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Frontière hispano-marocaine : l’Espagne acquiert 170 voitures pour lutter contre l’immigration illégale


Mercredi 11 Novembre 2020

L'Espagne acquiert 170 voitures à quatre roues motrices pour le Maroc, d'une valeur de 7 millions d’euros, pour lutter contre l'immigration illégale.



Le journal électronique «Ceuta» a révélé, mardi, que le gouvernement espagnol avait l'intention d'acheter des véhicules tout-terrain. Ceux-ci seront attribué au Maroc afin de lutter contre la migration irrégulière. Soulignant dans le même contexte que la valeur de l'opération est d'environ 7.150.000 euros.

La même source a souligné que les 170 véhicules qui devraient être attribués au Maroc s'inscrivent dans le cadre du projet d'appui à la gestion intégrée des frontières et des migrations au Maroc. Il est également à noter, dans le même contexte, que l'approche comprend aussi la fourniture d'un service de formation à l'entretien de ces véhicules.

Maroc-Espagne : une longue histoire de migration

Les relations de l’Espagne avec le Maroc jouent un rôle décisif dans le contrôle de la frontière méridionale de l’Union Européenne. En raison de sa proximité géographique, le Maroc est le point de départ de la plupart des tentatives d’entrée clandestine en Espagne par le Sud et sert de base opérationnelle aux réseaux qui contrôlent le trafic de l’immigration clandestine. À la proximité géographique se greffe un écart économique profond entre l’Europe et l’Afrique, écart qui a transformé le Maroc en un pays de transit des migrations subsahariennes vers l’Europe.

Une étude comparative sur les économies des pays qui ont des frontières communes montre que, parmi les pays de l’OCDE, la frontière hispano-marocaine accuse un des plus grands différentiels de prospérité, allant bien au-delà de celui qui existe à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Le PIB per capita de l’Espagne est 12,5 fois supérieur à celui du Maroc.

Ces deux facteurs ont contribué à ce que les questions relatives à l’immigration et au contrôle des flux humains soient devenues l’objet de tensions récurrentes dans les relations bilatérales hispano-marocaines. La préoccupation relative au contrôle de l’immigration occupe une place particulièrement importante dans ces relations.

La crise actuelle, marquée par la pandémie du coronavirus, n’a pas aidé à atténuer et à contrôler le flux migratoire entre les deux pays. Pire, face à cette situation de crise et en l’absence de travail, plusieurs migrants continuent de prendre le chemin du Maroc vers l’Europe.



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