Après l’Euro-2020 et la Copa America-2020, la CAN-2021 sera-t-elle le 3ème tournoi de foot majeur à être décalé en raison de la pandémie de coronavirus ? Si plusieurs figures du foot africain plaident pour un «report», d’autres refusent «d’y toucher» par manque de «créneaux libres».
Eliminatoires en suspens
Le continent africain est jusqu’à présent relativement épargné par la pandémie, qui y a officiellement fait moins de 2.500 morts. Mais les indices suggérant que ce bilan est fortement sous-estimé se multiplient, notamment au Nigeria. Et au-delà de la menace du Covid-19, l’impossibilité de mener à terme les qualifications préalables au tournoi inquiètent aussi les dirigeants africains alors qu’il reste encore quatre journées à disputer.
«Si on a du mal à organiser des éliminatoires jusqu’à septembre, il serait difficile de tenir une phase finale en janvier prochain», a écrit Augustin Senghor, président de la fédération sénégalaise, dans une lettre d’information interne de la CAF début mai. «La CAN ne pourra plus se jouer en janvier. Nos frontières sont fermées et aucune mission d’inspection de la CAF n’est possible dans ce contexte», a même affirmé un responsable de la fédération camerounaise de football, sous couvert d’anonymat.
Dans un entretien à la Deutsche Welle, le président de la CAF Ahmad Ahmad a toutefois temporisé sur le sujet, rappelant que «la priorité des priorités» reste la protection des joueurs et du public.
«Nous sommes en attente»
«Face à une telle situation, j’estime que toutes les parties prenantes dans l’organisation de ces compétitions pourront se retrouver plus tard pour discuter et se concilier pour que l’on puisse ensemble trouver un moyen de reprendre», a-t-il déclaré.
D’autant qu’un groupe de travail de la Fifa a été créé le 18 mars pour «convenir d’une approche coordonnée» avec les Confédérations «face aux conséquences de la pandémie» sur le calendrier futur des matches internationaux.
«Pour l’instant, nous sommes en attente, en suivant de près la situation. Si nécessaire, le report d’une compétition sera discuté en temps voulu», a encore indiqué le secrétariat général de la CAF.
En attendant une décision sur le sort de la CAN-2021, qui pourrait intervenir lors de la prochaine réunion du comité exécutif de la CAF selon une source proche de l’instance, plusieurs voix défendent mordicus son maintien.
«Personnellement, je ne suis pas favorable au report», a plaidé sur RFI l’international camerounais Stéphane Bahoken. «C’est vraiment un casse-tête (...). Mais tant qu’on la joue à la maison, je suis content !»
Eliminatoires en suspens
Le continent africain est jusqu’à présent relativement épargné par la pandémie, qui y a officiellement fait moins de 2.500 morts. Mais les indices suggérant que ce bilan est fortement sous-estimé se multiplient, notamment au Nigeria. Et au-delà de la menace du Covid-19, l’impossibilité de mener à terme les qualifications préalables au tournoi inquiètent aussi les dirigeants africains alors qu’il reste encore quatre journées à disputer.
«Si on a du mal à organiser des éliminatoires jusqu’à septembre, il serait difficile de tenir une phase finale en janvier prochain», a écrit Augustin Senghor, président de la fédération sénégalaise, dans une lettre d’information interne de la CAF début mai. «La CAN ne pourra plus se jouer en janvier. Nos frontières sont fermées et aucune mission d’inspection de la CAF n’est possible dans ce contexte», a même affirmé un responsable de la fédération camerounaise de football, sous couvert d’anonymat.
Dans un entretien à la Deutsche Welle, le président de la CAF Ahmad Ahmad a toutefois temporisé sur le sujet, rappelant que «la priorité des priorités» reste la protection des joueurs et du public.
«Nous sommes en attente»
«Face à une telle situation, j’estime que toutes les parties prenantes dans l’organisation de ces compétitions pourront se retrouver plus tard pour discuter et se concilier pour que l’on puisse ensemble trouver un moyen de reprendre», a-t-il déclaré.
D’autant qu’un groupe de travail de la Fifa a été créé le 18 mars pour «convenir d’une approche coordonnée» avec les Confédérations «face aux conséquences de la pandémie» sur le calendrier futur des matches internationaux.
«Pour l’instant, nous sommes en attente, en suivant de près la situation. Si nécessaire, le report d’une compétition sera discuté en temps voulu», a encore indiqué le secrétariat général de la CAF.
En attendant une décision sur le sort de la CAN-2021, qui pourrait intervenir lors de la prochaine réunion du comité exécutif de la CAF selon une source proche de l’instance, plusieurs voix défendent mordicus son maintien.
«Personnellement, je ne suis pas favorable au report», a plaidé sur RFI l’international camerounais Stéphane Bahoken. «C’est vraiment un casse-tête (...). Mais tant qu’on la joue à la maison, je suis content !»