Dakar, la capitale sénégalaise, a abrité du 11 au 12 septembre le 6ème Forum panafricain sur les migrations (PAFOM) de l’Union Africaine. Un sujet d’actualité en cette période de Coronavirus. En effet, comme le souligne Richard Danziger, Directeur régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, « l’immigration est, sans nul doute, l’un des défis majeurs de ce siècle »
A l’échelle mondiale, la planète compte plus de 258 millions de migrants, soit 3,4% de la population mondiale. Quelque 258 millions sont des migrants internationaux, 40 millions des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et 25,9 millions des réfugiés ou des demandeurs d’asile. Déjà en 2018, les déplacements de population touchaient tous les pays.
Placée sous le thème : « Renforcer la gouvernance des migrations de main-d’oeuvre en Afrique dans le contexte d’une pandémie, pour un développement socio-économique accéléré et une intégration continentale », cette édition 2021 a stimulé un dialogue et une discussion dynamiques entre les participants. Lesquelles ont fourni des orientations politiques et opérationnelles nécessaires sur la manière d’améliorer la gouvernance de la migration de main-d’oeuvre aux niveaux national, régional et continental pour le développement socio-économique et une intégration plus rapide du continent conformément aux aspirations de l’Agenda 2063 de l’UA.
Violences ethniques et religieuses
Toutefois, les déplacements massifs de population sont liés aux conflits et à un environnement instable. En République centrafricaine, 2,5 millions de personnes ont eu besoin d’une aide humanitaire et 690 000 ont été déplacées au sein du pays en raison des violences d’origine religieuse des cinq dernières années.
Les demandeurs d’asile fuyant les violences ethniques et religieuses se retrouvent au Cameroun, au Nigéria, en République démocratique du Congo, au Tchad et au Congo. La situation actuelle est un problème pour toute la région.
Etant donné cette crise, un cadre de gestion des migrations qui apportent des solutions pratiques, humaines et respectueuses des droits est nécessaire. Pour cela, il faut renforcer les dispositifs de mobilité dans la région qui fluidifiera et équilibrera les migrations, permettant aux personnes de travailler légalement à l’étranger puis de revenir dans leur pays pour participer au développement de leurs communautés d’origine.
C’est une rencontre très importante car le Forum panafricain sur la migration évalue l’état de mise en oeuvre des protocoles sur la libre circulation des personnes adoptés par les communautés économiques régionales (CER) de l’Union africaine en Afrique, ainsi que les régimes de délivrance de visas des pays africains, afin de faciliter la mise en oeuvre de régimes d’exemption de visas à l’échelle du continent. Il examine les processus régionaux africains sous l’angle de la mise en oeuvre des décisions de l’Union africaine, y compris la Position africaine commune sur la migration et le développement.
Le Forum panafricain sur la migration (anciennement appelé Forum intra-régional sur la migration en Afrique) entend promouvoir et approfondir le dialogue inter-États et la coopération intra/interrégionale sur la migration. Il s’agit d’une plateforme destinée à informer, motiver et stimuler les communautés économiques régionales (CER) de l’Union africaine, les PCR et d’autres mécanismes de consultation inter-États sur la migration en Afrique, tant au niveau national que régional, pour qu’ils s’enrichissent mutuellement et se tiennent au courant des faits nouveaux, étant donné que les cinq PCR existant actuellement en Afrique (PCR de l’IGAD, MIDSA, MIDWA, MIDCOM et DIMAC) sont à des étapes différentes de création et d’évolution.
Dynamiques migratoires
Le Forum offre aux institutions régionales et aux partenaires africains la possibilité d’échanger des informations sur les tendances, les schémas, les questions émergentes et les dynamiques migratoires actuellement à l’oeuvre, ainsi que des données relatives à la migration fiables à l’échelle nationale, régionale et continentale, en vue de trouver des solutions durables aux défis migratoires en Afrique.
Il a pour objectif de renforcer la capacité des structures régionales africaines sur la migration afin de faciliter la migration intra-régionale et la mobilité humaine, la libre circulation des personnes et la gestion intégrée des frontières par la mise en commun de connaissances, d’informations, de bonnes pratiques, d’expériences et d’enseignements.
Rappelons qu’en raison de Covid-19, le PAFOM s’est tenu en format hybride où certains participants y ont assisté via une plateforme en ligne dédiée à cet effet, tandis que d’autres y ont assisté en personne, conformément aux protocoles et directives fournis par le pays hôte.
A l’échelle mondiale, la planète compte plus de 258 millions de migrants, soit 3,4% de la population mondiale. Quelque 258 millions sont des migrants internationaux, 40 millions des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et 25,9 millions des réfugiés ou des demandeurs d’asile. Déjà en 2018, les déplacements de population touchaient tous les pays.
Placée sous le thème : « Renforcer la gouvernance des migrations de main-d’oeuvre en Afrique dans le contexte d’une pandémie, pour un développement socio-économique accéléré et une intégration continentale », cette édition 2021 a stimulé un dialogue et une discussion dynamiques entre les participants. Lesquelles ont fourni des orientations politiques et opérationnelles nécessaires sur la manière d’améliorer la gouvernance de la migration de main-d’oeuvre aux niveaux national, régional et continental pour le développement socio-économique et une intégration plus rapide du continent conformément aux aspirations de l’Agenda 2063 de l’UA.
Violences ethniques et religieuses
Toutefois, les déplacements massifs de population sont liés aux conflits et à un environnement instable. En République centrafricaine, 2,5 millions de personnes ont eu besoin d’une aide humanitaire et 690 000 ont été déplacées au sein du pays en raison des violences d’origine religieuse des cinq dernières années.
Les demandeurs d’asile fuyant les violences ethniques et religieuses se retrouvent au Cameroun, au Nigéria, en République démocratique du Congo, au Tchad et au Congo. La situation actuelle est un problème pour toute la région.
Etant donné cette crise, un cadre de gestion des migrations qui apportent des solutions pratiques, humaines et respectueuses des droits est nécessaire. Pour cela, il faut renforcer les dispositifs de mobilité dans la région qui fluidifiera et équilibrera les migrations, permettant aux personnes de travailler légalement à l’étranger puis de revenir dans leur pays pour participer au développement de leurs communautés d’origine.
C’est une rencontre très importante car le Forum panafricain sur la migration évalue l’état de mise en oeuvre des protocoles sur la libre circulation des personnes adoptés par les communautés économiques régionales (CER) de l’Union africaine en Afrique, ainsi que les régimes de délivrance de visas des pays africains, afin de faciliter la mise en oeuvre de régimes d’exemption de visas à l’échelle du continent. Il examine les processus régionaux africains sous l’angle de la mise en oeuvre des décisions de l’Union africaine, y compris la Position africaine commune sur la migration et le développement.
Le Forum panafricain sur la migration (anciennement appelé Forum intra-régional sur la migration en Afrique) entend promouvoir et approfondir le dialogue inter-États et la coopération intra/interrégionale sur la migration. Il s’agit d’une plateforme destinée à informer, motiver et stimuler les communautés économiques régionales (CER) de l’Union africaine, les PCR et d’autres mécanismes de consultation inter-États sur la migration en Afrique, tant au niveau national que régional, pour qu’ils s’enrichissent mutuellement et se tiennent au courant des faits nouveaux, étant donné que les cinq PCR existant actuellement en Afrique (PCR de l’IGAD, MIDSA, MIDWA, MIDCOM et DIMAC) sont à des étapes différentes de création et d’évolution.
Dynamiques migratoires
Le Forum offre aux institutions régionales et aux partenaires africains la possibilité d’échanger des informations sur les tendances, les schémas, les questions émergentes et les dynamiques migratoires actuellement à l’oeuvre, ainsi que des données relatives à la migration fiables à l’échelle nationale, régionale et continentale, en vue de trouver des solutions durables aux défis migratoires en Afrique.
Il a pour objectif de renforcer la capacité des structures régionales africaines sur la migration afin de faciliter la migration intra-régionale et la mobilité humaine, la libre circulation des personnes et la gestion intégrée des frontières par la mise en commun de connaissances, d’informations, de bonnes pratiques, d’expériences et d’enseignements.
Rappelons qu’en raison de Covid-19, le PAFOM s’est tenu en format hybride où certains participants y ont assisté via une plateforme en ligne dédiée à cet effet, tandis que d’autres y ont assisté en personne, conformément aux protocoles et directives fournis par le pays hôte.
Wolondouka SIDIBE