«Je viens de donner l'ordre à notre garde nationale de commencer à se retirer de Washington DC maintenant que tout est parfaitement sous contrôle», a-t-il publié sur son compte Twitter. Et d’ajouter, «ils vont rentrer chez eux mais peuvent rapidement revenir, si nécessaire. Beaucoup moins de manifestants que prévu hier (samedi) soir!».
Des dizaines de milliers d'Américains ont manifesté pacifiquement samedi dans de nombreuses villes du pays. Et le rassemblement dans la capitale fédérale, sous les fenêtres d'une Maison Blanche entourée de barrières grillagées et transformée en camp retranché, n'a donné lieu à aucun incident. La garde nationale est une force de réserve de l'armée américaine qui peut être mobilisée en cas de catastrophe naturelle ou d'émeutes.
Après plusieurs manifestations violentes et des scènes de pillages dans plusieurs villes américaines, le président américain avait soulevé un tollé lundi dernier, en menaçant de déployer l'armée pour restaurer «la loi et l'ordre». Les manifestations se poursuivent quotidiennement depuis la mort le 25 mai à Minneapolis (nord) de George Floyd, un homme noir tué par un policier qui l'a étouffé en appuyant son genou sur son cou pendant plus de huit minutes.
La vague de manifestations atteint d’autres pays
Des milliers d'Espagnols et d'Italiens ont rejoint dimanche les manifestants qui dénoncent le racisme à travers le monde, dans la foulée de la vague de protestation déclenchée aux Etats-Unis par la mort d'un homme noir asphyxié par un policier blanc à Minneapolis. Quelque 3.000 personnes, selon la préfecture de Madrid, se sont rassemblées à la mi-journée devant l'ambassade des Etats-Unis à Madrid. Noirs et blancs, ils ont dénoncé la mort de George Floyd, un Africo-américain de 46 ans, répétant ses dernier mots «Je ne peux pas respirer», et chantant «Pas de paix sans justice», ou «Vous, les racistes, êtes les terroristes».
A Rome, également, une manifestation imprévue a réuni sur la vaste Piazza del Popolo des milliers de jeunes qui se sont agenouillés en silence, le poing levé, pendant neuf minutes, le temps pendant lequel un policier a appuyé son genou sur le cou de George Floyd jusqu'à sa mort. En se relevant, ils ont crié: «je ne peux pas respirer» !
En Thaïlande où une manifestation anti-raciste avait été interdite, plus de 200 personnes ont participé à une protestation virtuelle, se connectant sur le site de conférence Zoom pour visionner des vidéos sur le mouvement «Black Lives Matter»("les vies des noirs comptent") et lever le poing contre les violences policières. Les manifestants madrilènes ont eux aussi mis genou à terre en levant le poing, un geste initié par le joueur de football américain Colin Kaepernick en 2016 dans un stade pendant que résonnait l'hymne national des Etats-Unis. Ils ont ensuite marché pacifiquement jusqu'à l'emblématique Puerta del Sol, au coeur de la capitale.
A Barcelone, dans le nord de l'Espagne, des centaines de manifestants ont rempli la place Sant Jaume, où siège le gouvernement régional de Catalogne. Masqués et maintenant leurs distances, ils brandissaient des pancartes en anglais pour dénoncer le racisme en Espagne et en Europe.
L'organisation Communauté noire, africaine et d'ascendance africaine d'Espagne (CNAAE) avait lancé des appels à manifester dans une dizaine de villes, de Pampelone au Pays basque jusqu'à l'archipel des Canaries au large des côtes d'Afrique.
D'autres manifestations étaient prévues dans la journée à Copenhague, Bruxelles, Glasgow et Londres où, samedi, une manifestation pacifique de milliers de personnes s'est terminée par des échauffourées. La police a chargé à cheval pour disperser des protestataires qui leur lançaient des bouteilles.
Samedi, des manifestations se sont déroulées de l'Australie à la Tunisie en passant par la France et la Grande-Bretagne, les protestataires dénonçant aussi le racisme dans leur propre pays.
(Avec AFP)
Des dizaines de milliers d'Américains ont manifesté pacifiquement samedi dans de nombreuses villes du pays. Et le rassemblement dans la capitale fédérale, sous les fenêtres d'une Maison Blanche entourée de barrières grillagées et transformée en camp retranché, n'a donné lieu à aucun incident. La garde nationale est une force de réserve de l'armée américaine qui peut être mobilisée en cas de catastrophe naturelle ou d'émeutes.
Après plusieurs manifestations violentes et des scènes de pillages dans plusieurs villes américaines, le président américain avait soulevé un tollé lundi dernier, en menaçant de déployer l'armée pour restaurer «la loi et l'ordre». Les manifestations se poursuivent quotidiennement depuis la mort le 25 mai à Minneapolis (nord) de George Floyd, un homme noir tué par un policier qui l'a étouffé en appuyant son genou sur son cou pendant plus de huit minutes.
La vague de manifestations atteint d’autres pays
Des milliers d'Espagnols et d'Italiens ont rejoint dimanche les manifestants qui dénoncent le racisme à travers le monde, dans la foulée de la vague de protestation déclenchée aux Etats-Unis par la mort d'un homme noir asphyxié par un policier blanc à Minneapolis. Quelque 3.000 personnes, selon la préfecture de Madrid, se sont rassemblées à la mi-journée devant l'ambassade des Etats-Unis à Madrid. Noirs et blancs, ils ont dénoncé la mort de George Floyd, un Africo-américain de 46 ans, répétant ses dernier mots «Je ne peux pas respirer», et chantant «Pas de paix sans justice», ou «Vous, les racistes, êtes les terroristes».
A Rome, également, une manifestation imprévue a réuni sur la vaste Piazza del Popolo des milliers de jeunes qui se sont agenouillés en silence, le poing levé, pendant neuf minutes, le temps pendant lequel un policier a appuyé son genou sur le cou de George Floyd jusqu'à sa mort. En se relevant, ils ont crié: «je ne peux pas respirer» !
En Thaïlande où une manifestation anti-raciste avait été interdite, plus de 200 personnes ont participé à une protestation virtuelle, se connectant sur le site de conférence Zoom pour visionner des vidéos sur le mouvement «Black Lives Matter»("les vies des noirs comptent") et lever le poing contre les violences policières. Les manifestants madrilènes ont eux aussi mis genou à terre en levant le poing, un geste initié par le joueur de football américain Colin Kaepernick en 2016 dans un stade pendant que résonnait l'hymne national des Etats-Unis. Ils ont ensuite marché pacifiquement jusqu'à l'emblématique Puerta del Sol, au coeur de la capitale.
A Barcelone, dans le nord de l'Espagne, des centaines de manifestants ont rempli la place Sant Jaume, où siège le gouvernement régional de Catalogne. Masqués et maintenant leurs distances, ils brandissaient des pancartes en anglais pour dénoncer le racisme en Espagne et en Europe.
L'organisation Communauté noire, africaine et d'ascendance africaine d'Espagne (CNAAE) avait lancé des appels à manifester dans une dizaine de villes, de Pampelone au Pays basque jusqu'à l'archipel des Canaries au large des côtes d'Afrique.
D'autres manifestations étaient prévues dans la journée à Copenhague, Bruxelles, Glasgow et Londres où, samedi, une manifestation pacifique de milliers de personnes s'est terminée par des échauffourées. La police a chargé à cheval pour disperser des protestataires qui leur lançaient des bouteilles.
Samedi, des manifestations se sont déroulées de l'Australie à la Tunisie en passant par la France et la Grande-Bretagne, les protestataires dénonçant aussi le racisme dans leur propre pays.
(Avec AFP)