Rien ne va plus entre la France et l’Algérie. Après un premier round somme toute calme au beau milieu de l’été 2024, marqué uniquement par le rappel de l’ambassadeur algérien à Paris en réaction à la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara, le ballet des hostilités ouvert par l’Algérie n’a cessé de s’envenimer jusqu’à se transformer aujourd’hui en un pitoyable crêpage de chignon. Dans cette mêlée tragicomique où l’émotion empêche toute raison, l’impulsivité légendaire du régime algérien a fini par rejaillir de manière négative sur la retenue et la maturité de la France, à un point tel que dirigeants français comme algériens semblent désormais piégés dans un vicieux jeu de miroirs où les uns ressemblent à s’y méprendre aux autres.
En continuité de la prise d’otage de l’écrivain franco-algérien Boualam Sansal condamné à dix années d’incarcération pour avoir exprimé une simple opinion, et avant même la clôture définitive du feuilleton à rallonge de la guerre des influenceurs algériens, l’expulsion par Alger de douze agents diplomatiques français en réaction à la mise sous verrou d’un agent consulaire algérien, impliqué dans une sordide affaire de barbouzerie, a en effet fini par entraîner Paris dans cet engrenage malsain qu’il a essayé jusqu’au bout d’éviter. Par mesure de réciprocité et sans doute aussi par un étrange effet de mimétisme passionnel envers cet ancien ennemi, devenu ami, puis redevenu ennemi, les autorités françaises ont décidé d’expulser douze agents consulaires algériens du sol français.
Confronté depuis longtemps à l’hostilité du régime algérien, le Maroc a soigneusement évité de se laisser prendre au jeu des généraux, en ignorant sagement leurs incessantes provocations dont la dernière en date est l’expulsion incongrue du vice-consul général du Maroc à Oran. La France aurait pu et aurait dû s’en inspirer, mais elle a fini par céder à l’envie d’en découdre. En témoigne le discours très va-t-en-guerre du chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot à la veille de la décision d’expulsion des agents consulaires algériens du territoire français. Ce qui augure d’un prochain cycle plus intense d’hostilités où la France a malheureusement plus à perdre, en termes de standing et d’image, que les généraux algériens qui, eux, se nourrissent au contraire de ce genre de situations pour entretenir leur emprise sur l’Algérie et son pauvre peuple.
En continuité de la prise d’otage de l’écrivain franco-algérien Boualam Sansal condamné à dix années d’incarcération pour avoir exprimé une simple opinion, et avant même la clôture définitive du feuilleton à rallonge de la guerre des influenceurs algériens, l’expulsion par Alger de douze agents diplomatiques français en réaction à la mise sous verrou d’un agent consulaire algérien, impliqué dans une sordide affaire de barbouzerie, a en effet fini par entraîner Paris dans cet engrenage malsain qu’il a essayé jusqu’au bout d’éviter. Par mesure de réciprocité et sans doute aussi par un étrange effet de mimétisme passionnel envers cet ancien ennemi, devenu ami, puis redevenu ennemi, les autorités françaises ont décidé d’expulser douze agents consulaires algériens du sol français.
Confronté depuis longtemps à l’hostilité du régime algérien, le Maroc a soigneusement évité de se laisser prendre au jeu des généraux, en ignorant sagement leurs incessantes provocations dont la dernière en date est l’expulsion incongrue du vice-consul général du Maroc à Oran. La France aurait pu et aurait dû s’en inspirer, mais elle a fini par céder à l’envie d’en découdre. En témoigne le discours très va-t-en-guerre du chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot à la veille de la décision d’expulsion des agents consulaires algériens du territoire français. Ce qui augure d’un prochain cycle plus intense d’hostilités où la France a malheureusement plus à perdre, en termes de standing et d’image, que les généraux algériens qui, eux, se nourrissent au contraire de ce genre de situations pour entretenir leur emprise sur l’Algérie et son pauvre peuple.
