Lekjaâ aux côtés des deux présidents de la FIFA et de la CAF. Ph. Nidal
Des championnats ont mis fin à leurs saisons, d’autres ont repris ou s’apprêtent à reprendre. Mais dans les deux cas se sont les gouvernements qui autorisent ou n’autorisent pas la reprise. Après, interviennent les dirigeants fédéraux et ceux des clubs prenant en charge la structure logistique, la couverture financière et les modalités organisationnelles : Le protocole sanitaire est draconien. Aux moins des tests deux fois par semaine et à la veille de chaque match. Seulement 300 personnes au stade. Port du masque obligatoire et distanciation physique jusque sur le banc. Ballons régulièrement désinfectés et tout le reste… Au Maroc, pourrons-nous reproduire l’exemple européen de la reprise ? Avons-nous les moyens ? Avons-nous la mentalité et les prédispositions sociales et culturelles ? Difficile de répondre par l’affirmation et la confirmation. En attendant la décision des autorités qui semble s’orienter vers la non reprise de la saison sportive, la pression s’accentue sur le président de la FRMF appelé à bien jongler face au dilemme du sacre et de la relégation.
La reprise : une décision gouvernementale
Depuis que la pandémie Covid-19 s’est incrustée parmi nous, tout est chamboulé et manquant désormais de visibilité, incertain et surtout constamment sous la menace d’un danger permanant tant que la solution du vaccin antiCovid-19 ne voit pas le jour. Le football fait partie des dommages collatéraux de la pandémie. Il y a eu le huis clos, la suspension, l’arrêt, et récemment, la reprise partielle en mode huis clos renforcé par des mesures drastiques anti propagation du virus ailleurs. Chez nous, on attend encore. On ne voit pas le bout du tunnel. L’élément déclencheur de la reprise ou de la non reprise est avant tout entre les mains des autorités gouvernementales et non pas entre les mains de la FRMF. Cette dernière attend un feu vert qui tarde à s’allumer. Elle aurait établi un scenario détaillant son projet de la reprise qu’elle aurait soumis aux autorités. Le suspens demeure au lendemain du prolongement de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au dix juillet et de la répartition du pays en deux zones de confinement un peu varié mais avec interdiction de tout rassemblement de la population et la fermeture des lieux qui peuvent en être à l’origine.
Les clubs et la fédération incapables d’assurer
La reprise ne dépend pas seulement de la décision du gouvernement mais surtout des conséquences sanitaires, de la capacité à mettre en vigueur des protocoles strictes et des conditions sûres et étroitement contrôlées à commencer par des vagues de test au-delà de l’application des gestes barrières et des moyens logistiques. Derrière tout cela, il y a la facture des charges financières à payer et qui va la payer. En Allemagne, en Italie, en Espagne et en Angleterre tout le protocole d’organisation est à la charge des clubs et non pas des autorités du pays ou des fédérations. Or, notre football n’est pas au niveau structurel et financier du football des pays déjà cités.
La FRMF n’a pas seulement besoin de l’aval des autorités. Elle devra prendre en charge le volet financier de toute reprise. Les clubs sont déjà dans le rouge. La majorité l’était même avant la pandémie. Ils ne sont pas en mesure de payer la facture de la reprise. La masse salariale a absorbé les rentrées financières récentes.
La reprise : une décision gouvernementale
Depuis que la pandémie Covid-19 s’est incrustée parmi nous, tout est chamboulé et manquant désormais de visibilité, incertain et surtout constamment sous la menace d’un danger permanant tant que la solution du vaccin antiCovid-19 ne voit pas le jour. Le football fait partie des dommages collatéraux de la pandémie. Il y a eu le huis clos, la suspension, l’arrêt, et récemment, la reprise partielle en mode huis clos renforcé par des mesures drastiques anti propagation du virus ailleurs. Chez nous, on attend encore. On ne voit pas le bout du tunnel. L’élément déclencheur de la reprise ou de la non reprise est avant tout entre les mains des autorités gouvernementales et non pas entre les mains de la FRMF. Cette dernière attend un feu vert qui tarde à s’allumer. Elle aurait établi un scenario détaillant son projet de la reprise qu’elle aurait soumis aux autorités. Le suspens demeure au lendemain du prolongement de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au dix juillet et de la répartition du pays en deux zones de confinement un peu varié mais avec interdiction de tout rassemblement de la population et la fermeture des lieux qui peuvent en être à l’origine.
Les clubs et la fédération incapables d’assurer
La reprise ne dépend pas seulement de la décision du gouvernement mais surtout des conséquences sanitaires, de la capacité à mettre en vigueur des protocoles strictes et des conditions sûres et étroitement contrôlées à commencer par des vagues de test au-delà de l’application des gestes barrières et des moyens logistiques. Derrière tout cela, il y a la facture des charges financières à payer et qui va la payer. En Allemagne, en Italie, en Espagne et en Angleterre tout le protocole d’organisation est à la charge des clubs et non pas des autorités du pays ou des fédérations. Or, notre football n’est pas au niveau structurel et financier du football des pays déjà cités.
La FRMF n’a pas seulement besoin de l’aval des autorités. Elle devra prendre en charge le volet financier de toute reprise. Les clubs sont déjà dans le rouge. La majorité l’était même avant la pandémie. Ils ne sont pas en mesure de payer la facture de la reprise. La masse salariale a absorbé les rentrées financières récentes.
Repères
Fouzi Lekjaâ en position inconfortable
Si le poste de président de la FRMF est très convoité en raison du prestige et du renom médiatique qu’il confère à son titulaire sur le plan national et international, en ce moment personne n’aimerait être à la place de M. Fouzi Lekjaâ, l’actuel patron de la fédération. Il doit prendre une décision inédite dans l’Histoire de notre football national. Une décision dont il ne maitrise ni les justificatifs ni la forme et non plus ni l’impact ou les conséquences. II est dans une position plus que délicate : Comment la FRMF parviendra-t-elle à gérer la fin de la saison actuelle ? Comment va-t-elle résoudre le casse-tête du classement final pour désigner le champion, les relégués, les promus et les qualifiés aux compétitions africaines ?
Un président dans la tourmente
Une telle situation met le président de la FRMF dans une positition inconfortable dans la mesure où il ne pourra pas satisfaire tout le monde. Son seul confort est que la décision de la reprise ne dépend de lui mais du gouvernement. Le championnat français n’a pas repris à la suite d’une décision gouvernementale. Les championnats allemand, espagnol, anglais et italien ont repris conséquemment à une décision gouvernementale. Mais son confort est mis à l’épreuve dès qu’il s’agit de la formule à appliquer pour déclarer la saison 2019-2020 terminée.