtés, des personnalités aussi éclectiques que l’actrice belge Virginie Efira, l’actrice américaine Patricia Arquette, l’acteur britannico-américain Andrew Garfield, ou encore la réalisatrice indienne Zoya Akhtar. Une véritable mosaïque de talents, réunis pour juger une sélection de 14 longs métrages internationaux en compétition pour l’Étoile d’Or, parmi lesquels des œuvres venant d’Égypte, de Turquie, de Chine et du Maroc.
Dans son discours d’ouverture, Luca Guadagnino a exprimé son admiration pour Marrakech et son lien unique avec le cinéma. Il a salué l’essence visuelle et narrative de la ville, qu’il considère comme une source d’inspiration inépuisable. "Pour moi, Marrakech incarne le mystère et la puissance du cinéma, un espace où l’imaginaire s’entrelace avec le réel", a-t-il confié.
Une programmation éclectique et des hommages émouvants
Outre la compétition officielle, le festival propose une riche sélection de films, répartis en plusieurs catégories : séances de gala, projections spéciales, panorama du cinéma marocain, et une section dédiée au jeune public. Une attention particulière est accordée au cinéma national, avec 12 œuvres marocaines mises en lumière, dont cinq fictions et documentaires inédits.
L’édition 2024 réserve également des moments de grande émotion avec des hommages rendus à des figures incontournables du cinéma. L’actrice marocaine feue Naïma El Mcherqui, l’acteur et réalisateur américain Sean Penn, et le cinéaste canadien David Cronenberg seront célébrés pour leur contribution exceptionnelle au 7ᵉ art.
Le programme "Conversations" revient cette année avec 18 icônes de l’industrie cinématographique, parmi lesquelles Tim Burton, Alfonso Cuarón et Ava DuVernay. Ces rencontres offrent un dialogue intime et captivant entre des créateurs primés et un public avide de comprendre les subtilités de leur art.
Une ouverture marquée par un thriller haletant
La soirée d’ouverture a été marquée par la projection de The Order, un thriller captivant réalisé par Justin Kurzel. Le cinéaste australien, familier du festival, fait un retour remarqué avec cette œuvre qui témoigne de son talent pour explorer les méandres de l’âme humaine.
« Il s’agit du seul Festival de la région qui, depuis sa création, continue de réunir des personnalités de cette envergure, à l’instar de Martin Scorsese, Francis Ford Coppola ou Tilda Swinton qui ont même noué des amitiés solides avec le Festival et en sont devenus des sortes d’ambassadeurs », a affirmé le coordinateur général du Festival, Ali Hajji.
Selon Hajji, le Festival International du Film de Marrakech se distingue en créant la rencontre rare entre les plus grands noms du cinéma mondial et les jeunes cinéastes débutants, expliquant qu’en dédiant sa compétition officielle à la découverte de réalisateurs qui font un premier ou deuxième long métrage et en développant les « Ateliers de l’Atlas », sa plateforme professionnelle qui accompagne les jeunes réalisateurs marocains, arabes et africains, « le Festival a fait le pari de l’avenir ».
Il a exprimé, à ce propos, sa fierté de voir des cinéastes primés au FIFM mener de grandes carrières des années plus tard, donnant l’exemple du réalisateur australien Justin Kurzel, qui a remporté, en 2011 à Marrakech, le prix du jury pour son premier film "Les crimes de Snowtown", et dont les films suivants ont tous été sélectionnés en compétition officielle aux Festivals de Cannes et de Venise.
La 21ème édition en chiffres
La 21ᵉ édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM) met en lumière une sélection exceptionnelle de 71 films provenant de 32 pays. Parmi ces productions, 9 films sont présentés en première mondiale ou internationale, tandis que 35 d’entre eux bénéficient d’une première pour la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Le festival réserve également 4 premières africaines et 6 premières marocaines, marquant l’importance accordée au rayonnement des cinématographies nationales et continentales.
Les Ateliers de l’Atlas, incubateur clé pour le développement de projets cinématographiques dans la région, soutiennent cette année 12 films. Ce programme illustre la volonté du festival d’accompagner de nouvelles voix et de renforcer les réseaux entre créateurs, en collaboration avec 32 consultants internationaux venus de 13 pays. En chiffres, la 7ᵉ édition des Ateliers a enregistré 320 candidatures, parmi lesquelles 17 projets en développement et 10 films en phase de production ou de post-production ont été sélectionnés, représentant 13 nationalités différentes.
Le FIFM met particulièrement en avant le cinéma marocain avec 12 films au total, dont 5 intégrés à la section "Panorama du cinéma marocain". Dans le cadre des compétitions internationales, 14 longs métrages, en provenance de pays aussi divers que le Maroc, la Chine, l’Argentine, ou encore l’Australie, rivaliseront pour l’Étoile d’Or. Les films en lice explorent des thématiques contemporaines à travers des perspectives variées.
La programmation se décline également en plusieurs volets : 8 séances de gala, 15 séances spéciales, 11 films dédiés aux hommages, et 14 œuvres dans la section innovante "11ᵉ Continent", qui célèbre les cinémas émergents et les démarches audacieuses. Pour les jeunes cinéphiles, 7 séances "Jeune public & Famille" ont été prévues.
Parmi les films présentés, 7 œuvres représentent leurs pays respectifs dans la course aux Oscars, renforçant ainsi le prestige du festival. Par ailleurs, 16 documentaires témoignent de la place accordée aux récits ancrés dans le réel et à l’exploration de problématiques universelles à travers le prisme documentaire.