La programmation du dernier jour de la 25ème édition du Festival de Fès des musiques sacrées du monde,a donné lieu à un show mémorableen deux parties ce samedi 22 juin.
Tout d’abord, les festivaliers venus nombreux pour le dernier jour du spectacle, ont assisté à une prestation presqu’angélique du désormais célèbre groupe Britannique de gospel « Kingdom Choir ».
Comme à leur habitude, les chanteurs du groupe, dirigé par la charismatique Karen Gibson, ont livré une prestation de haute volée avec des chants issus des traditions africaines et des mélodies liturgiques européennes. Ensuite ce fut le tour du duo espagnol Tomatito et José Mercé, d’enflammer la scène avec des sonorités andalouses au fort accent gitan.
Organisée sous le thème « Fès, à la confluence des cultures », cette 25ème édition a réuni pas moins
E artistes, venus d’une trentaine de pays, validant le mélange de culture que prônent les organisateurs.
Par le passé, l’évènement, aussi magnétique que multicolore, a rallié des artistes de notoriété internationale de tous les horizons, partageant la quête du sacré.
Des noms célèbres comme Joan Baez, Björk, le guitariste Ben Harper, le chanteur sénégalais Youssou N’Dour ou encore le malien Salif Keita pour ne citer que ceux-là, ont pu partager leurs émotions avec le public de Fès.
Célébration de la diversité
Pour l’édition 2019, durant neuf jours, le public est venu en grand nombre, assister aux concerts sur les
cinq scènes dont dispose le festival.
La célébration de la diversité, pouvait se sentir à travers la programmation des artistes sur les différentes scènes.
Bab Al Makina, au coeur de la Médina, était la scène réservée aux grandes affiches du Festival. Cette Médina de Fès, connaît d’ailleurs une renaissance avec la réfection de ses mûrs, lui donnant une nouvelle vie et une once de modernité grâce à la volonté de Sa Majesté le Roi Mohamed VI. Du côté
de Bab Boujloud, l’une des portes les plus anciennes de la Médina, la scène était plus populaire et donnait l’occasion à des artistes marocains tel que Saida Charaf, Nasr Megri, ou Hatim Idar, de communier avec leur public.
Le jardin Jnane Sbile, situé dans un cadre bucolique, abrite la scène des premières fois avec des participations inédites comme celle du groupe Canticum Novum, qui a fait sa découverte du festival de Fès. Le groupe a invité le public du festival à un voyage entre Orient et Occident aux confins des musiques anciennes et traditionnelles.
L’autre curiosité à prendre la mesure sur la scène du jardin Jnane Sbile, fut le musicien malien Ballake
Cissoko, joueur de Kora, accompagné de son groupe de musiciens et chanteurs.
Après une prestation ovationnée par le public, l’artiste confiait à « L’Opinon » que « venir à Fès et participer au festival était un objectif de longue date ».
Une organisation maîtrisée
Les organisateurs du 25ème Festival des musiques sacrées de Fès ont cette année –comme les années antérieures- mis l’accent sur la sécurité des artistes et des festivaliers. Sur tous les points d’entrée des différentes scènes, des équipes de sécurité assuraient les fouilles et la vérification des tickets d’accès au spectacle. Aucune bousculade, ni de mouvement de panique n’a été enregistrée tout au long de cette
semaine festive. « Nous tenons à la notoriété de notre festival et à la sécurité des biens et des personnes, une dizaine d’équipe d’agents de sécurité veille au grain, tandis que les sites de concert
profitent d’équipements de pointe.
Notamment en sons et lumières», nous a ainsi dit Alae, membre du comité d’organisation. Pari largement réussi et à la prochaine édition.
Lionel ATOKRÉ
Tout d’abord, les festivaliers venus nombreux pour le dernier jour du spectacle, ont assisté à une prestation presqu’angélique du désormais célèbre groupe Britannique de gospel « Kingdom Choir ».
Comme à leur habitude, les chanteurs du groupe, dirigé par la charismatique Karen Gibson, ont livré une prestation de haute volée avec des chants issus des traditions africaines et des mélodies liturgiques européennes. Ensuite ce fut le tour du duo espagnol Tomatito et José Mercé, d’enflammer la scène avec des sonorités andalouses au fort accent gitan.
Organisée sous le thème « Fès, à la confluence des cultures », cette 25ème édition a réuni pas moins
E artistes, venus d’une trentaine de pays, validant le mélange de culture que prônent les organisateurs.
Par le passé, l’évènement, aussi magnétique que multicolore, a rallié des artistes de notoriété internationale de tous les horizons, partageant la quête du sacré.
Des noms célèbres comme Joan Baez, Björk, le guitariste Ben Harper, le chanteur sénégalais Youssou N’Dour ou encore le malien Salif Keita pour ne citer que ceux-là, ont pu partager leurs émotions avec le public de Fès.
Célébration de la diversité
Pour l’édition 2019, durant neuf jours, le public est venu en grand nombre, assister aux concerts sur les
cinq scènes dont dispose le festival.
La célébration de la diversité, pouvait se sentir à travers la programmation des artistes sur les différentes scènes.
Bab Al Makina, au coeur de la Médina, était la scène réservée aux grandes affiches du Festival. Cette Médina de Fès, connaît d’ailleurs une renaissance avec la réfection de ses mûrs, lui donnant une nouvelle vie et une once de modernité grâce à la volonté de Sa Majesté le Roi Mohamed VI. Du côté
de Bab Boujloud, l’une des portes les plus anciennes de la Médina, la scène était plus populaire et donnait l’occasion à des artistes marocains tel que Saida Charaf, Nasr Megri, ou Hatim Idar, de communier avec leur public.
Le jardin Jnane Sbile, situé dans un cadre bucolique, abrite la scène des premières fois avec des participations inédites comme celle du groupe Canticum Novum, qui a fait sa découverte du festival de Fès. Le groupe a invité le public du festival à un voyage entre Orient et Occident aux confins des musiques anciennes et traditionnelles.
L’autre curiosité à prendre la mesure sur la scène du jardin Jnane Sbile, fut le musicien malien Ballake
Cissoko, joueur de Kora, accompagné de son groupe de musiciens et chanteurs.
Après une prestation ovationnée par le public, l’artiste confiait à « L’Opinon » que « venir à Fès et participer au festival était un objectif de longue date ».
Une organisation maîtrisée
Les organisateurs du 25ème Festival des musiques sacrées de Fès ont cette année –comme les années antérieures- mis l’accent sur la sécurité des artistes et des festivaliers. Sur tous les points d’entrée des différentes scènes, des équipes de sécurité assuraient les fouilles et la vérification des tickets d’accès au spectacle. Aucune bousculade, ni de mouvement de panique n’a été enregistrée tout au long de cette
semaine festive. « Nous tenons à la notoriété de notre festival et à la sécurité des biens et des personnes, une dizaine d’équipe d’agents de sécurité veille au grain, tandis que les sites de concert
profitent d’équipements de pointe.
Notamment en sons et lumières», nous a ainsi dit Alae, membre du comité d’organisation. Pari largement réussi et à la prochaine édition.
Lionel ATOKRÉ