Le reflux de l’inflation depuis 2023 s'est traduit sur le profit de croissance des revenus des sociétés cotées. Celles-ci ont affiché leur plus faible croissance trimestrielle au cours des trois dernières années, soit de +2,3% au 4ème trimestre 2023, selon Attijari Global Research (AGR).
« Au terme de ce 1er trimestre de l’année 2024, nous assistons à une reprise de la croissance du CA de la cote, soit de +4,0% à 77,7 MMDH », souligne AGR dans son récent « Research Report – Equity » consacré à l’analyse des résultats trimestriels des sociétés cotées.
Cette évolution cache tout de même des disparités. En effet, plus de 40% des sociétés cotées accusent une baisse de leur Chiffre d’affaire au 1er trimestre 2024, soit 28, explique AGR.
Parallèlement, 57% des sociétés cotées affichent une progression de leur CA, soit 39, et une seule société enregistre des réalisations stables sur la même période, fait savoir la même source.
Au final, deux secteurs attirent l’attention d’AGR. D’une part, le secteur « Banques » affiche une hausse de 3,92 MMDH (+21,6%) de son PNB consolidé, arrivant pour le 4ème trimestre consécutif en tête des secteurs ayant le plus contribué à la croissance des revenus du marché.
D’autre part, le secteur « Énergie » continue de pâtir du repli des cours des intrants énergétiques à l’international depuis le T2-2023, se traduisant par une contre-performance de -1,65 MMDH (-15,2%).
« Au terme de ce 1er trimestre de l’année 2024, nous assistons à une reprise de la croissance du CA de la cote, soit de +4,0% à 77,7 MMDH », souligne AGR dans son récent « Research Report – Equity » consacré à l’analyse des résultats trimestriels des sociétés cotées.
Cette évolution cache tout de même des disparités. En effet, plus de 40% des sociétés cotées accusent une baisse de leur Chiffre d’affaire au 1er trimestre 2024, soit 28, explique AGR.
Parallèlement, 57% des sociétés cotées affichent une progression de leur CA, soit 39, et une seule société enregistre des réalisations stables sur la même période, fait savoir la même source.
Au final, deux secteurs attirent l’attention d’AGR. D’une part, le secteur « Banques » affiche une hausse de 3,92 MMDH (+21,6%) de son PNB consolidé, arrivant pour le 4ème trimestre consécutif en tête des secteurs ayant le plus contribué à la croissance des revenus du marché.
D’autre part, le secteur « Énergie » continue de pâtir du repli des cours des intrants énergétiques à l’international depuis le T2-2023, se traduisant par une contre-performance de -1,65 MMDH (-15,2%).
Cinq secteurs accusent un repli de leurs revenus
En variation relative, poursuit la même source, huit secteurs cotés, représentant plus de 56% de la capitalisation boursière, affichent une appréciation de leurs CA au terme du premier trimestre de cette année. Il s’agit des secteurs « Banques » (+21,6%), « Immobilier » (+21,6%), « Ports » (+13,5%), « BTP » (+8,3%), « Automobile » (+7,4%), « Autres » (+7,3%), « Assurances » (+6,4%) et « Grande Distribution » (+1,3%).
Pour leur part, deux secteurs cotés, dont le poids dans la capitalisation est de 13%, ont réalisé des revenus quasi-stables. Il s’agit des secteurs « Télécoms » et « Financement », dont le chiffre d’affaires trimestriel affiche une légère baisse de -0,3%.
En revanche, cinq secteurs cotés accusent un repli de leurs revenus, à savoir ceux de l' « Énergie » (-15,2%), du « Ciment » (-9,7%), des « Mines » (-9,3%), de l' »Agro-alimentaire » (-5,8%) et des « NTI » (-1,9%). Ces secteurs pèsent près de 31% au niveau de la capitalisation boursière, indique AGR.
Vers un effet rattrapage de la performance des banques en 2024 ?
À l’analyse des réalisations trimestrielles de la cote depuis 2023, les analystes d’AGR indiquent avoir relever une forte contribution des banques. Sur la période étudiée, la croissance moyenne des revenus du marché de +3,8% a été portée par le secteur bancaire. Ce dernier affiche une moyenne de ses revenus de +17,5% contre -0,6% pour les secteurs non financiers. À l’origine de cette surperformance, la résilience de la dynamique des crédits face aux chocs inflationnistes.
AGR note, en outre, que, d’un point de vue boursier, l’indice « Banques » sous-performe l’indice des secteurs « non-financiers » et ce, depuis le 2ème trimestre 2024. « Une situation qui nous semble difficilement soutenable tenant compte des réalisations opérationnelles de la cote en 2024 », ajoute la même source.
Dans ces conditions, AGR anticipe un rééquilibrage en termes de valorisation entre le secteur bancaire d’une part, et les autres secteurs de la cote d’autre part. « Concrètement, nous croyons en un effet de rattrapage de la performance des valeurs bancaires. Ce processus devrait s’accélérer par un mouvement de prise de bénéfices sur une bonne partie des secteurs non-financiers », prévoit AGR.
