Dans le cadre du lancement de la 24ème édition du cycle des séminaires de l’Université Citoyenne, organisée par la Fondation HEM, 9 séminaires en ligne ont eu lieu du 23 janvier au 20 mars derniers.
Animés par des experts et des professeurs de renom, les 9 séminaires de l’Université Citoyenne 2021, organisés par visioconférence, « ont compté la participation de près de 1.000 auditeurs de différentes nationalités », précise-t-on dans un communiqué de la Fondation HEM.
Les thématiques de ces 9 séminaires se sont articulées autour de sujets liés à la conjoncture socio-économique et politique actuelle, sous les thèmes « La Constitution : 10 ans après », « La Médecine Alternative », « Conseil de la concurrence : Dans les coulisses d’une institution », « Le rôle des médias dans la sensibilisation en temps de pandémie » … et la liste n’est pas exhaustive.
La question de l’éducation a également fait partie des thématiques traitées lors de cette édition. « Une question récurrente quand on parle de développement économique ou de croissance d’une nation », peut-on lire dans le communiqué.
Dans ce sens, le Directeur des Etudes Economiques à la CDG, Youssef Saâdani, a tout au long de son intervention insisté sur le fait qu’il existe une relation entre éducation et développement économique. « Nous gagnerons beaucoup à explorer le modèle des pays asiatiques », avance-t-il. Pour lui, « quand on parle de développement économique et d’éducation, s’il y a une région dans le monde où cette rencontre s’est réalisée en un temps record, d’une manière miraculeuse, c’est bien l’Asie ».
Le thème de « l’entrepreneuriat chez les jeunes » a également été abordé par Leila Mamou, Présidente de l’Association INJAZ Al Maghrib. A ce titre, Leila Mamou affirme que « l’entrepreneuriat est vraiment le sujet clé vers lequel la jeunesse doit se tourner pour la relève du Maroc ».
Par ailleurs, pour Najib Akesbi, économiste et enseignant-chercheur, la crise sanitaire que nous vivons aujourd’hui peut être perçue comme une formidable opportunité au lieu d’une calamité. C’est la raison pour laquelle il a sans cesse insisté, au cours de son intervention portant sur le thème « Economie marocaine : Au-delà de la relance, le développement ... », sur le fait qu’il était temps de repenser l’équilibre macroéconomique, de confirmer et conforter la politique d’import-substitution de préférence nationale, et de renégocier les accords de libre-échange avec tous les partenaires du Royaume. Selon lui, « cette crise a fait tomber des tabous et donc, par une interprétation optimiste, on pourrait voir les prémices pour l’évolution d’un changement majeur ».