Réunis à l'occasion d'un sommet du Conseil de l'Europe en Islande, les deux hommes "sont convenus qu'ils allaient travailler ensemble pour bâtir une coalition internationale pour fournir à l'Ukraine des capacités aériennes de combat (...), en allant de la formation à la livraison d'avions F16", a indiqué Downing Street dans un communiqué.
"Un bon début pour la coalition!", a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son message du soir, ajoutant: "Merci à tous".
Le sommet, le quatrième seulement de l'organisation paneuropéenne en près de 75 ans d'existence, vise à multiplier les moyens de rendre la Russie pénalement responsable des destructions et des crimes causés par son invasion de l'Ukraine.
Rishi Sunak y a "réitéré sa conviction que la place légitime de l'Ukraine est au sein de l'OTAN", a souligné Downing Street. "Les dirigeants sont d'accord sur l'importance pour les alliés de fournir une assistance à long terme en matière de sécurité à l'Ukraine".
Sunak a reçu lundi à Londres Volodymyr Zelensky et s'est engagé à livrer prochainement à l'Ukraine des missiles anti-aériens et des drones d'attaque.
Zelensky demande depuis des mois à ses alliés occidentaux de lui fournir également des avions qui permettraient à l'armée ukrainienne de frapper en profondeur les troupes russes, sans pour autant constituer une solution miracle dans le conflit.
Lundi à Londres, il a répété vouloir la mise en place "d'une coalition pour les avions" et s'est dit "très optimiste à ce sujet".
Le Royaume-Uni a déjà livré à l'Ukraine des missiles antichars, des canons d'artillerie, des systèmes de défense aérienne, des véhicules blindés de combat. Il a aussi fourni des chars britanniques Challenger à l'Ukraine et formé des soldats ukrainiens pour apprendre à les manier.
"Un bon début pour la coalition!", a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son message du soir, ajoutant: "Merci à tous".
Le sommet, le quatrième seulement de l'organisation paneuropéenne en près de 75 ans d'existence, vise à multiplier les moyens de rendre la Russie pénalement responsable des destructions et des crimes causés par son invasion de l'Ukraine.
Rishi Sunak y a "réitéré sa conviction que la place légitime de l'Ukraine est au sein de l'OTAN", a souligné Downing Street. "Les dirigeants sont d'accord sur l'importance pour les alliés de fournir une assistance à long terme en matière de sécurité à l'Ukraine".
Sunak a reçu lundi à Londres Volodymyr Zelensky et s'est engagé à livrer prochainement à l'Ukraine des missiles anti-aériens et des drones d'attaque.
Zelensky demande depuis des mois à ses alliés occidentaux de lui fournir également des avions qui permettraient à l'armée ukrainienne de frapper en profondeur les troupes russes, sans pour autant constituer une solution miracle dans le conflit.
Lundi à Londres, il a répété vouloir la mise en place "d'une coalition pour les avions" et s'est dit "très optimiste à ce sujet".
Le Royaume-Uni a déjà livré à l'Ukraine des missiles antichars, des canons d'artillerie, des systèmes de défense aérienne, des véhicules blindés de combat. Il a aussi fourni des chars britanniques Challenger à l'Ukraine et formé des soldats ukrainiens pour apprendre à les manier.
Mort d'un Américain au front
Par ailleurs et sur le terrain des combats, le chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, a annoncé mardi la mort d'un volontaire américain engagé aux côtés des troupes de Kiev, dans l'Est de l'Ukraine.
Dans une vidéo relayée par des blogueurs militaires russes, Prigojine s'est affiché montrant le corps d'un soldat qu'il dit être américain, dans les décombres d'un bâtiment.
Dans cette courte vidéo, on le voit déambuler avec ses hommes la nuit et l'on entend des bruits sourds d'explosions autour, sans pouvoir déterminer avec exactitude où la scène se déroule ni quand.
Se tenant debout à côté du corps de ce soldat allongé sur le dos torse nu, une plaie dans le ventre, il dit sur un ton solennel et ironique: "Il est venu à notre rencontre. Citoyen des Etats-Unis d'Amérique".
Sans donner son nom complet, Prigojine montre à la caméra dans le noir ce qui ressemble être les documents personnels du soldat en question.
"Nous le rendrons aux Etats-Unis. On le mettra dans un cercueil (avec) le drapeau américain. Avec du respect, car il n'est pas mort dans un lit de grand-père mais à la guerre", affirme l'homme d'affaires dont le groupe paramilitaire est en première ligne côté russe dans la bataille sanglante pour Bakhmout.
Les affirmations de Prigojine n'étaient pas vérifiables de façon indépendante dans l'immédiat par l'AFP.
Dans un message publié mardi soir par son service de presse, Evguéni Prigojine a ajouté encore que "bien sûr, je remettrai le corps" de ce combattant aux autorités américaines.
"Je le ferai spécialement pour le Washington Post", a-t-il poursuivi dans son style provocateur caractéristique, quelques jours après le quotidien américain a rapporté qu'il aurait proposé au renseignement ukrainien de lui fournir des informations sur l'emplacement d'unités de l'armée russe, en échange d'un retrait des forces de Kiev de Bakhmout.
Prigojine avait qualifié lundi de "risibles" ces informations de presse.
Kiev aurait repris 20 km2 autour de Bakhmout
L'Ukraine a affirmé mardi avoir repris 20 km2 aux forces russes autour de la ville dévastée de Bakhmout, épicentre des combats depuis des mois dans l'est de son territoire où elle a mis la Russie en difficulté.
Ces annonces interviennent en pleine bataille pour Bakhmout, enjeu majeur de ces dernières semaines où l'armée ukrainienne reprend du terrain au nord et au sud, désenclavant la ville que les Russes contrôlent aujourd'hui à plus de 90%.
"Ces derniers jours, nos troupes ont libéré environ 20 kilomètres carrés au nord et au sud" de Bakhmout, a indiqué la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait cependant souligné lundi qu'il ne s'agissait pas encore de la contre-offensive très attendue que Kiev prépare depuis des mois, pour laquelle son armée a "besoin de plus de temps".
Les troupes russes continuent pour leur part d'avancer au sein de cette cité, "détruisant complètement la ville à l'aide de l'artillerie", a ajouté Ganna Maliar.
Le chef de Wagner, Evgueni Prigojine, a affirmé dans un enregistrement audio: "Aujourd'hui, les unités de Wagner ont avancé de 200 mètres et occupaient une superficie de 113.000 m2. Seuls 1.46 kilomètres carrés restent sous contrôle ennemi à Bakhmout".
Ces annonces interviennent en pleine bataille pour Bakhmout, enjeu majeur de ces dernières semaines où l'armée ukrainienne reprend du terrain au nord et au sud, désenclavant la ville que les Russes contrôlent aujourd'hui à plus de 90%.
"Ces derniers jours, nos troupes ont libéré environ 20 kilomètres carrés au nord et au sud" de Bakhmout, a indiqué la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait cependant souligné lundi qu'il ne s'agissait pas encore de la contre-offensive très attendue que Kiev prépare depuis des mois, pour laquelle son armée a "besoin de plus de temps".
Les troupes russes continuent pour leur part d'avancer au sein de cette cité, "détruisant complètement la ville à l'aide de l'artillerie", a ajouté Ganna Maliar.
Le chef de Wagner, Evgueni Prigojine, a affirmé dans un enregistrement audio: "Aujourd'hui, les unités de Wagner ont avancé de 200 mètres et occupaient une superficie de 113.000 m2. Seuls 1.46 kilomètres carrés restent sous contrôle ennemi à Bakhmout".