Du jamais vu dans les manifestations à la capitale. Mardi 30 juin, des chauffeurs de grands taxis de la région de Rabat-Salé-Kénitra ont choisi de faire entendre leur voix, au quartier Al Kamra, en enroulant des chaînes autour de leurs torses nus et scandant des slogans pour appeler le gouvernement à les autoriser de reprendre leur activité normale, comme c’est le cas des bus, trains et tramways.
C’est la deuxième manifestation, après celle tenue le 18 juin dernier à Salé. Entre temps, le gouvernement fait la sourde oreille. Alors que les mesures qu’il a prises ne semblent pas plaire aux taximen en colère. Au lieu de transporter six passagers, comme à l’accoutumée, ces derniers ne sont autorisés à en transporter que trois, depuis le début de l’état d’urgence sanitaire dans le royaume. Du coup, le rapport revenu/charge a pris du plomb dans l’aile.
« Les charges cumulées jusqu’à présent sont estimées à 4.500 dirhams en moyenne, entre Concession au propriétaire des taxis et assurance annuelle, que les taximen doivent acquitter. Nous ne pouvons pas les payer face aux conditions en vigueur », déplore l’un des manifestants.
Du côté des citoyens, l’inquiétude et la souffrance sont aussi grandes. En attendant que les chauffeurs des grands taxis reprennent du service, les usagers se déplacent par autobus ou petits taxis, quand les moyens financiers le permettent.
Cependant, une promiscuité forcée dans les moyens de transports communs mettrait un terme au respect de la distanciation… salutaire.
C’est la deuxième manifestation, après celle tenue le 18 juin dernier à Salé. Entre temps, le gouvernement fait la sourde oreille. Alors que les mesures qu’il a prises ne semblent pas plaire aux taximen en colère. Au lieu de transporter six passagers, comme à l’accoutumée, ces derniers ne sont autorisés à en transporter que trois, depuis le début de l’état d’urgence sanitaire dans le royaume. Du coup, le rapport revenu/charge a pris du plomb dans l’aile.
« Les charges cumulées jusqu’à présent sont estimées à 4.500 dirhams en moyenne, entre Concession au propriétaire des taxis et assurance annuelle, que les taximen doivent acquitter. Nous ne pouvons pas les payer face aux conditions en vigueur », déplore l’un des manifestants.
Du côté des citoyens, l’inquiétude et la souffrance sont aussi grandes. En attendant que les chauffeurs des grands taxis reprennent du service, les usagers se déplacent par autobus ou petits taxis, quand les moyens financiers le permettent.
Cependant, une promiscuité forcée dans les moyens de transports communs mettrait un terme au respect de la distanciation… salutaire.