Le secteur des transports représente une part importante de l'économie mondiale, donnant accès à des opportunités qui contribuent au bien-être économique et social des pays et des individus. Mais les transports sont confrontés à un défi crucial : comment répondre à la demande croissante tout en réduisant les émissions de dioxyde de carbone (CO2).
A l’occasion du 15ème Sommet du forum International des transports, les organisateurs ont plaidé en faveur de la lutte contre la mauvaise qualité de l'air, la réduction de la congestion et l'amélioration de l'équité, soulignant que ce sont des tâches tout aussi importantes pour le secteur à l'échelle mondiale. Dans son allocution inaugurale dudit Sommet, Young Tae Kim, SG du Forum a souligné que le secteur des transports représente 23 % des émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie.
«Les transports contribuent aussi indirectement à l'augmentation de la demande d'énergie, tandis que la construction d'infrastructures de transport, la fabrication de véhicules et la production de carburant génèrent des émissions de gaz à effet de serre», ajoute-t-il, soulignant qu'il faut une prise de conscience générale pour soigner la plaie.
Dans ce sillage, le Forum, qui est une organisation intergouvernementale intégrée à l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE), a publié un rapport qui modélise deux scénarios pour les futures politiques de transport et leurs impacts potentiels sur la demande et les émissions jusqu'en 2050.
L’actuel scénario « Ambition » représente l'approche du statu quo. Il projette les effets potentiels des engagements existants, y compris les contributions déterminées au niveau national faites dans le cadre de l'Accord de Paris.
En revanche, le scénario « High Ambition » suppose que les décideurs politiques prennent des mesures accélérées pour décarboner les transports. Ce scénario, selon le rapport, modélise l'impact des objectifs politiques spécifiques, notamment la fourniture d'alternatives aux véhicules motorisés privés, l'amélioration des services de transport public, l'amélioration des installations pour la marche et le vélo et l'amélioration de l'efficacité du mouvement des marchandises.
Les efforts actuels de certaines régions feront une différence au fil du temps et les émissions globales de CO2 des transports diminueront légèrement d'ici 2050, selon la même source. Cependant, une approche de statu quo ne fera pas suffisamment de différence pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris. Les projections montrent également que l'intensité carbone de l'activité passagers diminue plus rapidement que celle du fret dans le scénario Ambition actuelle. Sans action décisive, le secteur des transports continuera de contribuer de manière significative aux émissions mondiales de CO2, apprend-on de même source.
La nécessité de rompre le lien entre les émissions et les activités de transport est de plus en plus urgente, indique le Forum, soulignant que la décarbonisation du secteur des transports nécessitera une ambition politique accrue et une coopération internationale.
A l’occasion du 15ème Sommet du forum International des transports, les organisateurs ont plaidé en faveur de la lutte contre la mauvaise qualité de l'air, la réduction de la congestion et l'amélioration de l'équité, soulignant que ce sont des tâches tout aussi importantes pour le secteur à l'échelle mondiale. Dans son allocution inaugurale dudit Sommet, Young Tae Kim, SG du Forum a souligné que le secteur des transports représente 23 % des émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie.
«Les transports contribuent aussi indirectement à l'augmentation de la demande d'énergie, tandis que la construction d'infrastructures de transport, la fabrication de véhicules et la production de carburant génèrent des émissions de gaz à effet de serre», ajoute-t-il, soulignant qu'il faut une prise de conscience générale pour soigner la plaie.
Dans ce sillage, le Forum, qui est une organisation intergouvernementale intégrée à l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE), a publié un rapport qui modélise deux scénarios pour les futures politiques de transport et leurs impacts potentiels sur la demande et les émissions jusqu'en 2050.
L’actuel scénario « Ambition » représente l'approche du statu quo. Il projette les effets potentiels des engagements existants, y compris les contributions déterminées au niveau national faites dans le cadre de l'Accord de Paris.
En revanche, le scénario « High Ambition » suppose que les décideurs politiques prennent des mesures accélérées pour décarboner les transports. Ce scénario, selon le rapport, modélise l'impact des objectifs politiques spécifiques, notamment la fourniture d'alternatives aux véhicules motorisés privés, l'amélioration des services de transport public, l'amélioration des installations pour la marche et le vélo et l'amélioration de l'efficacité du mouvement des marchandises.
Les efforts actuels de certaines régions feront une différence au fil du temps et les émissions globales de CO2 des transports diminueront légèrement d'ici 2050, selon la même source. Cependant, une approche de statu quo ne fera pas suffisamment de différence pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris. Les projections montrent également que l'intensité carbone de l'activité passagers diminue plus rapidement que celle du fret dans le scénario Ambition actuelle. Sans action décisive, le secteur des transports continuera de contribuer de manière significative aux émissions mondiales de CO2, apprend-on de même source.
La nécessité de rompre le lien entre les émissions et les activités de transport est de plus en plus urgente, indique le Forum, soulignant que la décarbonisation du secteur des transports nécessitera une ambition politique accrue et une coopération internationale.