Lundi soir, le tribunal administratif de Paris a rendu sa décision concernant le sort de l'imam Hassan Iquioussen, expulsé du territoire français en janvier 2023 après avoir été tenu des propos jugées controversées par le gouvernement. L'imam, déjà fiché S, avait été la cible de multiples critiques pour ses discours.
Le juge administratif a estimé que les actes provocatoires répétés justifient son expulsion. Cette décision fait suite à une saisine du tribunal après l'expulsion de l'imam en 2023, mais elle ne revient pas sur cette mesure.
Pour Lucie Simon, l'avocate de l'imam, ces propos ne constituent pas une raison suffisante pour une expulsion. Elle a souligné que les discours de son client, bien que regrettables, ne représentent pas une menace grave pour la sécurité de l'État Français. Selon elle, il s'agit d'une atteinte à la liberté d'expression d'un homme né en France, ayant sa famille sur le territoire.
Le tribunal administratif, cependant, a rejeté cet argument, sous prétexte que l'expulsion ne porte pas atteinte de manière excessive à la vie privée de Hassan Iquioussen, étant donné que sa femme et ses enfants pourraient le rejoindre au Maroc.
L'imam compte bien faire appel de cette décision. « Monsieur Iquioussen va évidemment faire appel de cette décision. Il est un peu interloqué, interloqué de voir que des propos anciens de 10 à 20 ans sont repris, que ses excuses ne sont même pas mentionnées dans la décision », a révélé Lucie Simon dans une déclaration accordée à RFI.
Cette affaire soulève, selon plusieurs internautes, « des questions profondes sur les limites de la liberté d'expression et la gestion des discours jugés radicaux en France ».
Rappelons que Hassan Iquioussen, avait déjà fui en Belgique lorsque le ministre Français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait pris la décision de son expulsion en 2022, avant d'être finalement renvoyé au Maroc en 2023.
Le juge administratif a estimé que les actes provocatoires répétés justifient son expulsion. Cette décision fait suite à une saisine du tribunal après l'expulsion de l'imam en 2023, mais elle ne revient pas sur cette mesure.
Pour Lucie Simon, l'avocate de l'imam, ces propos ne constituent pas une raison suffisante pour une expulsion. Elle a souligné que les discours de son client, bien que regrettables, ne représentent pas une menace grave pour la sécurité de l'État Français. Selon elle, il s'agit d'une atteinte à la liberté d'expression d'un homme né en France, ayant sa famille sur le territoire.
Le tribunal administratif, cependant, a rejeté cet argument, sous prétexte que l'expulsion ne porte pas atteinte de manière excessive à la vie privée de Hassan Iquioussen, étant donné que sa femme et ses enfants pourraient le rejoindre au Maroc.
L'imam compte bien faire appel de cette décision. « Monsieur Iquioussen va évidemment faire appel de cette décision. Il est un peu interloqué, interloqué de voir que des propos anciens de 10 à 20 ans sont repris, que ses excuses ne sont même pas mentionnées dans la décision », a révélé Lucie Simon dans une déclaration accordée à RFI.
Cette affaire soulève, selon plusieurs internautes, « des questions profondes sur les limites de la liberté d'expression et la gestion des discours jugés radicaux en France ».
Rappelons que Hassan Iquioussen, avait déjà fui en Belgique lorsque le ministre Français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait pris la décision de son expulsion en 2022, avant d'être finalement renvoyé au Maroc en 2023.