Le nouveau Premier ministre, qui enchaîne les consultations avec les forces politiques pour constituer son équipe, a fait un point d'étape à la mi-journée avec Emmanuel Macron pendant plus d'une heure de tête-à-tête à l'Elysée.
Après un ultime entretien à Matignon, avec le président du groupe sénatorial Union centriste Hervé Marseille, il a repris la route de l'Elysée en début de soirée pour un nouvel échange avec le président.
"J'espère qu'on va réussir à aller vite" et finaliser le gouvernement "dans quelques jours", a affirmé Bayrou en milieu d'après-midi.
En fin de matinée l'objectif, selon Marc Fesneau, le chef des députés MoDem, était d'évoquer une "architecture de démarrage".
Son intention est de présenter une équipe resserrée d'environ 25 ministres avec des personnalités de gauche, du centre et de droite, selon des sources parlementaires, avant de prononcer le 14 janvier sa déclaration de politique générale devant le Parlement.
En attendant, il a répondu pour la première fois aux questions de l'Assemblée nationale. Et il a été interpellé sur son choix d'aller, la veille, présider le conseil municipal de sa ville de Pau, dont il entend demeurer maire, et de n'assister ainsi qu'en visioconférence à une réunion de crise sur Mayotte, dévastée par le passage du cyclone Chido.
Après un ultime entretien à Matignon, avec le président du groupe sénatorial Union centriste Hervé Marseille, il a repris la route de l'Elysée en début de soirée pour un nouvel échange avec le président.
"J'espère qu'on va réussir à aller vite" et finaliser le gouvernement "dans quelques jours", a affirmé Bayrou en milieu d'après-midi.
En fin de matinée l'objectif, selon Marc Fesneau, le chef des députés MoDem, était d'évoquer une "architecture de démarrage".
Son intention est de présenter une équipe resserrée d'environ 25 ministres avec des personnalités de gauche, du centre et de droite, selon des sources parlementaires, avant de prononcer le 14 janvier sa déclaration de politique générale devant le Parlement.
En attendant, il a répondu pour la première fois aux questions de l'Assemblée nationale. Et il a été interpellé sur son choix d'aller, la veille, présider le conseil municipal de sa ville de Pau, dont il entend demeurer maire, et de n'assister ainsi qu'en visioconférence à une réunion de crise sur Mayotte, dévastée par le passage du cyclone Chido.
"Je ne dissimulerai rien"
"Vous n'auriez pas dû vous rendre à Pau pour conserver un mandat, mais à la réunion de crise de l'Élysée pour assumer votre nouveau rôle", a lancé la cheffe des députés La France insoumise, Mathilde Panot, quand son homologue socialiste, Boris Vallaud, lui a reproché d'en avoir en outre profité pour faire la promotion du "cumul des mandats".
Par ailleurs le nouveau locataire de Matignon a été assailli de questions sur la manière dont il entend gravir cet "Himalaya" de défis qu'il a évoqué lors de sa prise de fonctions vendredi.
Pour le Rassemblement national, Laure Lavalette a dressé une liste de priorités, demandant notamment le vote d'une "loi d'urgence agricole" avant la fin de l'année.
Le socialiste Boris Vallaud lui a adressé un "avertissement républicain solennel", en réclamant des réponses sur le budget, les retraites, le pouvoir d'achat ou encore les services publics. "Serez-vous ouvert aux compromis?", a-t-il demandé.
François Bayrou, clamant son "respect" pour tous les députés quel que soit leur camp politique, s'est refusé à détailler ses solutions.
"Je ne dissimulerai rien, je ne laisserai rien sans traitement et sans réponse", s'est-il borné à répondre.
De même, il s'est engagé à ne pas laisser "la situation budgétaire sans réponse", alors que l'adoption d'une loi de finances pour 2025 est en jachère depuis la censure de son prédécesseur Michel Barnier.
"Je n'ai jamais cru que c'était dans la fiscalité que se trouvait la réponse à tous les problèmes du pays", a-t-il seulement précisé, évoquant de nécessaires "économies", mais sans chiffrer ses intentions.
En parallèle, les consultations des forces politiques, entamées lundi, se sont poursuivies à Matignon.