Au moins trois villes ukrainiennes ont été visées par les tirs russes dimanche. A Kharkiv, la deuxième ville du pays, proche de la frontière russe au Nord-Est, le gouverneur régional avance le bilan de sept morts et d'une trentaine de blessés, dont des enfants. Selon lui ce sont des bâtiments résidentiels et un dépôt de bus qui ont été visés par les tirs.
Tandis que plusieurs roquettes sont tombées sur Mykolaïv ville portuaire sur la Mer Noire. Les opérations de secours se poursuivaient aussi dans le bâtiment du gouvernement régional, touché la semaine dernière. D'après les chiffres officiels ukrainiens, trente-six personnes ont été tuées.
A Odessa, grand port de la mer Noire, une série d'explosion a été entendue tôt le matin et des colonnes de fumée noire se sont élevées au-dessus de la ville. Des infrastructures logistiques ont été frappées en périphérie, dans une zone industrielle, sans faire de victime.
La région de la mer Noire est particulièrement attaquée ces derniers jours car Moscou tente de couper le pays de son accès à la mer et de créer un corridor entre la Russie et la Crimée.
Le commandement russe annonce un redéploiement de ses troupes au Sud et à l'Est, faisant craindre de très violentes batailles.
Massacre à Boutcha
Par ailleurs, au moins 410 dépouilles de civils ont été retrouvées dans la ville de Boutcha, près de la capitale ukrainienne Kiev, a déclaré, dimanche, la procureure générale d'Ukraine.
"Actuellement, 410 corps de civils abattus ont été récupérés sur le territoire de la région de Kiev", a déclaré Iryna Venediktova sur Facebook, selon l'agence de presse étatique du pays Ukrinform.
"Des procureurs et d'autres experts ont déjà examiné 140 d'entre eux", a précisé Venediktova, précisant qu'une enquête était en cours.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a appelé les organisations internationales à envoyer leurs experts dans le pays dès que possible pour recueillir des preuves de crimes de guerre commis par les troupes russes.
Samedi, Mikhail Podolyak, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a déclaré que des corps de personnes avec les mains ligotées et abattues par les troupes russes gisaient dans les rues de Boutcha.
Selon les estimations de l'ONU, au moins 1417 civils ont été tués en Ukraine et 2038 autres ont été blessés, mais le bilan réel pourrait être bien plus lourd.
Plus de 4,1 millions d'Ukrainiens ont également fui vers d'autres pays, et des millions d'autres ont dû se résoudre au déplacement interne, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés.
Moscou conteste les vidéos de Boutcha
De son côté, la Russie a qualifié dimanche de "fausse" et de "provocation" la séquence vidéo qui ferait état de civils morts dans la ville de Boutcha, près de la capitale ukrainienne.
Lors d'un point de presse tenu à Moscou, le porte-parole du ministère de la Défense, Igor Konashenkov, a souligné que les troupes russes avaient quitté la ville le 30 mars, comme l'a confirmé le maire de la ville, Anatoly Fedoruk.
Konashenkov a affirmé que si des civils avaient été tués comme on le prétend, Fedoruk aurait dû le mentionner lorsqu'il a annoncé qu'il n'y avait plus de troupes russes à Boutcha.
"Toutes les unités russes se sont complètement retirées de Boutcha le 30 mars", au lendemain des pourparlers de paix entre les deux parties en Turquie, a déclaré le responsable russe.
Et d'ajouter : "De plus, le 31 mars, le maire de Boutcha, Anatoly Fedoruk, a confirmé dans son message vidéo qu'il n'y avait plus de militaires russes dans la ville, mais il n'a même pas mentionné de résidents locaux abattus les mains liées dans les rues".
Selon Konashenkov, les images sont apparues quatre jours plus tard, avec l'arrivée des forces de sécurité et des journalistes ukrainiens.
Mettant en doute l'état des corps présentés sur les images, il a fait remarquer qu'ils ne présentaient pas les signes de décomposition qui auraient dû apparaître dans les quatre jours suivant leur mort présumée, avant de qualifier les photos et vidéos publiées par Kiev, de nouvelle provocation.
Tandis que plusieurs roquettes sont tombées sur Mykolaïv ville portuaire sur la Mer Noire. Les opérations de secours se poursuivaient aussi dans le bâtiment du gouvernement régional, touché la semaine dernière. D'après les chiffres officiels ukrainiens, trente-six personnes ont été tuées.
A Odessa, grand port de la mer Noire, une série d'explosion a été entendue tôt le matin et des colonnes de fumée noire se sont élevées au-dessus de la ville. Des infrastructures logistiques ont été frappées en périphérie, dans une zone industrielle, sans faire de victime.
La région de la mer Noire est particulièrement attaquée ces derniers jours car Moscou tente de couper le pays de son accès à la mer et de créer un corridor entre la Russie et la Crimée.
Le commandement russe annonce un redéploiement de ses troupes au Sud et à l'Est, faisant craindre de très violentes batailles.
Massacre à Boutcha
Par ailleurs, au moins 410 dépouilles de civils ont été retrouvées dans la ville de Boutcha, près de la capitale ukrainienne Kiev, a déclaré, dimanche, la procureure générale d'Ukraine.
"Actuellement, 410 corps de civils abattus ont été récupérés sur le territoire de la région de Kiev", a déclaré Iryna Venediktova sur Facebook, selon l'agence de presse étatique du pays Ukrinform.
"Des procureurs et d'autres experts ont déjà examiné 140 d'entre eux", a précisé Venediktova, précisant qu'une enquête était en cours.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a appelé les organisations internationales à envoyer leurs experts dans le pays dès que possible pour recueillir des preuves de crimes de guerre commis par les troupes russes.
Samedi, Mikhail Podolyak, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a déclaré que des corps de personnes avec les mains ligotées et abattues par les troupes russes gisaient dans les rues de Boutcha.
Selon les estimations de l'ONU, au moins 1417 civils ont été tués en Ukraine et 2038 autres ont été blessés, mais le bilan réel pourrait être bien plus lourd.
Plus de 4,1 millions d'Ukrainiens ont également fui vers d'autres pays, et des millions d'autres ont dû se résoudre au déplacement interne, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés.
Moscou conteste les vidéos de Boutcha
De son côté, la Russie a qualifié dimanche de "fausse" et de "provocation" la séquence vidéo qui ferait état de civils morts dans la ville de Boutcha, près de la capitale ukrainienne.
Lors d'un point de presse tenu à Moscou, le porte-parole du ministère de la Défense, Igor Konashenkov, a souligné que les troupes russes avaient quitté la ville le 30 mars, comme l'a confirmé le maire de la ville, Anatoly Fedoruk.
Konashenkov a affirmé que si des civils avaient été tués comme on le prétend, Fedoruk aurait dû le mentionner lorsqu'il a annoncé qu'il n'y avait plus de troupes russes à Boutcha.
"Toutes les unités russes se sont complètement retirées de Boutcha le 30 mars", au lendemain des pourparlers de paix entre les deux parties en Turquie, a déclaré le responsable russe.
Et d'ajouter : "De plus, le 31 mars, le maire de Boutcha, Anatoly Fedoruk, a confirmé dans son message vidéo qu'il n'y avait plus de militaires russes dans la ville, mais il n'a même pas mentionné de résidents locaux abattus les mains liées dans les rues".
Selon Konashenkov, les images sont apparues quatre jours plus tard, avec l'arrivée des forces de sécurité et des journalistes ukrainiens.
Mettant en doute l'état des corps présentés sur les images, il a fait remarquer qu'ils ne présentaient pas les signes de décomposition qui auraient dû apparaître dans les quatre jours suivant leur mort présumée, avant de qualifier les photos et vidéos publiées par Kiev, de nouvelle provocation.
Macron pour de nouvelles sanctions contre Moscou
Le président français, Emmanuel Macron, s'est déclaré lundi "favorable" à ce que l'Union européenne décide de nouvelles sanctions vis-à-vis de la Russie, en évoquant le pétrole et le charbon, après la découverte de centaines de corps de civils dans la région de Kiev, notamment à Boutcha.
"Ce qui s'est passé à Boutcha impose un nouveau train de sanctions et des mesures très claires", a déclaré le président français sur France Inter. "Donc, nous allons nous coordonner avec nos partenaires européens, en particulier l'Allemagne" dans "les prochains jours", a-t-il ajouté, en évoquant des sanctions individuelles et des mesures sur "le charbon et le pétrole".
Avec "ce qui est en train de se passer", notamment "à Marioupol, il faut qu'on envoie le signal que ce sont notre dignité collective et nos valeurs que nous défendons", a poursuivi Emmanuel Macron, qui était interrogé sur l'Ukraine comme président et non comme candidat à la présidentielle.
Il a réaffirmé, comme il l'avait fait dimanche dans un tweet, être "extrêmement choqué" par "les scènes insoutenables" à Boutcha, qu'il faut condamner "avec la plus grande fermeté".
"Ce qui s'est passé à Boutcha impose un nouveau train de sanctions et des mesures très claires", a déclaré le président français sur France Inter. "Donc, nous allons nous coordonner avec nos partenaires européens, en particulier l'Allemagne" dans "les prochains jours", a-t-il ajouté, en évoquant des sanctions individuelles et des mesures sur "le charbon et le pétrole".
Avec "ce qui est en train de se passer", notamment "à Marioupol, il faut qu'on envoie le signal que ce sont notre dignité collective et nos valeurs que nous défendons", a poursuivi Emmanuel Macron, qui était interrogé sur l'Ukraine comme président et non comme candidat à la présidentielle.
Il a réaffirmé, comme il l'avait fait dimanche dans un tweet, être "extrêmement choqué" par "les scènes insoutenables" à Boutcha, qu'il faut condamner "avec la plus grande fermeté".