"C'est LFI qui, pour l'instant, donne le sentiment d'être à côté de l'aventure. Je n'ai pas compris pourquoi ils ne venaient pas au rendez-vous à l'Élysée. Ils affaiblissent la gauche quand ils font ça. Nous avons besoin que toutes les forces de la gauche se rassemblent pour exiger un certain nombre de mesures", a déclaré Olivier Faure sur BFMTV-RMC.
Et d'ajouter qu’"à chaque fois qu'ils (les insoumis, NDLR) font la politique de la chaise vide, malheureusement, ils affaiblissent le collectif que nous formons".
"On ne peut pas être le front du refus, on doit permettre d’avancer", a-t-il insisté.
Faure a assuré qu’au sein du NFP, il y a "une volonté" des écologistes, des communistes et des socialistes "d’avancer et de chercher une solution", souhaitant que la gauche ait "le pouvoir d'initiative", tout en acceptant les "compromis" et "concessions réciproques".
"Aux élections législatives, les Français nous ont donné l'avantage mais pas une majorité absolue", a-t-il noté.
Le premier secrétaire du Parti socialiste n'a pas manqué de tacler le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon. "Le Nouveau Front populaire, ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon", a indiqué Faure, soulignant qu'à l'exception des insoumis, toutes les formations de l'alliance des gauches se sont rendues mardi à l'Élysée pour la réunion avec Macron.
Et d'ajouter qu’"à chaque fois qu'ils (les insoumis, NDLR) font la politique de la chaise vide, malheureusement, ils affaiblissent le collectif que nous formons".
"On ne peut pas être le front du refus, on doit permettre d’avancer", a-t-il insisté.
Faure a assuré qu’au sein du NFP, il y a "une volonté" des écologistes, des communistes et des socialistes "d’avancer et de chercher une solution", souhaitant que la gauche ait "le pouvoir d'initiative", tout en acceptant les "compromis" et "concessions réciproques".
"Aux élections législatives, les Français nous ont donné l'avantage mais pas une majorité absolue", a-t-il noté.
Le premier secrétaire du Parti socialiste n'a pas manqué de tacler le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon. "Le Nouveau Front populaire, ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon", a indiqué Faure, soulignant qu'à l'exception des insoumis, toutes les formations de l'alliance des gauches se sont rendues mardi à l'Élysée pour la réunion avec Macron.
Confrontation de deux lignes
Mélenchon avait mis en garde mardi ses partenaires de gauche, peu avant leur réunion à l'Elysée, contre le coût politique d'une rupture du Nouveau Front populaire.
"Si le NFP est détruit par le ralliement à Macron de nos partenaires, on sait ce que ça nous coûtera. On a besoin que le NFP se maintienne", a-t-il averti devant plusieurs médias.
"Qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous ?", a-t-il encore mis en garde.
Il apparait clairement que désormais, deux lignes s’affrontent à Gauche.
D’un côté, socialistes, écologistes et communistes appellent, à des degrés divers, à la discussion et des «concessions réciproques».
De l’autre, LFI brandit la menace de l’explosion du NFP. «Nous refusons de gouverner avec ce bloc de droite à la dérive», a averti ce week-end le triple candidat à l’Elysée dans un entretien aux quotidiens italien La Repubblica et espagnol El Pais, où le leader des Insoumis fulmine contre Faure. Il «ne décide pas tout seul», assène-t-il, fustigeant la démarche du Premier secrétaire rose, qui a rencontré vendredi Macron pour lui proposer des «concessions réciproques».
«Nous avons été mis devant le fait accompli», déplore encore Mélenchon, dénonçant la «méthode extrêmement brutale» et «personnelle» d’un homme qui «veut être Premier ministre pour la gauche» alors que son parti, le PS, «a fait 1,67%» en 2022, rapporte le journal Libé, se référant à l’entretien de Mélenchon avec les journaux italien et espagnol.
Pour lui, le PS serait «une sorte de petite IVe République installée avec son camping au milieu de la Ve», jugeant qu’une entente entre droite et gauche est «dangereuse» car «elle produit des gouvernements prêts à vendre leur âme au diable pour durer», avant de conclure qu’ils (LFI) refusent de trahir leurs électeurs pour des postes. «Nous appliquons notre programme sans compromission. La démocratie, ce n’est pas le consensus !» a-t-il martelé.