L'OMS "a fortement recommandé au ministère de la Santé de l'Ukraine et d'autres agences responsables de détruire les pathogènes très dangereux pour empêcher qu'ils se répandent par accident", a indiqué l'agence onusienne vendredi.
Consciente de l'inquiétude que cette recommandation -révélée par l'agence Reuters- peut créer après les menaces sur les installations nucléaires civiles, l'Organisation l'a replacée dans le contexte plus large de sa coopération depuis de nombreuses années avec les autorités ukrainiennes pour améliorer la sécurité dans ces installations.
L'OMS dans ses recommandations générales sur la sécurité dans les laboratoires "insiste toujours sur une approche basée sur l'évaluation des risques", a souligné Tarik Jasarevic, un porte-parole de l'OMS, interrogé au cours d'un point de presse de l'ONU à Genève.
"Les laboratoires devraient toujours tenir compte de la situation dans laquelle ils se trouvent et s'assurer qu'en cas de menace il y a moyen d'éliminer, en toute sécurité, les pathogènes qui se trouvent normalement dans tous ces pays pour des raisons de santé publique, et ainsi éviter une fuite accidentelle", a souligné M. Jasarevic.
Interrogée par l'AFP à Genève, l'OMS n'a pas fourni de liste des laboratoires en Ukraine, ni indiqué leur niveau de sécurité ou encore expliqué quels agents pathogènes pouvaient s'y trouver.
Le porte-parole n'a pas non plus été en mesure de dire si un laboratoire concerné par ces recommandations se trouvaient dans une des zones activement bombardées ou occupées par l'armée russe.
Consciente de l'inquiétude que cette recommandation -révélée par l'agence Reuters- peut créer après les menaces sur les installations nucléaires civiles, l'Organisation l'a replacée dans le contexte plus large de sa coopération depuis de nombreuses années avec les autorités ukrainiennes pour améliorer la sécurité dans ces installations.
L'OMS dans ses recommandations générales sur la sécurité dans les laboratoires "insiste toujours sur une approche basée sur l'évaluation des risques", a souligné Tarik Jasarevic, un porte-parole de l'OMS, interrogé au cours d'un point de presse de l'ONU à Genève.
"Les laboratoires devraient toujours tenir compte de la situation dans laquelle ils se trouvent et s'assurer qu'en cas de menace il y a moyen d'éliminer, en toute sécurité, les pathogènes qui se trouvent normalement dans tous ces pays pour des raisons de santé publique, et ainsi éviter une fuite accidentelle", a souligné M. Jasarevic.
Interrogée par l'AFP à Genève, l'OMS n'a pas fourni de liste des laboratoires en Ukraine, ni indiqué leur niveau de sécurité ou encore expliqué quels agents pathogènes pouvaient s'y trouver.
Le porte-parole n'a pas non plus été en mesure de dire si un laboratoire concerné par ces recommandations se trouvaient dans une des zones activement bombardées ou occupées par l'armée russe.