Ce lundi, l’Agence russe RIA Novosti, a publié une interview accordée par l’Ambassadeur du Nigeria en Russie, Abdullahi Iibaikwal Shehu où il a fait une annonce de taille. La société Russian United Metallurgical Company (OMK) aurait l’intention d’investir dans le grand projet de Gazoduc reliant le Marot et le Nigeria. « Ils sont déjà impliqués dans ce processus. Ils sont parmi les principaux investisseurs de ce projet », a-t-il indiqué.
Cette information a été vite démentie par la société russe elle-même, qui a aussitôt réagi par un communiqué publié par Sputnik, et qui stipule que « la participation de la société en tant qu'investisseur n'est pas envisagée ».
En effet, la participation russe au gazoduc est sujette d’interprétations ambivalentes. L’Ambassadeur nigérian n’est pas le seul à l’annoncer. Ce fut le cas du ministre d’Etat nigérian aux ressources pétrolières Timipre Sylva, qui, a déclaré à Reuters, le 2 mai dernier, que le projet suscite l’attention de la Russie qui serait intéressée d’y investir.
Le Nigeria et le Maroc, rappelons-le, ont signé l’accord sur le projet pour la première fois en décembre 2016. En plus de relier les deux pays, le pipeline de 5 660 km (3 517 miles) devrait également relier d’autres pays africains à l’Europe.
Le projet est toujours en phase d’études, la société australienne Worley Parsons a obtenu le contrat de fourniture des études de conception et d'ingénierie de la deuxième phase d’avant-projet.